Bric à brac de novembre
Livres, séries, films, musique, lifestyle… Tout ce que j’ai découvert, aimé (ou détesté) ce mois-ci.
J’ai terminé ma lettre d’octobre1 en vous soufflant que je sentais que le mois qui arrivait allait être riche en découvertes. Eh bien… je me suis (à moitié) trompée ! Après ma déprime d’octobre2, j’ai cru être remontée en selle grâce à ma nouvelle passion pour la poésie3. Seulement, cette remontada n’a été que partielle, et si mon énergie créatrice fut certes au rendez-vous, c’était sans compter les aléas au niveau de ma santé physique !
J’ai commencé le mois d’octobre avec un rhume carabiné, qui s’est suivi par une contracture musculaire au niveau de la nuque pile durant mes jours de repos… et je termine ce mois avec une belle rhino-pharyngite qui m’a cloué au lit pendant quelques jours. 🤪 À l’heure où je vous écris ces mots, mon nez plein de morve ressemble à une tomate pelée et la poubelle qui déborde de Kleenex repose sagement à côté de mon bureau. 🤧
Visiblement, mon corps a décidé que je n’avais pas d’autres choix que de vivre au ralenti pendant tout ce mois où pluie et neige se sont succédés à Paris !
J’aurais pu profiter de mon état de loque pour rester au chaud et dévorer tous les livres qui s’entassent dans ma bibliothèque... mais il semblerait que la fin de la première version de mon manuscrit sur les dragons4 n’ait pas été le coup de feu pour retrouver mon appétit d’ogresse de lectrice... au contraire. Ce mois a été en dents de scie en termes de découvertes sur… à peu près tous les plans.
Ces dernières semaines ont donc été extrêmement frustrantes voire perturbantes. Il y a quelques jours, je râlais auprès de mon copain car je pressentais que je n’aurais rien de très positif à vous partager dans la plupart des domaines qui composent cette lettre et qui me passionne pourtant. Et puis, avec du recul, je me dis que c’est aussi ça le jeu de ces lettres mensuelles où je vous recommande (ou pas) tout ce qui me passe sous la main : accepter les aléas de la vie, que rien n’est linéaire et qu’il y a des mois plus prolifiques et positifs que d’autres. Ce mois de novembre contraste donc beaucoup avec le mois précédent et nul doute que celui de décembre n’aura rien à voir (je l’espère 🤞) et c’est ça qui rend cet exercice authentique !
Bref, je vous raconte ?
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📚Côté littérature
Peut-être est-ce dû à la fatigue qui m’est tombé sur le coin du museau ces dernières semaines, mais j’ai été incapable de terminer tous les livres que j’ai commencés… un comble ! Chez moi, une panne de lecture dure en majorité 10 jours (et je trouve ça déjà bien long)… cette fois, je n’ai quasiment rien ouvert pendant trois semaines interminaaaables. Je ne parvenais pas à me concentrer ni à me plonger dans ce que je lisais, préférant scroller pendant des heures sur mon téléphone pour mâter des vidéos aussi creuses et inspides qui ne me nourrissaient pas plus.
Pour essayer de combattre cette panne, j’ai donc tenté plusieurs lectures, parfois en simultanée… sans succès (comme un grand sage a dit “quand ça veut pô, eh bien ça veut pô”). Jusqu’à encore quelques jours, j’étais persuadée que j’allais essayer de terminer tous ces romans qui dormaient sur ma table de chevet coûte que coûte. C’est une fâcheuse habitude que j’ai développé depuis l’enfance de mettre un point d’honneur à terminer tout ce que je lis, mais cela ne fait que quelques années que je parviens à me détacher de cette rigueur un peu ridicule. Après tout, je n’hésite pas à stopper du jour au lendemain une série (que j’ai parfois suivi fidèlement pendant des années) que je trouve ennuyeuse sans le moindre remord, alors pourquoi ne pourrais-je pas être aussi impitoyable avec mes lectures ? Cette année, je suis donc pour l’instant à 7 livres “DNF” (did not finish/abandonnés) et je trouve ce chiffre aussi grisant qu’étourdissant.
Par ailleurs, je crois dur comme fer que l’avis qu’on se forge au sujet d’une oeuvre qu’on vient de découvrir est forcément influencé par notre humeur du moment aussi bien en négatif comme en positif.
Or, j’ai remarqué que lorsqu’on déteste une oeuvre (tout simplement parce qu’on est de mauvais poil ou que ce n’était peut-être pas le meilleur moment pour s’y plonger et qu’on aurait plutôt eu besoin d’autres choses à se mettre sous la dent), on aura tendance à nous répondre qu’on pourra toujours la reprendre plus tard afin de la voir sous un autre angle… mais jamais l’inverse ! Visiblement, adorer une oeuvre serait de l’ordre de l’objectif, mais l’inverse un peu moins.
Pourtant, nos avis ne sont jamais neutres, que ce soit de par les valeurs qu’on intègre, nos biais psychologiques ou sociologiques (et donc politiques d’une certaine manière) ainsi que, d’une certaine mesure, notre humeur du moment.
Et quand il s’agit de mes découvertes, j’aime prendre en compte tout ce qui a pu m’influencer dans ma première impression (même si un vilain rhume a fait pencher du mauvais côté de la balance…).
Et si je vous explique tout ceci c’est que j’ai récemment décidé (alors que j’avais prévu à la base de suspendre ma lecture afin de la reprendre plus tard), d’abandonner Intermezzo et de ne pas le reprendre. Le dernier roman de Sally Rooney me faisait de l’oeil bien avant sa sortie. Je me le suis d’ailleurs acheté pour me récompenser de la fin de la rédaction de mon manuscrit… mais force est de constater que je passe complètement à côté, malgré tous mes efforts pour me plonger dedans. 🤷♀️ Et même si ma fatigue et ma déprime d’il y a quelques semaines peuvent jouer un rôle sur ma perception, je suis tout de même allée jusqu’aux cent premières pages… et puis il a fallu que je me rende à l’évidence : non, je n’accroche pas.
J’entretiens une relation très ambivalente avec la plume et le travail de Sally Rooney.
Normal People fut un coup de coeur dès les premières lignes, et je continue d’être dithyrambique à son sujet. Je trouve que c’est un portrait fidèle de la génération millenial ainsi qu’une représentation plutôt juste de nos sociétés contemporaines. Je tique toujours un peu quand je vois passer des Tik Tok qui résument Normal People a une simple romance. Non pas qu’il y ait quoi que ce soit de négatif à ce qu’un roman appartienne à ce genre-là, mais Normal People est clairement un livre profondément politique avant tout. La façon dont l’amour y est représentée est d’ailleurs traversée par des questions matérielles qui sont extrêmement réalistes et pertinentes.
Et je crois malheureusement que je n’ai jamais retrouvé dans ses autres romans ce qui m’a tant fait aimer Normal People : Conversation with friends (paru avant NP mais que j’ai lu après), est un premier roman extrêmement prometteur et dont on sent les prémisses des sujets que Sally Rooney souhaite aborder tout au long de sa carrière. Il n’a pas été un coup de coeur, mais je l’ai trouvé savoureux et d’une profonde sensibilité.
Quand Beautiful world, where are you est sorti, j’étais extrêmement impatiente. Je n’attendais qu’une chose : savoir où est-ce que l’autrice souhaitait nous emmener ! Et j’avoue avoir été à l’époque un peu perplexe par l’arc narratif d’Alice, sa protagoniste principale, qui me donnait l’impression que Rooney avait essayé de s’intégrer à son propre récit… ce qui aurait pu être intéressant si tous les questionnements abordés ne l’étaient pas faits avec tellement de retenue que j’en suis ressortie sans savoir ce qu’elle cherchait vraiment à me dire ou à me raconter. BWWAY, m’a donné l’impression d’effleurer une multitude de sujets sans prendre grand-chose à bras le corps. Dommage… mais ce n’était pas non plus une épreuve pour autant.
J’espérais cependant qu’Intermezzo parviendrait à rattraper ma frustration... raté ! Néanmoins, à la différence de quelques lectrices qui sont déçues de ne la voir aborder que des points de vue masculins, ce parti-pris ne me gêne pas spécialement. J’apprécie comment Sally Rooney dépeint la masculinité, je la trouve d’ailleurs très lucide sur ces questions.
Personnellement, c’est son style d’écriture dans celui-ci qui m’a rebuté au point de me faire soupirer très fort. Peu importe mes avis toujours différents pour ses trois autres roman, une chose revenait toujours : mon admiration pour sa plume d’une grande simplicité, mais d’une justesse absolument désarmante, dépouillée de tout artifice. Un côté un peu brut et en même temps d’une extrême précision. Mais Intermezzo est à des années lumières de l’écriture à laquelle Sally Rooney nous a habitués. Visiblement, la majorité de son lectorat est ravie de la voir prendre ce chemin-là... pas moi. De mon côté, j’ai trouvé une majorité de ses phrases pompeuses dans leur formulation, lourdes voire indigestes. Tout était trop apprêté et m’a donné l’impression de lire une suite de métaphores filées qui tirent en longueur.
Je crois que Sally Rooney se cherche encore (c’est normal et passionnant à suivre), mais je crois aussi ne pas être très réceptive au chemin qu’elle souhaite emprunter. Dommage. Quoi qu’il en soit, j’aurais trouvé une motivation pour 2025 : puisque lire l’histoire de frères semble m’intéresser, il serait peut-être temps que je me plonge dans Les frères Karamazov qui roupille sur une de mes étagères !
Du côté des autres livres abandonnés, je peux vous parler de L’Île des âmes, un roman policier de Piergiogio Pulixi. Au printemps dernier5, j’avais lu L’illusion du mal, qui avait été un coup de cœur tant j’avais été happée par l’intrigue, même si je ne partage pas le point de vue de l’auteur sur les nouvelles technologies (pas bien difficile à deviner). Puis, en octobre6, je vous parlais du Chant des innocents qui, malgré quelques défauts7 m’avait beaucoup plu. Je me disais donc que L’Île des âmes serait un rebond parfait pour me sortir de ma panne… ERREUR ! Si j’ai adoré la plume (clairement plus poétique que dans ses deux autres romans), je me suis énormément ennuyée et j’ai finalement décidé d’arrêter à cent pages de la fin lorsque j’ai réalisé que je ne me souvenais plus de ce que je lisais 💀. Pour faire court j’ai trouvé ça trèèèès long, trooop lent, sans intérêt (trop de fausses pistes qui rendent la lecture pas très fluide) et je n’ai pas aimé les héroïnes sur qui on passe un temps infiniment long pour, au final, pas grand-chose d’intéressant… C’est dommage car je suis plutôt bonne cliente des intrigues policières qui allient lieux reculés et sectes (oui, c’est précis comme centre d’intérêt). Sauf que là, ça a flop.
Après ces deux beaux fails, j’ai décidé de poursuivre par une lecture plus légère. La couverture pop et aciduléede Margo’s got money troubles de Rufi Thorpe m’avait beaucoup attiré… sans compter l’intrigue ! On y suit la vie de Margo, une très jeune femme qui tombe enceinte de son prof et qui doit se débrouiller seule pour élever son enfant… ce qui l’amène à faire quelques choix de vie audacieux (comme s’ouvrir un compte Only Fans). Si j’ai beaucoup aimé le début (l’humour noir, plus qu’une passion, un art de vivre chez moi), j’ai fini par trouver que l’ensemble manquait de structure. C’est très “messy” avec des situations qui nous poussent tout le temps à lever les yeux au ciel et à soupirer fort. Vous devinez où je vais en venir : celui-ci aussi a été abandonné. 🤡 Je suis persuadée que ce roman pourrait cependant faire un excellent film (entre le drame et la comédie), alors nul doute qu’il y aura une adaptation et que je la regarderais.
📺Côté séries
Et puisqu’une panne de lecture n’arrive jamais seule, j’ai aussi fait l’impasse sur les séries (que suis-je devenue ?!) et je n’ai pas visionné grand-chose. Plus sérieusement, depuis le début de l’été on se fait un rewatch avec Geoffroy d’une très longue série (les fameuses en 7 saisons, 22 épisodes de 45 minutes chacune 💀) et on en voit enfin le bout (HALLELUJAH, depuis le temps que j’y fais allusion dans mes lettres “bric à brac”, ça devenait un running gag)… mais nous n’avons donc rien regardé d’autres à côté. Les dernières saisons de mes séries chouchous s’empilent sans compter les nouveautés que je suis impatiente de découvrir… raaah quelle frustration !
J’ai cependant regardé une mini-série true crime (2 épisodes) sur Netflix : Into the fire qui m’a énormément plu. On y suit une mère qui essaie de découvrir qui a tué sa fille alors que tout le monde a abandonné l’enquête. Cela m’a fait un peu penser au film Three Billboards, les panneaux de la vengeance que j’avais vu au cinéma en 2017.
Puisque les true crimes sont parvenus à retenir mon attention, j’ai voulu regarder Who killed Jonbenét Ramsey. C’est une histoire glaçante, que je connais depuis plus plusieurs années (le meurtre d’une Mini Miss du nom de Jonbenét), mais je ne suis pas parvenue à passer le premier épisode. Il existe un documentaire très connu d’ailleurs (Casting JonBenet) et, même si j’ai tenté de le visionner à de multiples reprises, mon attention décroche irrémédiablement au bout d’une quinzaine de minutes… peut-être que ce true crime n’est juste pas pour moi ? En tout cas, je n’ai aucune explication à ce rejet quasi-épidermique.
J’ai également regardé la saison 2 d’”Amour Solitaires”, une série TV disponible sur Arte inspirée du compte Instagram du même nom. La saison 1 n’avait jamais attiré mon attention, mais puisque chaque saison est indépendante des autres et que le casting de la deuxième se compose notamment de Younès Boucif8, je me suis laissée tenter. J’ai beaucoup aimé ces courts épisodes (8 de 30 minutes max chacun), j’ai trouvé les acteurs très bons, les répliques vraiment bien fichues et d’un naturel impressionnant. Par contre, je n’ai pas été hyper fan de la relation entre Maëlle et Saïd, le personnage de Maëlle ne m’a pas du tout parlé (j’ai une personnalité bien plus proche de celle d’Alma), mais j’ai trouvé plaisant de me confronter à d’autres points de vue sur l’amour que le mien.
🎥Côté films (les sorties récentes)
Peut-être que je n’ai pas été très rigoureuse comme lectrice et comme sériephile, mais ce mois-ci fut très studieux en termes de visionnage de films ! En novembre je suis (beaucoup) allée au cinéma, j’ai même pris deux jours de repos en début de mois et j’en ai profité pour aller non pas deux, mais quatre fois en salles : quel plaisir de me lever tôt le matin (tousse avant 10h quoi tousse) et de passer des heures devant un grand écran ! Sans surprise, tout n’a pas été positif, mais c’est le jeu… 😊
En début de mois, je suis allée voir (sûrement) le dernier film de Clint Eastwood (il approche des 95 ans tout de même), Juré n°2. On y suit un homme bien sous tout rapport (Nicholas Hoult) qui découvre lors d’un procès où il est juré qu’il est probablement le coupable d’un meurtre. Un dilemme se pose : doit-il se déclarer coupable alors qu’il n’est pas sûr d’être le meurtrier ? doit-il laisser un potentiel innocent finir derrière les barreaux, même si ce dernier est loin d’être un enfant de chœur ? Je n’avais pas spécialement d’attentes et j’en suis ressortie assez mitigée. J’ai eu l’impression de voir un bon téléfilm du dimanche plus qu’un bon film et la fin ouverte ne m’a pas non plus convaincu. J’ai surtout eu le sentiment qu’on cherchait non pas à me laisser me faire mon avis, mais plutôt à ne pas apporter de parti-pris (le fameux “l’interprétation reste libre” qui au final retombe comme un soufflé). Bref, c’était pas nul, mais c’était pas non plus exceptionnel. C’était… très plat.
J’ai aussi vu The Outrun avec Soirse Ronan que j’attendais avec impatience (j’adore cette actrice). Si j’ai été convaincue par son jeu et par le sujet (l’alcoolisme et plus généralement les addictions, ici chez une femme), le film souffre à mon sens de longueurs. Je l’ai trouvé bien, mais sans plus.
Mon énorme coup de cœur restera Anora. Non mais quelle pépite ! Si je rejoins les avis qui trouvent que le film est empreint d’un male gaze un peu trop omniprésent, ça ne m’a pas empêché de passer un super moment. J’ai adoré les acteurs (le cast est un sans faute), notamment Mikey Madison qui est ma découverte de l’année et Youri Borrisov donc je suis tombée amoureuse (sorry not sorry mais le personnage d’Igor c’est VRAIMENT quelque chose). Le film est grandiose : drôle, émouvant, explosif, très profond derrière ses multiples ressorts comiques. J’ai adoré les personnages, comment ils interagissent entre eux, les dynamiques qui prennent vie sous nos yeux et je n’ai pas vu le temps passer. Je suis ressortie de ma séance avec des étoiles pleins les yeux. Mon seul regret est de n’avoir pas emmené Geoffroy le voir parce que j’aurais tellement voulu partager cette découverte avec lui !
J’ai enfin vu Les graines du figuier sauvage qui est sorti en salle en septembre (tout de même !). On y suit deux jeunes étudiantes qui se retrouvent au milieu des manifestations féministes iraniennes alors qu’elles viennent d’une famille profondément conservatrice. Le film est long (quasiment 3 heures et on les sent passer par moment), mais j’ai beaucoup aimé les sujets abordés (la révolution iranienne, la répression policière, le poids du patriarcat, etc.). C’est un film explicitement politique, qui a le mérite d’exister.
Toujours côté film (trèèès) long, j’ai vu L’amour ouf… et j’ai détesté 🫠. Je trouve même le mot léger par rapport à ce que j’ai ressenti. Je suis sortie de la salle assez en colère, avec l’impression d’avoir perdu mon temps (ce qui ne m’arrive jamais même quand je n’aime pas un film, c’est vous dire !). Le seul point positif est le casting qui envoie du rêve… mais pour servir quel but ? J’ai trouvé ça globalement très mauvais, peu importe par quel bout je le prends. Du côté de l’histoire, c’était long, mièvre, incohérent et cliché. Ici on fantasme clairement sur la pauvreté et les hommes issus des classes populaires si bien que ça m’a mise mal à l’aise. C’est un condensé de violence gratuite, répétitive et sans profondeur. L’enjeu amoureux ne m’a pas non plus touché, je l’ai trouvé juste cringe et superficiel. Côté réalisation, en plus d’être super long, j’ai trouvé ça très fouilli. Les quelques bonnes idées et esthétiques un peu sympas nous sont resservis toutes les dix minutes si bien qu’au bout de la première moitié, je saturais déjà. Quitte à voir un film sur l’amour actuellement en salle, allez voir Anora ! 😉 Et quitte à voir un film qui suit deux ados transis d’amour jusqu’à leur dernier souffle, revisionnez Jeux d’enfants (2003). Le film a peut-être un peu mal vieilli (je ne sais pas, mon dernier visionnage doit dater d’il y a 10 ans), mais au moins il ne dure qu’1h30...
Dans un tout autre style, j’ai beaucoup apprécié L’histoire de Souleymane, qui retrace l’histoire d’un livreur à vélo migrant et sans papier. Le film est assez court et c’est peut-être ça qui le rend percutant : j’ai trouvé qu’il y avait une forme de pudeur et de retenue dans la réalisation ce qui était hyper cohérent avec le parcours du protagoniste principal. Un film dur, mais nécessaire.
Ma curiosité me perdra (🤡) et je suis allée voir Au boulot !, le dernier film de François Ruffin. J’avais beaucoup aimé Merci Patron ! pour son côté jouissif même si on sentait déjà le côté un peu égotiste du mec... dans Au boulot !, cette sensation est décuplée x1000. Ruffin nous répète qu’il ne veut pas faire de tourisme social, c’est pas pour autant que c’en n’est pas. Sarah Saldmann n’apporte pas grand-chose au propos : si c’est une éditorialiste aux antipodes de mes convictions politiques, il est surtout très frustrant d’avoir face à soi une femme au propos aussi creux et superficiel. Elle ne brille clairement pas par son intelligence et ne donne aucun matière à réfléchir. On sent qu’elle est là pour vivre son The Simple Life version frenchie et, après avoir passé les ricanements des quinze premières minutes, on finit par tourner en rond. Ruffin insiste sur le fait de vouloir donner la parole aux plus pauvres et aux plus démunis, mais on ne comprend pas tellement où le film souhaite aller. Bref, je suis sortie perplexe avec l’impression d’avoir vu un film qui était plus du bricolage qu’un documentaire. Dommage !
Enfin, je suis allée voir Gladiator II, seulement pour les beaux yeux de Paul Mescal. J’avoue avoir été très curieuse de le découvrir en jupette dans un blockbuster, lui dont je suis attentivement la carrière depuis que je l’ai découvert dans l’adaptation de Normal People (on y revient toujours, héhé). Bon ben… je me suis beaucoup ennuyé. J’ai trouvé l’histoire vue et revue et la réalisation tout aussi convenue. Mon dieu que c’était long !
🎥 Côté films (les déjà sortis)
Aller au cinéma n’était pas suffisant, j’avais aussi besoin de partir à la découverte de films dont j’entends parler depuis des lustres. 🙈 Puisque le mois dernier nous avons dévoré les épisodes du jeu Loups-garous sur Canal, j’ai profité de notre abonnement ponctuel pour explorer la plateforme.
J’ai regardé Chien de la casse avec notamment Raphaël Quenard à l’affiche et qui avait été encensé par la critique l’an dernier. J’ai beaucoup aimé la façon dont la masculinité (l’amitié masculine plus précisément) y est traitée ainsi que la vie dans un village reculé. J’ai trouvé ça très profond et je comprends les critiques positives.
J’ai aussi vu Les chambres rouges, un thriller québécois sorti en 2023, sur deux jeunes femmes complètement opposées qui enquêtent sur un serial killer au moment de son procès. Je suis un peu restée sur ma faim, mais j’ai trouvé l’ambiance tellement pesante et perturbante que j’en garde un très bon souvenir.
Visiblement toujours lancée dans les thrillers, j’ai vu Misanthrope que j’avais loupé aussi l’an dernier au cinéma. Je ne suis pas hyper fan de Shailene Woodley, mais j’ai laissé de côté mon ressenti (complètement subjectif) pour me plonger dans cette enquête sous haute tension. J’ai passé un bon moment, même si je n’ai pas été aussi happée que toutes les critiques que j’ai vu passer.
Des années que je veux le voir et des années que je retarde le moment du visionnage car je savais que cela serait pénible : j’ai vu Mon Roi (2015) qui m’a crispé de bout en bout et que j’ai trouvé absolument brillant. C’est un film d’une justesse folle sur ce qu’est l’emprise et ce qu’est un pervers narcissique. J’en suis sortie complètement retournée.
J’ai enfin vu La vie des autres (2006), un film allemand se déroulant dans les années 80 où on suit un officier de la Stasi qui espionne un couple d’artistes. J’ai trouvé ça génial, hyper prenant, captivant et assez bouleversant.
J’avais envie de le revoir car je ne m’en souvenais quasiment plus, j’ai maté The Game (1997) et vraiment mais QUEL PLAISIR de bout en bout. C’est juste FOU comme on se laisse happer par l’intrigue et qu’on reste suspendu du début à la fin. Comme quoi, c’est chouette d’oublier des films pour les redécouvrir !
Dans un tout autre registre, je me suis enfin décidée à voir Bridget Jones 3 (2016). Je suis trèèès fan du 1 qui me fait mourir de rire (même s’il n’a pas super bien vieilli sur certains aspects) et je regarde avec plaisir le 2 pour prolonger le plaisir. Lorsque le 3 est sorti et que j’ai appris que Hugh Grant ne serait pas au casting, j’ai décidé que cette suite n’existait pas (oui, je suis une femme très mesurée et tout à fait raisonnable) même si Patrick Dempsey rejoignait l’aventure. C’est une discussion avec une collègue qui m’a convaincu de lâcher un peu du lest. Après 8 ans d’un boycott (que le temps passe vite…) qui n’intéresse personne à part moi, il était peut-être temps de me faire mon propre avis (et j’ai entraîné Geoffroy dans cette formidable aventure). Eh bien PARI REUSSI, j’ai adoré ce troisième volet !!! Je l’ai trouvé beaucoup plus drôle et rafraîchissant que le 2, j’ai ricané de bout en bout et je continue d’adorer BRIDGET ♥♥. Cette femme est tellement drôle et rafraîchissante, quel plaisir de la retrouver à l’écran ! Comme quoi, je suis vraiment une mauvaise langue (qui ça étonne ?). 😇
🎭Côté théâtre
Ce mois-ci, je suis allée une fois au théâtre pour voir la pièce “Reviens-moi” dont j’avais entendu beaucoup de bien. Je ne vais pas vous spoiler le sujet au cas où vous vous décidiez à y aller, mais on y aborde les difficultés que rencontrent un couple, sur un sujet extrêmement bouleversant.
Malheureusement, je crois que ma meilleure amie et moi avons un coeur de pierre, parce que nous avons à peine versé une larme (à la différence de bon nombre de spectateurices dans la salle). J’ai trouvé ça trop rapide pour me laisser le temps d’être émue et j’ai même parfois eu l’impression qu’on cherchait à me faire pleurer en versant dans le larmoyant… ce qui chez moi produit l’effet inverse. Tant pis !
🎙️Côté podcasts
J’ai fait quelques belles découvertes audios et il me tardait de vous les partager !
Commençons par le sujet le moins fun des deux, mais qu’il me semble nécessaire de partager : l’épisode d’Affaires Sensibles sur l’incendie de la tour Grenfell à Londres était bouleversant au point de me plonger dans une rage folle. La tour Grenfell est un immeuble composé de plusieurs dizaines de logements sociaux qui a subi un incendie en 2017. Alors que ce simple accident aurait pu être anecdotique, il s’est transformé en un drame qui a coûté la vie à près de 70 personnes. Les raisons sont politiques et auraient pu être évitées. Je vous recommande vivement de l’écouter.
Sur une note beaucoup plus légère, j’ai écouté Confidences sur copies doubles, un podcast d’Arte en 3 épisodes et qui m’a rappelé mon adolescence de baby rockeuse fan des Plasticines et des BB Brunes. Ayant grandi non pas à Paris, mais en région parisienne (cette nuance a son importance), je n’ai pas totalement la même expérience que celle du podcast, mais j’ai cependant été ado à la même période (à quelques années près) et donc beaucoup de choses ont fait écho à ma propre génération. J’ai adoré ce retour en arrière pétri de nostalgie et je vous le recommande les yeux fermés.
😊Côté lifestyle
Ce mois de novembre fut… frisquet ! Je crois que tous les parisiens se sont fendus d’au moins une story sur la neige qui est tombée… et je trouve ça génial que nous restions émerveillés par une telle météo peu importe notre âge ! Les températures ont cependant pas mal fait le yo yo (avec le dimanche suivant à 17°C 💀) et j’ai trouvé hyper frustrant d’essayer de me projeter dans la période de Noël qui approche alors que la météo n’a de cesse de faire n’importe quoi. Heureusement, mon amie Claire m’a envoyé quelques délicieux biscuits alsaciens faits maison (aussitôt reçus, aussitôt engloutis) qui m’ont aidé à me mettre dans le mood avant le 1er décembre. 😇 Je suis d’ailleurs en pleine finalisation des cadeaux de Noël et j’avoue me creuser les méninges pour réussir à être une Secret Santa à la hauteur… we’ll see !
Avec tout ce froid (certes en dents de scie, mais tout de même présent) et en bonne frileuse que je suis, j’ai officiellement ressorti les pulls, les écharpes et les gants. Je suis une grande partisane de la technique de l’oignon : pour avoir chaud, il faut empiler les couches ! Et comme ce sujet me passionne (oui oui vous avez bien lu), je ne peux m’empêcher de vous partager ❄️mes conseils durables pour un hiver au chaud❄️ :
Je parle beaucoup ici de seconde main, parce que c’est une bonne pratique qu’il me semble essentielle d’adopter. D’un point de vue éthique et écologique, c’est celle qui fait le plus sens, surtout si vous décidez d’acheter des vêtements dont les matières sont issues des animaux (laine, cachemire, soie, cuir,…). D’un point de vue économique, c’est aussi la plus judicieuse. La qualité des vêtements en magasin a énormément baissé ces dernières années, en raison de l’inflation (et parce qu’aussi la majorité des gens n’en ont plus rien à foutre de payer du 100% polyester à des prix démentiels 🫠) et c’est de moins en moins rentable d’acheter neuf. Lorsqu’il ne s’agit pas de la coupe du vêtement, ce sont les matières premières qui sont loin de valoir le prix qu’on vous affiche en caisse. Je sais que pour certain.e.s il est difficile psychologiquement de passer le stade de la seconde main (personnellement je n’ai jamais compris ce problème, tant à mes yeux ce n’est pas la notion de neuf qui est importante, mais bien celle de qualité), mais l’intérieur de votre penderie doit vous suivre (idéalement) une bonne partie de votre vie… et pour ça, il faut privilégier la qua-li-té. Je ne peux pas vous promettre qu’on peut tout trouver en seconde main (les goûts et les couleurs, après tout… sans compter la question épineuse des tailles disponibles), mais ça vaut le coup de regarder par curiosité.
J’ai dans ma penderie quelques vêtements techniques qui me tiennent bien chaud (des sous-pulls, des collants et des leggings thermiques, etc). À l’époque, je les avais achetés chez Uniqlo, mais comme la marque exploite les ouïghours, je n’achète plus là-bas depuis plusieurs années. Si vous avez le budget et cherchez une solution plus éthique, il peut être intéressant de se tourner du côté de Patagonia. Sinon, pour une alternative plus économique, il reste l’incontournable Damart (pas glam’, mais si nos mamies y vont, c’est pour une bonne raison !). Quelques-uns de mes vêtements techniques commencent un peu à s’essoufler après près de 6 ans de bons et loyaux services et aurait besoin d’une rotation un peu plus élargie. Pour l’instant, ce n’est pas encore critique, mais je pense que j’irais voir du côté de Damart l’an prochain ou dans deux ans.
Par-dessus, je n’hésite pas à porter des pulls en cachemire ou en laine ainsi que des pantalons en laine. Ces dernières années, avec l’inflation galopante, les produits neufs en magasins dans ces matières laissent franchement à désirer, avec des % de laine et de cachemire absolument ridicules pour des prix exhorbitants. Et quand on nous propose du 100%, la matière est si fine et la qualité si médiocre que ça ne vaut pas le coup de se ruiner ! Je ne peux donc que vous recommander de traquer les belles marques et les valeurs sûres sur Vinted et de surveiller les bonnes affaires. Vous ne construirez pas votre penderie de belles mailles en une seule saison, mais ce n’est pas très grave : un beau pull dure des années, sans compter que la laine comme le cachemire sont des matières qui respirent qui n’ont pas besoin de passer en machine en permanence (à la différence des matières synthétiques) pour sentir bon donc vous pouvez les reporter plusieurs fois sans souci.
Dans le même genre, j’ai aussi acheté d’épaisses chaussettes en cachemire (qui tiennent encore plus chaud que la laine) et complètement neuves (c’est-à-dire encore emballées) sur Vinted à un prix défiant toute concurrence. On est bien loin des chaussettes Calzedonia (à la composition ridicule), je vous parle ici de 60% de cachemire minimum ! C’est fou comme ça change tout. Comme les extrémités sont hyper importantes quand il s’agit de se protéger du froid, pensez-y. Et il en va de même pour les écharpes et les bonnets (mon chiffre clé préférez étant qu’une écharpe autour du cou permet de retenir 70% de la chaleur du corps, eh oui c’est fou n’est-ce pas) !
Pour les chaussures, privilégiez les matières qui résistent aux intempéries. Si vous portez du daim notamment, pensez bien à l’imperméabiliser au risque d’avoir des mauvaises surprises (et je ne parle pas que de vous retrouver avec les pieds trempés… les tâches à cause de l’eau qui gondole, c’est pas ouf !). Et on ne le dira jamais assez : faites attention à vos semelles. Ces dernières années (toujours avec l’inflation), c’est la partie de la chaussure qui est de moins en moins de bonne qualité. À la moindre météo capricieuse, c’est un coup à défoncer ses chaussures. Alors pensez à fairer durer vos pompes et emmenez les chez un cordonner avant qu’un drame n’arrive.
Enfin, pour ce qui est du choix du manteau, on a tendance à conseiller la laine comme matière principale (minimum 60% de laine, c’est pas mal)… mais en réalité ce n’est pas suffisant pour savoir si un manteau vous tiendra chaud. Le grammage de la laine est également à prendre en compte car c’est ce qui permet de savoir si un manteau est suffisamment épais. En effet, un manteau peut être 100% laine mais très fin, par exemple ! De mon côté, je n’ai pour l’instant qu’un manteau 100% laine qui est moyennement épais, mais qui me convient pour les 3/4 du temps où je le porte car à Paris, il fait vite très chaud dans le métro… et je ne supporte pas l’impression d’étouffer dans un endroit clos dès qu’il y a du monde (oui, je suis une fragile). Néanmoins, je suis partie à la recherche d’un manteau plus épais pour les journées exceptionnellement froides… Je n’ai pas encore trouvé mon bonheur en seconde main, mais je ne désespère pas.
🍽️Et les restos ?
Je n’ai toujours pas réalisé mon transfert de mes adresses Mapstr sur Google (il se peut que j’ai eu la flemme et surtout besoin de me préparer à rentrer plus de 300 adresses dans une nouvelle plateforme💀), mais promis, je m’en occupe en décembre et vous informerais quand ce sera le cas !
Ce mois-ci, je suis sortie malgré les coups de froid et ma nuque en morceaux et j’ai découvert quelques lieux très chouettes :
Je suis passée par la pâtisserie Magnolia dans le XIIe alors que je cherchais un dessert pour un dîner entre amis. C’était très bon, avec des goûts originaux qui ne m’ont pas forcément tous plu, mais que j’ai été heureuse de découvrir.
Avec Geoffroy et des amis, nous avons fait un double-date et sommes allés dîner chez Tanguy dans le Xe, une crêperie dont j’avais entendu beaucoup de bien. J’ai a-do-ré et je suis ravie de cette découverte !
Je me baladais dans le Ier et je suis tombée sur Donatien, une boutique d’éclairs tous plus alléchants les uns que les autres. C’était pas mal du tout, bien sucré et gourmand comme il faut.
En sortant du théâtre, j’ai dîné avec ma meilleure amie chez MomoLa dans le IXe, un restaurant tibétain que je ne connaissais pas et que j’ai trouvé très très bon et que je vous recommande si vous êtes dans le coin.
Toujours avec Geoffroy et des amis, nous avons fait un double-date (eh ui encore un) chez Hébé dans le Ve. J’en avais entendu beaucoup de bien (par nos amis qui y sont déjà allés plusieurs fois et qui étaient ravis de nous le faire découvrir, mais aussi par d’autres personnes) et j’étais très curieuse d’enfin découvrir cette adresse. J’ai trouvé ça bon (je suis ravie de voir autant d’efforts faits pour mettre en valeur la cuisine végétarienne), avec une mention spéciale pour le dessert que j’ai trouvé excellent. Après, je trouve que le prix était un poil élevé par rapport à ce qu’il y avait dans l’assiette (je ne parle pas forcément des portions, mais aussi des saveurs), mais je pense que c’est aussi à cause de l’emplacement (le quartier était touristique).
Enfin, dans un tout autre style, j’ai dîné avec mon amie Pauline chez Mannie, dans le Ier. On voit cette adresse un peu partout sur les réseaux sociaux donc j’avais très envie de la découvrir (eh oui, je suis un mouton 🐑). Si je les ai trouvés un peu radins sur les frites (déso pas déso, mais les frites, c’est toute ma vie), le burger était excellent et je me suis régalée. Une chouette adresse qui ravira les végétariens (et pas que) !
🗞️Côté actu
Royaume-Uni : le système de santé est au bord du gouffre (France Info)
De la pédopornographie sur Internet au viol incestueux : anatomie d’une dérive criminelle (Mediapart) 🔒
Voici quelques lettres découvertes et lues avec plaisir :
Why aren’t we talking about the real reason male college enrollment is dropping ? de Celeste Davis 🩷
The imagined victimhood of conservative women de Jax Preyer🩷
Are you the one who put the circle around cellulite ? de Isabel Mohan
Just delete them de Caoilainn 🩷
The feminine urge to constantly optimize myself de Caoilainn
It’s never over de Eliza Mclamb (tw : tca)
(Re)Lire ma lettre “Bric à brac d’octobre”
(Re)Lire ma lettre “Mais pour qui tu te prends ?”
(Re)Lire ma lettre “Et puis, la poésie”
(Re)Lire ma lettre “Mais pour qui tu te prends ?” (eh ui encore)
(Re)Lire ma lettre “Bric à brac de mai”
(Re)Lire ma lettre “Bric à brac d’octobre”
…que j’ai adoré dans Drôle, une formidable série annulée trop tôt snif snif
J’admire l’exhaustivité de ta lettre ! C’est intéressant car j’ai le chemin inverse du tien avec Sally Rooney. J’ai apprécié Normal People sans plus (mais comme toi, j’y ai vu bien plus qu’une romance), beaucoup aimé le premier, j’ai trouvé le troisième « transitoire » et c’est l’écriture d’ « Intermezzo » qui m’a convaincue de mettre l’autrice dans ma section à lire absolument pour ses prochaines œuvres.
Mais, comme toi, le mois de novembre n’a pas été très propice à la lecture de livres comme de newsletter…Je crois que lire -pour moi- nécessite une certaine humeur et équilibre mental aussi.
Enfin, comptes-tu aller voir The Substance ?
Merci beaucoup for featuring my posts Sophie 💖💖💖