Bric à brac de mai
Livres, séries, films, musique, lifestyle… Tout ce que j’ai découvert, aimé (ou détesté) ce mois-ci.
Si cette (longue) newsletter ne s’affiche pas en entier, tu peux la lire en ligne.
Hello !
J’en parlais avec une collègue, mais c’est fou comme le moi de mai m’a semblé long. En fait, il s’est passé tellement de choses que j’ai l’impression que tout s’enchaînait sans qu’il n’y ait de fin ! Et pourtant, je pense que cette lettre “bric à brac” sera l’une des plus courtes si je la compare aux précédentes. Comme je vous le racontais la semaine dernière, j’ai pris des vacances amplement méritées ☀️.
J’ai pas mal tourné au ralenti autant là-bas qu’à mon retour. 🙈
J’en avais bien besoin et me voilà prise d’une énergie nouvelle. 💪
📚 Côté littérature
J’ai lu 8 livres ce mois-ci, mais je ne vais vous en présenter que 4 car les autres lectures ont été réalisées dans le cadre de mes recherches pour mon thriller et vous comprendriez tout de suite sa résolution si je vous partageais les titres. 😉
Le mois dernier, je vous exprimais ma frustration de n’avoir fait que des lectures en demi-teintes. Fort heureusement, ce mois-ci fut bien plus positif… ouf ! Comme quoi, il suffisait de persévérer.
J’ai commencé le mois en lisant Promise Boys de Nick Brooks. Je l’avais acheté à Londres l’été dernier à cause de la couverture que je trouve super intrigante (et trop jolie). C’est un thriller pour ados (on en traduit assez peu en France, ce qui me frustre beaucoup) et le résumé avait tout pour me plaire : une ambiance dark academia (vous connaissez mon faible pour cette aesthetic) où trois ados d’un lycée d’élite se retrouvent au cœur d’une enquête suite au meurtre de leur principal. Si j’ai trouvé le style d’écriture très fluide, je suis restée sur ma faim en ayant l’impression que l’ensemble du récit avait été survolé. J’aurais voulu en savoir plus, qu’on creuse plus les personnages, leurs pensées, leurs vies,… J’ai donc été un peu déçue, mais je suis sûre qu’un public ado s’arrêtera moins que moi sur ce genre de détails.
La lecture suivante m’a pour le coup vraiment remise dans une bonne dynamique, ce que j’avais perdu depuis plus d’un mois. Eve Babitz est une écrivaine américaine qui a beaucoup écrit ses mémoires et raconté sa vie d’artiste à Los Angeles. Née de parents bohèmes, sa personnalité et son style de vie m’ont parfois rappelé Daisy Jones, l’héroïne du roman éponyme de Taylor Jenkins Reid. Dans Black Swans, elle raconte sa vie de femme californienne artiste dans les années 80/90. Elle a beaucoup d’humour et en même temps, c’est très léger… et c’est cette légèreté qui est fascinante à lire puisqu’à l’époque le monde entier -et donc la société américaine- traverse bien des bouleversements (notamment à cause du Sida/VIH). À la fin de sa vie, Eve Babitz a complètement changé : elle qui était une it-girl qui traînait avec les plus grandes stars de son époque, elle s’est complètement recluse et est devenue très conservatrice (elle soutenait Trump 🤡). Et, franchement, je trouve qu’on “sent” déjà le shift dans ses mémoires. Justement, elle qui aborde tout avec beaucoup de légèreté au point d’être indifférente à la politique, est clairement dans une posture privilégiée et c’est difficile de ne pas le voir (du moins, avec le regard de maintenant). Bref, c’était hyper intéressant à lire parce que ça dit beaucoup d’elle… et de nous.
➡️ Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire un article du NY Times de 2019 “The Eve Babitz revival” (elle était encore en vie à l’époque)
Inspirée par mon séjour à Rome, j’ai décidé d’enfin sortir de ma bibliothèque L’amie prodigieuse d’Elena Ferrante qui dort depuis quelques années sur une de mes étagères. Oui, je sais, ce roman se passe à Naples, mais j’avais surtout envie de lire une autrice italienne durant mon séjour. L’amie prodigieuse fait typiquement partie de ces lectures que je repousse car TOUT LE MONDE l’a lu et j’ai donc très peur de ne pas aimer et qu’on me l’ait survendu. Il n’en est rien. J’ai très vite été happée et j’ai dévoré le roman. J’ai trouvé la plume incroyable et j’ai été complètement immergée dans ce quartier napolitain très pauvre des années 50 où on suit deux jeunes filles qui deviennent amies en même temps qu’elles sont rivales, qui se déchirent comme elles se rejoignent en même temps qu’elles grandissent. Bref, ce fut un énorme coup de cœur et je suis très frustrée car je suis en no buy de livres jusqu’à mi-juillet, mais j’ai très hâte de me procurer la suite (c’est une saga).
On poursuit avec un autre auteur italien puisque j’ai là aussi décidé de sortir de ma bibliothèque L’illusion du mal de Piergiogio Pulixi. Je me suis lancée dans cette dernière lecture à reculons, tout simplement parce que le bouquin fait tout de même 600 pages (et que c’est écrit en touuuut petit). Et puis… je me suis complètement prise au jeu. C’est un excellent page-turner et j’ai été à fond du début à la fin. L’histoire est celle d’un homme qui kidnappe des gens et qui les affichent sur Internet afin de proposer aux internautes de voter pour leur laisser la vie sauve ou les tuer. On a déjà vu ce scénario pas mal de fois dans des séries ou des films, mais j’ai trouvé l’intrigue tout de même originale. Le seul bémol serait sur les messages que tentent de faire passer le roman : c’est clairement technophobe avec un peu un truc de “Internet est un tribunal populaire” et “les réseaux sociaux sont dangereux”, maaaais c’était TELLEMENT captivant et haletant que franchement, je choisis de fermer les yeux. 😁
📺 Côté séries
Je n’ai pas enchaîné les séries ce mois-ci, parce qu’on a décidé avec Geoffroy de nous lancer dans le visionnage intégral d’une série très connue et que cela nous a pris quelques semaines. 😉
Eh oui, j’ai ENFIN vu Succession ! Ouuuui, je sais ce que vous allez me dire : quand on est sériephile, ça fait partie des must-watch et c’est étonnant que je sois passée à côté pendant tout ce temps. En réalité, je ne suis pas du tout passée à côté… j’ai régulièrement vu passer la série sur les réseaux sociaux, mais après l'obsession collective autour de Game of Thrones (où il me fallait éviter les spoilers en permanence *chose très galère quand on bosse sur les réseaux sociaux ahem*), j’ai décidé de m’octroyer un peu de répit. Au fil des années, j’ai donc commencé à redouter de regarder Succession : là encore, j’avais peur d’être déçue et qu’on l’a survende. J’ai donc repoussé en permanence au point de m’imaginer ce qu’elle devait être. Je ne sais pas pourquoi, mais les rares photos que je voyais passer me donnaient l’impression que c’était un espèce de Mad Men des années 2010 mixé à une série du genre Suits. Il était temps que je me fasse mon propre avis.
Regarder les 4 saisons fut très rapides puisqu’elles comportent assez peu d’épisodes (l’un des avantages des séries des années 2010). Geoffroy avait vu la saison 1 (et une petite partie de la 2) durant le confinement et, même s’il avait bien aimé, il n’était pas allé plus loin. Il a donc accepté de recommencer avec moi…
…Et on a ADORE. C’est officiel, cette série rentre dans mes séries pref ! J’ai tout aimé. TOUT, TOUT, TOUT. Les acteurs (tous brillants !), les dialogues (impeccables !), la narration (haletante de bout en bout !). Je ne pensais pas autant rire, m’impliquer, m’énerver, m’émouvoir (aaah, la dernière saison…!) et je n’ai JAMAIS été déçue. Chaque saison est absolument incroyable. J’ai été fascinée par la manière dont les ultra-riches y sont dépeints c’est SI juste, SI intelligent, aucun détail n’est laissé au hasard que ce soit dans le jeu des acteurs, les costumes, les décors, les figurants… mais quelle merveille ! J’y repense encore souvent et mon premier réflexe après avoir terminé la série fut d’aller lire des discussions sur Reddit pour poursuivre mon expérience. Car ce visionnage en fut une ! Si vous vous lancez dans cette série, sachez qu’elle n’a donc rien, mais alors RIEN à voir avec un Mad Men ou un Suits. Franchement, on est plus dans une série satirique à la Arrested Development (quelle joie de découvrir que je n’étais pas la seule à sentir l’influence d’AD !) ou The White Lotus (que j’aime tellement !).
Bref, elle mérite amplement d’avoir été nominée à 60 prix (?!) et d’en avoir reçu 21 !
Autant dire qu’il était trèèèès difficile de passer après cette série. Durant notre séjour en Italie, on a tenté Fiasco, la nouvelle série française Netflix, parce qu’on était pas mal intrigué par le concept (qui m’a beaucoup rappelé le documentaire de 2002 “Lost in la mancha” qui revient sur le tournage maudit du film “The man who killed Don Quixote” de Terry Gilliam). C’était plutôt pas mal, le cast est cool (Pierre Niney ! François Civil !), c’est drôle du genre con-con et les acteurs jouent bien. Ca se regarde vite et y a 2-3 moments où on a gloussé. Après, ce n’est pas non plus la série du siècle (si vous êtes du genre à aimer La Flamme, ça devrait beaucoup vous plaire par contre *perso c’est pas du tout ma came*).
🎥 Côté films (les sorties récentes)
Je suis très peu allée au cinéma ce mois-ci (pas le temps !) et je n’ai pas eu de coup de cœur.
Je suis d’abord allée voir Monkey Man. J’aime beaucoup Dev Patel et j’étais très curieuse de voir son premier film. Malheureusement, j’ai trouvé ça plutôt… mauvais. C’est très brouillon, confus, avec trop d’idées qui s’accumulent. Il y a des très gros creux qui débouchent ensuite sur des grosses scènes de fight bien bruyantes vnr et au final, le tout est hyper inégal. Les personnages féminins sont franchement catastrophiques (on va dire qu’on pourrait résumer grossièrement ça par “la maman” vs “la putain”) ce qui était cliché au possible. Bref, j’ai levé les yeux au ciel plus d’une fois (et Geoffroy s’est endormi car c’était tout de même très long…).
Forcément, il me fallait quelque chose de plus léger pour compenser. Pari réussi avec The fall guy qui allie comédie et action. Y a des cascades, ça explose de partout, l’humour est un peu potache et tout le cast a l’air de bien s’amuser. C’est clairement pas un film très profond (ce n’est pas ce qu’on lui demande) et niveau divertissement, ça fait le taf. J’y allais pour voir Ryan Gosling (quel plaisir de le voir s’emparer de rôles comiques) et j’ai eu la bonne surprise de découvrir qu’Aaron Johnson faisait partie de l’aventure. Cerise sur le gâteau, Ryan Gosling qui se met à pleurer sur All Too Well de Taylor Swift dans sa caisse : j’achète !
🎥 Côté films (les déjà sortis)
En mai, j’ai découvert trois films (très) connus.
Je n’avais jamais vu LA Confidential (1997) et j’avais hâte de me plonger dans ce film policier au casting incroyable. Malheureusement (et j’en suis la première surprise), j’ai vite décroché. Je ne saurais même pas expliquer pourquoi, mais je n’ai pas du tout été convaincue par le rythme et la narration (et ce dès le début). Dommage !
J’ai ensuite pris mon courage à deux mains et j’ai décidé de regarder Voyage au bout de l’enfer (1979). Je parle de courage puisqu’au-delà du sujet (on nous raconte la vie de trois ouvriers qui ont fait la guerre du Vietnam), il dure quand même 3 heures. Eh bien c’était super. Le casting est, là aussi, incroyable (Meryl Streep mon dieeeu 🩷) et l’histoire est captivante. Il traite super bien des traumatismes de la guerre, narre l’horreur, les séquelles des vétérans… bref, je comprends pourquoi il est culte.
On a vu que Boîte Noire (2021) était sur Netflix alors on l’a regardé. Je sais qu’il a rencontré un beau succès au ciné et je ne suis pas étonnée parce que c’est un bon film qui est bien ficelé avec une bonne tension et dont il est dur de décrocher (oui j’ai dit beaucoup de fois “bon”). Néanmoins, je n’ai pas eu de coup de cœur, j’ai surtout l’impression qu’on manque cruellement en France de très bons thrillers et donc que le moindre film plutôt pas mal attire les foules.
🎵 Côté musique
Deux albums que je n’attendais pas spécialement, mais qui ont tout de même attisé ma curiosité sont sortis ce mois-ci : l’album de Dua Lipa, Radical Optimism, et celui de Billie Eilish, Hit Me Hard and Soft. Si j’ai passé de bons moments en les écoutant, je n’ai pas non plus eu de coups de cœur et seulement quelques morceaux ont retenu mon attention. Dommage !
J’avais loupé l’info, mais le groupe de folk Hollow Coves a sorti un nouvel album en mars. Je n’ai pas tout écouté (disons que ma période indie-folk était plutôt il y a 10 ans comme, hum, toutes les petites meufs qui avaient un Tumblr à l’époque), mais j’ai beaucoup aimé leur morceau “On the way” (qui est sorti il y a 5 mois, haha, OUPS).
Enfin, j’ai découvert par hasard le dernier morceau de Charlotte Cardin, '“Lonely with our love”. Je n’écoute pas suffisamment cette chanteuse alors qu’à chaque fois que je tombe sur un de ses morceaux j’adore sa voix ainsi que son univers. Il faut vraiment que j’y remédie ! En tout cas, sa nouvelle chanson est une pépite auditive : sa voix est pleine d’émotions et les paroles sont incroyables. J’adore.
😊 Côté lifestyle
Que d’émotions ce mois-ci ! Je vous en parlais dans l’une de mes premières newsletters, mais cet été j’ai réussi à choper des places pour voir Taylor Swift en concert en France et je n’arrive pas à croire que le Jour-J soit si vite arrivé !
Vous l’aviez peut-être vu passer aux infos à l’époque, mais ce fut la croix et la bannière pour réussir à mettre ces fichues places dans notre panier et pour les PAYER but… we did it ! C’est toute fébrile que je me suis rendue à l’Accor Arena La Défense avec Geoffroy, surtout que pour moi c’était une grande première : je n’avais jamais fait un concert aussi énorme. J’y suis allée le dimanche, sa dernière date à Paris, autant vous dire que je trépignais d’impatience car j’avais vu toutes les stories Insta de mes copines et copains les jours d’avant (😭).
Bref.
Le show a duré plus de 3h (avec Paramore en première partie !) et je n’ai pas vu le temps passer. Tout était : WOW. C’était grandiose, inoubliable, magique. J’ai pleuré 3 fois (oui…) et je suis restée ébahie par la mise en scène. J’étais dans des gradins assez élevés, on avait donc une vue imprenable sur le reste de la salle ainsi que sur l’estrade où il y a pleeeins de choses qui se passent (et pas que côté danseurs !) et c’était génial. La scénographie avait un peu changé par rapport à sa tourné aux US (sans compter les ajouts puisque son nouvel album est sorti entretemps), mais je m’en suis à peine rendue compte car je me suis vraiment efforcée de ne pas trop regarder les Tik Tok sur le sujet afin d’être sûre de ne pas pas me faire spoiler. J’en suis sortie avec des étoiles pleins les yeux. Merci la vie comme on dit ! ✨
Pour ma tenue (car OUI il y avait un dress-code), je suis restée assez soft. Je ne suis pas très fan des paillettes et pas très à l’aise avec les tenues trop excentriques (sans compter que je voulais un max de confort car le show était long !). J’ai donc choisi une mini-jupe en vinyl que j’avais achetée sur Vinted pour une bouchée de pain il y a 4 ans et que je n’avais jamais eu l’occasion d’enfiler : l’occasion était parfaite pour la porter puisqu’elle reprenait totalement les codes esthétiques de son album Reputation qui est mon préféré. Bon, cette jupe Pimkie qui doit dater d’il y a un bon moment car elle s’est un peu déchirée à force que je gigote dans tous les sens (comment ça le vinyl n’est pas une matière très solide ?!). Elle aura au moins servi à quelque chose une fois dans sa vie ! Et pour compléter la jupe, je suis restée très soft : un t-shirt en lin noir un peu transparent (toujours très Reputation 🐍) et qui ne m’a pas tenu chaud malgré la foule alentour et des Vans damiers (on reste dans le thème !) super confortables.🤭
🧩 Et dans un tout autre registre, j’ai réalisé un puzzle ce mois-ci 😎! La photo est juste au-dessus et sachez qu’il m’a donné beaucoup de fil à retordre : j’ai cru m’arracher les cheveux avec ce ciel bleu de malheur donc Geoffroy est arrivé à la rescousse sur la toute fin ! C’est un puzzle de mille pièces que m’a offert ma belle-mère à Noël (si je ne me trompe pas) et j’en ai encore deux autres en attente (reçus à mon anniversaire et offerts par des ami.e.s). Je vous glisse cette anecdote puisque vous aviez beaucoup aimé ma lettre où je parlais de ma passion pour les puzzles ! Celui-ci, comme les autres, fut détruit sans le moindre remord ! 😉
🍽️ Et les restos ?
Ce mois-ci, j’ai surtout fait chauffer la carte bleue à Rome. Je n’ai donc fait qu’une sortie resto à Paris. Je suis allée manger un burger chez Little Baobei aux Halles avec mon amie Claire. J’adore les burgers bao (Siseng, à jamais dans mon cœur !) et celui-ci était pas mal du tout. C’était très généreux, très gourmand, nous sommes sorties en roulant.
➡️ Pour rappel, je partage toutes mes adresses food sur Mapstr.
🗞️ Côté actu
J’ai lu pleins de choses passionnantes… et j’ai complètement oublié de les sauvegarder. 🫠 Promis, le mois prochain, cette rubrique revient !
👋 Je suis Sophie Gliocas, une millenial de 30 ans, qui est née et qui vit (avec son chat et son amoureux) à Paris. Le jour, je travaille dans la communication social media et la nuit, j’écris des livres que vous retrouvez ensuite en librairies.
✉️ Vous lisez une newsletter aux sujets pluriels : j’y parle de mon quotidien d’autrice (mon actualité, ma vision de ce métier, mon rapport à l’écriture), je partage des sujets plus intimes (notamment liés à ma santé mentale et plus généralement, à mon quotidien) et je vous livre aussi mes recommandations (pop)culture et parfois lifestyle.
Wahou encore plein de découvertes !! J'ajoute tout ça à ma liste :)
Un plaisir de te lire en ce samedi matin 🥰
Tu m’a donné envie d’entamer succesion, peut-être quand ma pile a série aura diminué 😇😂