Je ne veux PAS être la meilleure version de moi-même
Aujourd’hui on parle de bilan annuel, d’antibiotiques qui collent la nausée, d’écriture à outrance, de résolutions qui ne seront peut-être pas bonnes, mais qui seront les plus justes.
Cette lettre est très longue, pour la lire en entier, n’hésitez pas à la lire en ligne.
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Quoi de mieux qu’une lettre toute fraîche dans vos boîtes mails pour fêter ce début d’année !
Alors que je devine que bon nombre d’entre vous sont encore en train de décuver de la veille, je ne résiste pas à l’envie de vous écrire en toutes lettres majuscules BONNE ANNEE 2025 🥂 histoire que mon cri se répercute contre toutes les parois de votre boîte crânienne en pleine rémission post-31. 😈
Dans ma précédente lettre, je rédigeais les prémisses d’un bilan annuel en vous racontant la fin d’une de mes amitiés de longue date. Cette introspection m’a poussé à m’interroger sur comment conclure 2024 (ou plutôt comment commencer 2025 ?) par ici... Finalement, ces derniers jours hauts en couleur m’ont apporté une ébauche de réponse qu’il me tardait de coucher sur le papier et de vous faire part, car nul doute qu’elle résonnera chez certains et certaines d’entre vous.
En ce 1er janvier, pas de traditionnel bric à brac mensuel pour revenir sur les dernières semaines qui se sont écoulées, donc. Déjà, parce que comme l’année se termine, je trouve ça très bizarre voire redondant de devoir enchaîner UN bilan mensuel et UN bilan annuel. Ensuite, parce qu’après un mois de novembre extrêmement mitigé où se sont mélangés fatigue et doutes, au point de me freiner dans mes habituelles découvertes culturelles, je pensais que décembre serait synonyme de remontada… Spoiler : ce fut finalement tout l’inverse.🐥🔪
Moralement, tout s’est plutôt bien passé (malgré un sacré coup de mou à l’approche des fêtes, mais qui ne m’a pas tellement surpris)… c’est surtout au niveau de ma santé physique que c’est complètement parti en roue libre. Et mine de rien, ce gros down m’a contraint à beaucoup réfléchir à toute mon année de 2024 et à mes attentes pour 2025. C’est fou comme on trouve le temps pour l’instropection quand on n’a rien d’autre à faire.
Si vous avez suivi tous mes récap mensuels depuis septembre (et surtout, si vous avez bonne mémoire), il n’a pas dû vous échapper que j’ai enchaîné les problèmes de santé physique. Rien de grave, mais juste de quoi trouver ça très pénible à force : un gros rhume mi-septembre alors que j’étais en vacances, une contracture musculaire dans le dos en octobre qui m’a cloué au lit (revenue deux fois depuis1), une rhino-pharyngite en novembre (qui m’a tellement mise KO que j’ai fini arrêtée). Bref, chaque long week-end, chaque prise de congé, a été gâché par un souci de santé. Mes jours de repos que j’attendais avec impatience se sont à chaque fois transformés en jours de convalescence où je tentais de récupérer tant bien que mal. Sans surprise, je revenais au bureau encore plus fatiguée qu’en repartant et aussi à cran. Je finissais déjà par appréhender mes prochains jours OFF en me demandant quelle mauvaise surprise m’attendait au bout.
Le coup de grâce (oui, je suis une drama queen, et alors ?) a été porté durant mes vacances de Noël. Dix petits jours sur lesquels je comptais pour pouvoir enfin prendre du temps pour moi, savourer un peu cette lenteur à laquelle je ne cède pas suffisamment le reste de l’année, remettre de l’ordre dans toute cette fin d’année qui s’est terminée dans un tourbillon, avant d’attaquer 2025. 🌪️
Aaaaah… si j’avais su ce qui m’attendait !
J’ai finalement passé toute la semaine de Noël clouée au lit, fiévreuse, incapable de parler à cause de ma gorge chauffée à blanc et trop épuisée pour manger plus d’un repas par jour. Chaque respiration était atrocement douloureuse, mon cœur s’emballait au moindre effort (aller pisser et prendre une douche faisant partie de ces efforts surhumains dont on ne parle pas assez) et mon corps suintait autant qu’un morceau d’emmental. Bon appétit ! Je crois que je n’ai jamais eu aussi chaud que froid (en même temps, oui oui) que durant ces quelques jours pénibles de maladie. J’ai à peine vu certains membres de ma famille que je vois déjà trop peu en temps normal car le simple fait de rester à côté de la cheminée une petite heure m’épuisait trop. Et ne parlons même pas de tenir une conversation plus de cinq minutes, c’est fou comme on ne réalise pas la concentration que cela demande ! Mon séjour en Bretagne a donc consisté à dégommer une dizaine de paquets de mouchoirs, à faire des inhalations et à maudire le monde entier. Joyeux Noël ! 🎄
En rentrant à Paris (je cherche encore à comprendre comment je suis parvenue à aligner un pied devant l’autre dans les transports), le verdict est tombé vingt-quatre heures plus tard, dans la nuit du 26 au 27 à 4h du matin par un toubib qui, effectivement, m’a confirmé que cinq jours à avoir de la fièvre, ce n’est pas normal : ✨angine bactérienne✨. Vous aussi vous pensiez qu’il n’existait qu’un type d’angine et qu’elle pouvait passer toute seule après quelques jours de convalescence ? ERREUR ! Grosso modo, l’angine bactérienne, on ne l’attrape presque plus une fois qu’on est devenus adultes et responsables, mais bon, j’ai toujours su que j’avais un train de retard. Bonne nouvelle, il me fallait donc juste des antibiotiques pour me remettre sur pied et, magie des médicaments (de la médecine, de la science, appelez-ça comme vous voulez), en seulement quelques heures et après une sieste de 8 heures (si si, ça reste une sieste), j’avais retrouvé ma (ô combien) douce voix, à peu près tous mes sens et suffisamment d’énergie pour pouvoir vider ma valise dont mes vêtements nids à microbes attendaient d’être lavés.
Et puis comme un bonheur n’arrive jamais seul, il fallait forcément que je me tape les effets secondaires des antibiotiques. Mais si, vous savez, cette petite liste anxiogène qu’on trouve au verso de la notice de sa boîte de médoc et qu’on évite toujours de lire (sauf si on est hypocondriaque et masochiste, comme moi). Me voilà donc à faire un malaise dans la rue, les tympans bourdonnants et le champ-de-vision tacheté de noir à essayer de comprendre où est-ce que je me trouve et ce qui m’arrive. Rien du tout Madame, juste un effet secondaire ! Cette folle journée s’est terminée dans le lit, à dormir tout l’après-midi puis à scroller indéfiniment sur mon portable face à des vidéos aussi débiles que médiocres qui n’ont pas du tout réussi à me remonter le moral.
Maintenant que je viens de passer plus de 500 mots à vous partager mes malheurs, je devine déjà la question qui vous brûle les lèvres : mais Sophie, pourquoi est-ce que tu nous emmerdes à nous parler de ton angine, de tes antibiotiques et de ton malaise en sortant de la fromagerie ?
Parce que les dix jours aussi pénibles que déprimants que je viens de passer m’ont un peu remis les pendules à l’heure et font écho à l’une de mes lettres les plus récentes, celle sur le fait de ralentir. Et aujourd’hui, je n’ai pas prévu d’écrire une énième lettre juste pour « faire le point » et me donner bonne conscience (« ohlala mais oui, il faut prendre le temps, c’est important la vie, hein, voilà »). Non, non, je suis sérieuse au point que j’avais besoin de noircir des pages sur le sujet. Dégouliner de fièvre dans mes draps sales, avoir du mal à ne serait-ce qu’ouvrir les yeux plus d’une minute et à ne pas réussir à prononcer plus de cinq mots d’affilées, ça a de quoi rendre humble n’importe qui. C’est fou comme la vulnérabilité (qu’elle soit physique ou psychologique) nous rappelle cette phrase pleine de sagesse : on est peu de choses, hé.
Et moi, dans mon lit, ces derniers jours, sachez que j’ai eu touuuut le temps de passer en revue l’année qui vient de se terminer et de de réaliser à quel point les quatre derniers mois, qui font normalement partie de mes mois préférés (team vive l’automne 🍂 et vive Noël 🎅🤶!) ont été gâchés par ma santé nulle, par ma fatigue constante et par ce fuck*ng temps qui m’a filé entre les doigts. J’ai pensé à tous les rendez-vous que j’ai dû annuler parce que malade ou parce que le dos bloqué, j’ai pensé aux nombre de fois où j’ai repoussé les rares séances de sport que je planifiais parce que la flemme et la fatigue, j’ai pensé aux deux derniers mois où j’ai à peine ouvert un bouquin parce que je n’arrive plus à mon concentrer, j’ai pensé à toutes les tâches pénibles que je repousse sans arrêt depuis des mois parce que bien qu’elles me feraient un bien fou à être réalisées, je refuse de prendre le temps pour elles, j’ai pensé aux innombrables manifs sur lesquelles j’ai fait l’impasse avec toujours de très bonnes excuses (car il y en a toujours).
J’ai observé ce gros bordel droit dans les yeux et la seule conclusion à laquelle je suis arrivée lors de cette nuit à cracher des glaires et de la morve non-stop, c’est :
t’as complètement déconné, meuf.
Franchement ? Je crois que j’en ai marre de mordre la ligne tous les 15 du mois, d’être toujours trop ou pas assez, de pas réussir à trouver l’équilibre et à m’y tenir. Je sais que certains sont allergiques aux bilans (peu importe leur périodicité), mais de mon côté j’apprécie de faire le point, à froid, de repérer mes réussites autant que mes erreurs histoire d’arrêter de faire n’importe quoi. Et faire le point sur l’année qui vient de s’écouler est un excellent prétexte pour prouver ce que je raconte. ✌️
Le 31 janvier 2024, le quatrième et dernier tome de ma saga de young adult fantastique les Enchanteresses est sorti toute juste une semaine avant mes 30 ans. Boucler ma tétralogie avant de rentrer dans la trentaine était extrêmement important à mes yeux. Symboliquement, je trouvais ça fort de me dire que j’avais rédigé le premier jet de mon manuscrit à mes 26 ans et que la suite s’était enchaînée année après année, réglée comme du papier à musique. Tirer le rideau l’année de mes 29 ans faisait sens. Ce rythme soutenu n’a pas toujours été facile à tenir et, sans surprise, a parfois eu un impact sur ma santé. Je ne cesserais jamais de le dire mais jongler entre une vie de bureau extrêmement dense et intense et une vie d’artiste qu’on apprend encore à découvrir, c’est souvent difficile. J’étais donc soulagée de pouvoir mettre le point final à cette histoire, même si j’appréhendais la suite : qu’écrire ? comment passer à autre chose ? arriverais-je à boucler d’autres projets ?
Et, en réalité, je crois que j’ai eu beaucoup de mal à apprivoiser cette nouvelle latitude qui s’offrait à moi. J’ai passé les trois-quatre dernières années de ma vie à vivre au rythme des contrats et des deadlines, à ne penser à peu près qu’à ça. Je courais après le temps, je cherchais à l’optimiser au maximum, à tout faire pour que tout rentre même quand clairement, y avait plus de place. Quand j’ai fait le choix de ne plus signer de contrat d’édition tant que je n’aurais pas terminé un manuscrit à mon propre rythme, je n’avais pas conscience que ma pire ennemie dans toute cette histoire serait mon exigence hors-norme. Alors, pour l’année de mes 30 ans, j’ai vu grand sans vraiment savoir par quel bout le prendre… et sans avoir conscience dans quoi je me lançais.
J’ai ambitionné d’écrire deux romans (un roman de young adult sur les dragons et un thriller pour adultes sur le tennis) et finalement, en réalisant à quel point je fatiguais, je me suis concentrée sur un seul… jusqu’à réaliser que mon roman sur les dragons n’était pas un one-shot, mais bien une duologie. J’ai donc rédigé 150 000 mots en huit mois et demi, sans compter les 30 000 mots du thriller que j’ai finalement laissé de côté…
…sans compter cette newsletter. Eh oui, car on ne peut pas l’oublier non plus ! Pour rappel, j’ai lancé cette newsletter en septembre 2023 et après quatre mois à tâtonner et tester pas mal d’angles et de sujets différents, j’ai décidé d’écrire en 2024 non pas deux lettres par mois, mais d’en rajouter une troisième. J’aime tellement cette newsletter, je suis tellement fière de la voir grandir et de ce qu’elle devient, que c’est devenu mon refuge, mon sas de décompression. L’endroit où je peux écrire des tartines sans avoir à me soucier des algorithmes capricieux et de ce qui fonctionne ou non. À part une pause bien méritée cet été, j’ai réussi à garder le cap et j’en suis pas peu fière. Peu importe tous les virus et autres complications qui m’ont accompagné, je suis restée d’une rigueur et d’une assiduité à toute épreuve car je n’avais qu’une seule envie : écrire, partager des pensées, trouver ma voix (et ma voie)… avec vous comme lectorat !
Cette année, j’ai écrit 29 lettres et certaines ont été si longues qu’elles m’ont parfois gardé éveillée toute la nuit afin de les terminer. Et j’ai adoré ça ! Mais concrètement, qu’est-ce que représente, 29 lettres ? Eh bien ça représente plus de 135 000 mots : autant vous dire que si cette newsletter était un livre, ce serait elle aussi un beau bébé.
Quand j’additionne tout ce que j’ai écrit cette année2, on est autour des 315 000 mots et ce résultat me donne le vertige. Cette année, j’ai tellement écrit. Je crois même que je n’ai fait que ça.
Ecrire, écrire, écrire, E C R I R E.
Depuis quelques mois, je pense avoir enfin trouvé mon style, ce que j’ambitionne (est-ce le bon mot ?) pour cette newsletter et, bien sûr, ce n’est pas parfait, mais c’est authentique et c’est – je crois – le plus important. Ça ne veut pas dire que ma newsletter ne va pas encore changer, ça signifie plutôt qu’à force de tenter des approches différentes à chaque nouvelle lettre, qu’à force de sortir de ma zone de confort en me lançant dans des sujets aussi variés que (parfois plus) intimes, qu’à force de laisser place à la spontanéité sans trop me prendre la tête avec une quelconque « ligne édito » à respecter à toute épreuve ni une « niche », j’ai simplement créé un espace qui me ressemble, avec mes propres codes… et que cette recette somme toute basique fonctionne. Elle fonctionne parce qu’on sent que je mets du cœur à l’ouvrage, que je suis heureuse de faire ce que je fais, que ma valeur réside dans ce plaisir-là qui est très spontané, mais honnête. Et parfois, sur l’Internet actuel, ça manque terriblement.
🩷D’ailleurs, voici les 5 lettres rédigées cette année et dont je suis le plus fier :
🌟Et voici certaines des lettres les plus lues de 2024 :
Difficile de ne pas vous dire MERCI de prendre le temps de me lire sur un format aussi long. Je sais que ça demande un certain engagement que d’accepter de recevoir les lettres de quelqu’un dans sa boîte mail et je suis honorée de faire partie de ces gens à qui vous accordez votre confiance.🫶 Si, si !
Ecrire autant a cependant nécessité des choix. Sans surprise, il faut trouver le temps voire lui courir après pour être aussi productive (un gros mot qui représente malheureusement la réalité).
Après plusieurs années à cultiver mes réseaux sociaux, l’année 2024 a connu un violent coup de frein de ce côté-là… pour ne jamais repartir. Oupsie !
En 2020, en plein confinement, j’avais décidé de parler de la rédaction des Enchanteresses dans laquelle je venais de me lancer sur mon compte Instagram personnel. Pour tuer le temps durant cette pandémie, j’ai aussi ouvert un compte Tik Tok où je parlais d’écriture (au début de fanfictions, notamment, et puis ensuite il y a eu mes romans), de mes lectures et de tout un tas d’autres sujets. Petit à petit, ces deux comptes ont grandi et ils sont devenu une vitrine de mon évolution en tant qu’autrice. Ils sont aussi devenus un moyen de me changer les idées entre deux sessions d’écriture intensives : quand j’en avais marre de bûcher sur les Enchanteresses, je n’allais pas prendre l’air (pas le temps, chaque minute compte ! 🤪), je créais du contenu. J’ai adoré cette période qui m’a permis de rencontrer des tas d’autres auteurices, de parler de ma passion, de partager mes doutes, de garder une trace de mes avancées… et de parler d’écriture de façon plus générale.
J’ai pris plaisir à distiller des conseils pratico-pratiques pour avoir un peu moins peur d’écrire, pour rendre cette discipline moins intimidante (même si on n’ambitionne pas d’être publié). Le plus gros pic de cette production s’est réalisé fin 2022 à mi-2023 et j’ai adoré voir mes stats grimper pour complètement décoller (oui, c’est grisant), construire une communauté (majoritairement composée) d’auteurices passionnés avec qui je partageais les mêmes rêves.
Et puis j’ai eu besoin de « plus » et c’est là où cette newsletter est arrivée en septembre 2023, après des mois de réflexion à sentir que j’étais à l’étroit sur les réseaux sociaux. J’avais besoin de retrouver l’écriture a proprement parlé. Parler d’écriture ? Oui ! Mais en parler avec mes mots, mes règles, mes codes et non pas pour satisfaire les algos et les tendances éphémères d’une plateforme. J’avais aussi besoin de parler d’autres choses. De la vie, tout simplement, de tout ce que ça peut englober quand on vient d’avoir 30 ans, quand on a des espoirs pleins les poches, mais aussi beaucoup de souvenirs tirés de l’enfance, de l’adolescence et de sa vingtaine. Tous ces souvenirs qu’on sait qu’un jour on utilisera pour raconter des histoires (car on le fait déjà), mais qu’en attendant, on a déjà besoin de les utiliser quelque part, comme matières premières, tels des ingrédients, de faire des essais de recettes, de poser les mots parce que ça brûle et qu’on doit faire le point avant que ça ne se transforme en incendie. Alors en 2024, en passant à trois lettres par mois sur Substack, autant vous dire que mes réseaux sociaux, j’y ai à peine touché. Et ça m’a fait un bien fou.
J’ai fini par clôturer mon compte Tik Tok sans hésitation. D’ailleurs, je n’utilise plus Tik Tok. Même si je suis Social Media Manager au quotidien et qu’il m’est important de réaliser une veille de ce qui se passe sur les réseaux sociaux (en termes de tendance, notamment), j’ai trouvé d’autres moyens d’y parvenir sans avoir à scroller indéfiniment sur cette plateforme.
J’ai aussi fait le grand ménage de mes posts Instagram : d’abord, j’ai archivé quelques posts, et puis tous, et puis ensuite, non, c’était too-much, alors j’en ai remis quelques-uns en ligne. J’ai joué au ping-pong pendant des semaines jusqu’à décider de ne garder (majoritairement) que des posts liés à l’écriture de mes romans. Ensemble, ils forment un joli album photos qui me permet de me souvenir d’où j’en étais dans mon écriture à telle date et ce que j’ai pu ressentir vis-à-vis de mon écriture à ce moment-là. J’adore retracer cette frise, je me sens à la fois fière et nostalgique quand je la contemple. Peu importe les difficultés traversées, peu importe toutes les épreuves, le résultat de mes efforts est là, publié sous mes yeux. À la rentrée, j’avais prévu de poursuivre cette frise, justement. J’imaginais mon compte Instagram comme un carnet de bord d’écriture qui permettrait de suivre mes avancées autant que mon actu. Puisque je ne veux plus y poster publiquement des choses liées à ma vie privée, c’était une manière de couper la poire en deux ! Mon dernier post sur le sujet date du 2 novembre et il n’est pas très joyeux puisqu’il parle de se sentir nulle quand on écrit. Nice 🤡. Depuis, je n’ai pas eu le temps d’en créer d’autres, mais je réalise surtout que je n’ai pas trouvé la motivation et donc que je n’ai pas cherché à le trouver, ce temps, justement. J’adore poster en dilettante sur Insta, ne plus avoir aucune régularité, ni d’attentes vis-à-vis de cette plateforme. Je crois que j’en ai fait le tour et que ça ne me correspond plus du tout. Quand on a goûté aux joies de Substack, à la profondeur d’écrire une lettre qui demande énormément de temps et de rigueur, difficile de revenir en arrière.
Je n’ai plus Instagram par défaut sur mon téléphone. Je télécharge l’appli dès que je souhaite y aller et je la désinstalle de suite après. Par contre, je l’ai toujours sur mon ordinateur et j’essaie au maximum d’attendre d’être sur mon PC pour aller dessus. J’adore voir ce que les gens que je follow font, prendre de leurs nouvelles, réagir à leurs posts… mais vous savez quoi ? Tout paraît mille fois plus inintéressant et boring sur l’ordi. A méditer.
En 2024, j’ai aussi supprimé mon compte X (que je n’utilisais plus depuis des années), j’ai aussi désinstallé Pinterest de mon téléphone (pour me satisfaire de ce que j’ai au lieu de chercher encore et toujours de nouveaux jolis objets à convoiter *à lire d’une voix très sage*) ainsi que Youtube (maintenant j’y vais en passant par la télé et pour regarder une vidéo bien précise). Je ne vais pas vous mentir, il m’arrive encore d’avoir de vieux réflexes (surtout quand je suis malade et qu’il ne me reste rien d’autre à faire que de scroooolllllleeeeer) pour me vider la tête, mais j’ai remplacé toutes ces distractions par énormément d’écriture (TROIS CENTRE QUINZE MILLE MOTS ON A DIT).
Pour m’informer, je checke désormais très peu les réseaux sociaux (auparavant je suivais à peu près tous les médias possibles sur Insta et Tik Tok, ce qui me permettait d’avoir l’actu à la minute dès que j’ouvrais l’appli… autant vous dire que je les ouvrais BEAUCOUP). Désormais, je suis abonnée à deux médias : Médiapart, depuis plusieurs années maintenant et cette année, j’ai aussi pris pour tester The New York Times (y avait une réduction au printemps !). Pour être honnête, je lis beaucoup moins le second et je n’ai pas réussi à développer l’automatisme de m’y référer. Quand mon abonnement sera arrivé à terme, je pense souscrire à un autre média (et pourquoi pas tester un média différent chaque année ?). Et puisque l’information en temps réel gratuite existe aussi hors des réseaux sociaux (si si !), j’ai téléchargé l’appli de FranceInfo et je consulte régulièrement l’onglet live qui me permet d’être au courant de pas mal de sujets en France et dans le monde à la minute.
Est-ce que mon anxiété par rapport à l’actualité politique et internationale a diminué ? Oui… et non. D’un côté, j’ai beaucoup moins l’impression d’être à fleur de peau en permanence, mais mon inquiétude et ma fébrilité n’ont pas forcément disparu. Bon, j’ai aussi conscience que c’est plutôt logique voire rationnel par rapport à l’actualité à laquelle on doit faire face. Le fait de prendre le temps de lire des articles de fond (desquels je ne retiens pas tout, sans surprise) au lieu de voir passer les mêmes contenus en boucle (parfois violents et traumatisants) me permet de prendre du recul. Non pas dans le sens « je ne peux rien y faire à mon échelle alors ah quoi bon ? » mais plutôt sur les situations actuelles, les solutions qui existent et aussi les discussions que je peux avoir IRL sur le sujet. Je suis toujours aussi en colère et révoltée, j’ai du mal à comprendre comment certaines personnes arrivent à feindre l’indifférence et à se voiler la face, mais je réalise que certaines émotions étaient non seulement très négatives, mais inutiles car elles n’aidaient personne. À part m’épuiser, rien d’autre n’en sortait. Bof, hein ?
Moi qui ai toujours préféré l’écrit à l’oral pour discuter (on ne se refait pas), j’arrive beaucoup mieux à débattre et à argumenter parce que tout est beaucoup plus ordonné dans ma tête. Au lieu d’avoir des tas d’infos qui s’entremêlent en permanence et que j’ai déjà du mal à dénouer de mon côté, j’ai plus confiance et aussi conscience de ce que je raconte et de ce que je formule car j’ai pris le temps de mémoriser l’information avant de la recracher. En gros, je réfléchis un peu plus dans mon coin, à froid, et je trouve ça franchement bénéfique.
C’est la première fois depuis longtemps que je me pose et que je prends le temps de réaliser ce sur quoi je me suis améliorée durant toute cette année. En 2025, je compte fermement poursuivre dans cette voie : appréhender les choses un peu plus « à froid » comme je l’ai fait en 2024. Sans cette prise de recul salutaire, ma santé mentale n’aurait pas suivi. Et si j’ai dit au revoir à ma psychiatre en début d’année, puis à ma psychologue au printemps, c’était pour la même et bonne raison : je ne suis plus dans la réaction permanente, je pars moins au quart de tour pour un rien ; j’ai plus souvent besoin d’avoir la « big picture » pour prendre des décisions quitte à tortiller un peu le sujet dans mon coin. Bien sûr, j’ai encore des progrès à faire et puis, il faut aussi accepter l’idée qu’on ne peut pas tout changer de sa personnalité, que je resterais toujours (très) impulsive et plutôt intense comme meuf (il faut le dire !). Mais je réalise aussi que l’écriture a été aussi présente dans ma vie cette année parce que je lui ai laissé cette place en me débarrassant de tout ce qui était trop néfaste, futile, encombrant, superficiel.
Errer sur les réseaux sociaux en faisait partie. Ruminer mes doutes d’autrice plutôt que d’écrire également. Les deux se nourrissaient l’un de l’autre sans que j’en ai pleinement conscience. Me comparer, passer mon temps à vouloir être au courant de tout, être dans la sollicitation permanente, laisser mon cerveau surchauffer bouffait tout mon temps.
Mais pourquoi, alors que je tire un bilan plutôt positif des douze mois qui se sont écoulés, pourquoi est-ce que le son de cloche n’était pas du tout le même il y a quelques jours à peine alors que je me battais contre ma fièvre et mes amygdales de la taille d’un kiwi ? Pourquoi ma conclusion fut un amer « t’as complètement déconné, meuf. » ?
Parce que je l’ai déjà écrit par ici et je l’écrirais autant qu’il le faudra : l’écriture ne guérit pas. Du moins, pas tout. L’écriture ne sauve pas non plus, en toute logique. L’écriture est ce qu’elle, avec ses travers et ses avantages. Et cette année, j’ai énormément écrit. Trop, même ? J’ai tellement écrit que c’est peut-être le sujet où je n’ai pas suffisamment levé la tête (je répète pour ceux qui n’ont pas compris les deux premières fois où je l’ai écrit : 📣 TROIS CENT QUINZE MILLE MOTS 📣) pour prendre du recul. J’ai écrit encore et encore, sans m’arrêter.
Alors, bien sûr, il y a eu des pauses quand l’écriture a commencé à déborder de partout…. Mais pas suffisamment. Je réalise à quel point j’ai donné du temps et de l’espace à l’écriture, parfois au détriment du reste.
Quand j’étais malade, à observer ma pile de kleenex qui grandissait dangereusement, j’ai pris conscience qu’il y a beaucoup de choses que je voulais faire cette année... Et parce qu’il y a eu l’écriture qui a pris toute la place, et parce qu’il y a eu tout un tas de problèmes de santé physique qui se sont ajoutés, toutes ces choses pourtant simples ont fini par être réduites à peau de chagrin sur les quatre derniers mois de l’année (ce qui représente un bon tiers de 2024). Et je pense que je n’aurais pas dû les sacrifier. Ou plutôt, je pense que si j’avais été plus raisonnable sur cette période, je n’aurais pas eu cette impression d’avoir tout laissé filer entre mes doigts.
Cette année, j’ai le sentiment de ne pas avoir passé assez de temps avec mes ami.e.s et peut-être trop peu aussi avec ma famille. Pourquoi ? Parce que l’écriture.
Cette année, j’ai un peu bougé en France (en Bretagne, à Lyon et en Vendée, notamment), et j’ai fait un voyage à l’étranger (Rome). C’est clairement moins que les années précédentes, moi qui adore vadrouiller, m’échapper vers des pays dont je ne connais rien parfois juste l’espace de quelques jours. Etonnamment, c’est l’année où je n’ai aucune publication de prévue, aucune deadline à respecter, que je ne prends même pas la peine de voyager. Pourquoi ? Parce que l’écriture.
Je grossis le trait, bien sûr. J’ai eu la chance immense de vivre l’expérience des Jeux Olympiques, j’ai aussi vu Taylor Swift deux fois en concert et j’ai pu faire ma groupie à Rock-en-Seine devant Måneskin et The Offspring. Mais justement, ces souvenirs me semblent remonter à trèèèès loin, comme s’ils ne dataient pas de 2024. Comme si à un moment, j’avais décidé que l’écriture allait prendre le pas sur tout le reste et que plus rien n’allait compter. Comme si ma vie devait être mise en parenthèses pour laisser le compteur exploser. Et franchement, je déteste ce sentiment. Je ne me suis pas abandonnée à l’écriture, j’ai juste abandonné tout le reste. J’ai arrêté de faire l’effort de sortir, de prendre des nouvelles, de prendre du temps pour moi et pour les autres. J’ai laissé la bulle d’égoïsme grandir et devenir mon quotidien. Et je déteste quand l’écriture prend cette place-là. Quand il n’y a que ça.
Je déteste parce que ça ne me ressemble pas et ça vide mon écriture de sa substance, de son utilité première. Plusieurs fois on m’a demandé pourquoi est-ce que je ne quittais pas Paris pour aller m’installer dans un lieu reculé où vivre de l’écriture serait possible financièrement (rapport que le coût de la vie serait moins cher). Après tout, puisque mon rêve de gosse est d’écrire et d’en vivre, la solution est à portée de mains, non ?
Mais moi ce n’est pas la vie que je veux.
Moi je veux garder ma vie à Paris, là où je suis née, où j’ai grandi.
J’aime le confort, la tranquillité qu’elle m’apporte à sa manière. Moi j’aime cette ville pour sa profusion, son énergie débordante, le fait qu’il y en ait partout en permanence. J’aime découvrir, rencontrer, toucher, la nouveauté, que ça aille vite, que ce soit intense et puissant encore et encore. Je suis accro à ça. Cette ville me nourrit depuis toujours et je ne m’imagine pas sans elle.
J’ai bien essayé en vivant quelques temps à Rennes. J’ai fini par revenir. J’avais besoin de me sentir perdue dans la foule, portée par le flow. Une personne au milieu de millions d’autres.
Je trouve ça beau, grisant, puissant.
Et sans tout ça, je suis incapable d’écrire. Je suis incapable d’écrire si je ne découvre pas de nouvelles personnes, de nouveaux lieux, de nouvelles œuvres, si je ne vis pas de nouvelles aventures. Je suis une boulimique des souvenirs non pas parce que j’adore me plonger dans le passé mais parce que tout me nourrit, m’inspire, et que pour pouvoir être inspirée il faut que je vive, que j’expérimente, que je me trompe, que je me blesse, que je recommence. J'ai besoin d'être surstimulée.
J’ai beau avoir des fragilités et avoir trop de fois vu la vie en noir, j’adore vivre.
C’est con, mais c’est vrai.
Alors le problème c’est qu’en ne faisant que ça, écrire, au point de sacrifier le reste, au point que lorsque je tombe malade, il ne me reste que ça, écrire à mon bureau, j’en oublie de vivre. Et je sais qu’en poursuivant dans cette voie, mon écriture s’annonce médiocre. Passer sa vie à écrire ne vaut pas le coup si on n’a rien de très intéressant à raconter. Et personnellement, les gens qui n’ont pas vécu grand-chose, je ne les trouve pas très intéressant à lire. Je ne parle pas d’avoir vécu des choses forcément difficiles ou douloureuses. Mais juste d’avoir voulu comprendre ce que c’était d’être humain et d’avoir cherché des réponses à des questions existentielles (parfois en étant complètement à côté de la plaque, et alors ?).
Je regarde mon manuscrit sur les dragons qui m’attend et qu’il va falloir que je le retravaille en deux romans pour cette année 2025. J’ai hâte et en même temps, je vais prendre mon temps. Ces derniers temps, j’oscillais entre 4 à 5 séances d’écriture par semaine. J’ai décidé de redescendre à 3 séances par semaine. L’une se tiendra le week-end, je peux donc l’étendre autant que je veux, je n’aurais aucune contrainte pro.
Je vais aussi diminuer le rythme de cette newsletter. J’ai vu de quoi j’étais capable cette année et j’en suis ravie. Maintenant, il est temps de lever le pied. Je repasse à deux numéros par mois (un tous les quinze jours) avec chaque trimestre, un bilan de mes découvertes des trois mois passés. Le format actuel mensuel “bric à brac” était certes très complet, mais vers la fin j’ai fini par frôler l’indigestion tant il était long et redondant à écrire. J’ai besoin de prendre un peu de hauteur (maître-mot de cette lettre visiblement 😉) et de me laisser le temps de digérer ce que je découvre pour n’en garder que l’essentiel.
J’ai toujours envie d’écrire plusieurs romans par an, oui. J’ai tellement d’idées en tête que ça fourmille, c’est plus fort que moi. Mais je ne sais pas si j’en suis capable et je veux juste essayer au lieu de me mettre la pression de forcément y parvenir. Essayer, c’est déjà bien.
J’essaie de prendre modèle sur les auteurices que j’admire : rares sont ceux qui pondent un bouquin par an, même quand ils en vivent. Être prolifique en termes d’écriture n’est pas forcément synonyme de médiocrité, mais au fond, je sais que celles et ceux dont j’apprécie le travail sont celleux qui mettent du temps car ils le prennent ce temps et ils ne s’excusent pas de le faire, qui ont besoin de laisser reposer, de potasser, de tester. Prendre des risques, changer de direction, tester d’autres styles ça ne peut pas se faire en publiant un nouveau bouquin par an. Enfin… Ça peut, mais pas forcément. Parmi mes auteurices préférés, je n’en connais aucun pour qui ce soit le cas, d’ailleurs. Et pourtant, toutes ces choses-là, je les trouve essentielles pour gagner en confiance et pour avoir une carrière d’artiste dont on peut être fier. Tous ces auteurices cultivent une part de mystère, de pudeur, qui me fascinent. Je les admire pour ça et je ferais bien de m’en inspirer.
📚D’ailleurs, voici mes 11 lectures préférées de 2024, dans l’ordre de découvertes (sur 65 livres lus et terminés) :
Les enfants endormis d’Anthony Passeron
I’m sorry you feel that way de Rebecca Wait
Queenie de Candice Carty-Williams
The girl on the train de Paula Hawkins
Les revenants de David Thomson
L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante (1,2,3 – pas encore lu le 4)
American Predator de Maureen Callahan
Water de John Boyne
Un soir d’été de Philippe Besson
À votre service de Racha Belmehdi
Vous ne baiserez pas de Naya Ali
(mon envie pour 2025 ? lire quelques classiques et me remettre aux essais, deux choses que j’ai arrêtés avec l’écriture des Enchanteresses… affaire à suivre 👀)
Avec un rythme d’écriture nettement plus raisonnable que celui de 2024, j’ai pour seule ambition de me retrouver. Retrouver une meilleure santé physique, d’enfin sortir de ces longs mois en dents-de-scie où je suis tombée malade toutes les trois semaines sans jamais vraiment me rétablir. J’ai prévu de bouger, même si ce n’est pas très loin de chez moi, de me promener, de voir du monde. Bref, de littéralement, remuer de ma chaise.
À 30 ans, je ne suis pas sûre que le rythme aussi sédentaire que je me suis imposée pour réussir à garder le cap en écriture soit bénéfique sur le long terme. Ça fait à peu près deux ans que j’essaie tant bien que mal de me remettre au sport. J’essaie encore et encore de trouver un moyen d’optimiser mes journées pour me dépenser et retrouver un semblant de forme, sans succès. Mais il est temps d’accepter que si je veux vraiment aller bien et ce sur le long terme, je dois traiter le sujet avec sérieux. Le sport doit prendre plus de place et pour cela je dois lui laisser du temps, beaucoup plus de temps que ce que je fais actuellement. Et ce n’est pas en sautillant sur mon tapis de gym entre les murs de mon salon que j’arriverais à me changer les idées et à décompresser après une journée de travail intense et avant une soirée d’écriture toute aussi prenante.
J’aimerais prétendre que je fais tout ça pour devenir “mieux”, mais en fait je crois que je veux surtout devenir “moins” parce que ça rime avec “bien”. Et vous savez quoi ? Écrire ces mots me rend sereine.
Et pour terminer cette lettre, je ne pouvais me résoudre à ne pas vous partager :
🎞️Mes 10 films préférés de 2024, dans l’ordre de découverte (sur 47 films vus au cinéma)
May, december de Todd Haynes
Zone of interest de Jonathan Glazer
All of us strangers de Andrew Haigh
Civil War d’Alex Garland
Vice versa 2 de Kelsey Mann
Le comte de Monte Cristo d’Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte
Le robot sauvage de Chris Sanders
The apprentice d’Ali Abbasi
Anora de Sean Baker
Conclave d’Edward Berger
📺Et mes 10 séries préférées de 2024 (toujours dans l’ordre de découverte) :
Lessons in chemistry
Love & Death
Such brave girls
Masters of the air
Baby reindeer
Samuel
Succession
Insecure
Ripley
Maid
Pour les albums, les podcasts et les documentaires, je n’en regarde pas suffisamment chaque mois pour pouvoir faire des top, n’hésitez pas à vous replonger dans mes vieilles lettres « bric à brac » publiées chaque mois pour retrouver ce que j’ai pu aimer ! 😉
D’ailleurs, il est temps que je vous laisse, j’ai une paire de baskets toutes neuves à aller enfiler ! 👟🏃♀️➡️
Dont l’une à l’heure où j’écris ces lignes HAHAHA
En additionnant la duologie sur les dragons + le thriller + la newsletter
Ma maman a passé Noël avec la même grosse angine que toi (à streptocoque, bactérienne) et elle était vraiment complètement KO, ça déconne pas ce truc là ! J'espère que 2025 sera plus doux y compris sur le plan physiologique !
Cette année j'ai été davantage malade que d'habitude et franchement ça me fait un peu regretter les mesures sanitaires, je rêve que les gens mettent des masques.
Sinon c'était super de lire ce bilan, ça m'a fait un petit déclic pour supprimer Insta de mon téléphone et le regarder seulement sur le PC, histoire de mettre une petite limite (ce qu m'évitera de scroller au réveil...). Hâte de suivre tes aventures d'écriture à ton rythme en 2025
Une newsletter toujours aussi intéressante et pleine de sagesse 💕