Bric à brac d'avril
Livres, séries, films, musique, lifestyle… Tout ce que j’ai découvert, aimé (ou détesté) ce mois-ci.
Hello,
Vous lisez actuellement la vingt-et-unième lettre de ma newsletter, vous êtes désormais 1970 à me lire ! Un grand merci, votre fidélité nourrit mon écriture et m’inspire au quotidien.
👋 Je suis Sophie Gliocas, une millenial de 30 ans, qui est née et qui vit (avec son chat et son amoureux) à Paris. Le jour, je travaille dans la communication social media et la nuit, j’écris des livres que vous retrouvez ensuite en librairies.
✉️ Vous lisez une newsletter aux sujets pluriels : j’y parle de mon quotidien d’autrice (mon actualité, ma vision de ce métier, mon rapport à l’écriture), je partage des sujets plus intimes (notamment liés à ma santé mentale et plus généralement, à mon quotidien) et je vous livre aussi mes recommandations (pop)culture et parfois lifestyle.
Si cette (longue) newsletter ne s’affiche pas en entier, tu peux la lire en ligne.
Quuuuuoi ?! Le mois d’avril est déjà terminé ?! Je n’arrive pas à y croire ! Ce début d’année est passé tellement vite. 😱 Je profite de ce 1er mai férié pour vous rédiger cette lettre qui revient sur toutes mes recos (ou pas) du mois.
À la différence de mars, j’ai l’impression d’avoir été plus au ralenti. Ce n’était pas forcément conscient ou volontaire de ma part. J’ai eu beaucoup de mal à me concentrer côté écriture, j’ai essayé de me changer les idées autrement, mais pas grand-chose à trouver grâce à mes yeux.
Cela arrive et j’estime que, peu importe mon mood du moment, mon ressenti face aux œuvres que je découvre reste toujours légitime (puisqu’à l’inverse, on pourrait penser que je suis plus clémente quand je suis d’humeur positive, non ?).
Sans plus attendre, voici tout ce que j’ai découvert en avril :
📚 Côté littérature
Alors que j’ai lu 8 romans avec une facilité déconcertante courant mars, j’ai été beaucoup moins assidue et régulière ce mois-ci. J’ai été déçue voire très déçue par ce que j’ai lu et certaines lectures se sont même révélées laborieuses.
Après avoir lu The secret history de Donna Tartt en février, j’ai décidé de poursuivre avec un roman plus récent qui est souvent cité comme faisant partie de la même catégorie (celle des thrillers mystérieux se déroulant sur un campus universitaire *oui c’est précis*). Dans These violent delights, on suit Paul et Julian, deux étudiants de l’Université de Pittsburgh qui se rencontrent dans les années 70. Alors que Julian vient d’un milieu favorisé, Paul est un jeune homme solitaire issu de la classe ouvrière. Le premier est charismatique et populaire, l’autre est réservé et mal dans sa peau. Une amitié aussi toxique que fascinante va se construire entre eux jusqu’à se transformer en une relation destructrice et particulièrement dérangeante. Ce roman est vendu comme un mix entre The Secret History et Call Me by Your Name et je suis en phase avec cette description, même si j’ai aussi retrouvé une vibe un peu à la Saltburn. Les inspirations sont claires et c’est d’ailleurs ce qui m’avait attiré aux premiers abords. Et donc… verdict ? Si j’ai aimé le début du roman, j’ai trouvé qu’il y avait un gros creux au milieu de l’ouvrage et j’ai peiné à le terminer, sans compter que la fin m’a laissé perplexe. Le style est parfois lourd, ampoulé (fun fact, je disais la même chose du premier roman de Donna Tartt… comme quoi), si bien qu’on pourrait comparer ça à de la purple prose.
Après cette déception, j’ai décidé de poursuivre avec un roman de mon auteur préféré (!), le seul, l’unique, le célèbre et talentueux John Irving. Non, je n’ai pas lu tous ses romans et je mets un point d’honneur à prendre mon temps car ses publications se font de plus en plus rares (le monsieur a 82 ans, alors on l’excuse). Je me suis lancée dans l’Epopée du buveur d’eau avec une petite appréhension. Pour être honnête, c’est ma grand-mère (à l’époque où elle se souvenait encore de John Irving) qui m’en avait souvent parlé car c’était l’un de ses romans préférés (de cet auteur, du moins). De mon côté, le résumé ne m’avait jamais vraiment interpelé. Irving est connu pour ses histoires loufoques parfois jusqu’à l’absurde et si son excentricité le rend unique, je sais que certains de ses récits me parlent moins que d’autres. Celui-ci en faisait partie et n’a donc jamais fait partie de mes lectures prioritaires. On y suit Trumper, un type un peu à côté de ses pompes qui doit boire des litres d’eau en permanence, notamment avant de faire l’amour (oui, j’ai prévenu : c’est complètement barré). Si quelques situations m’ont fait sourire, on est loin d’un roman où on passe du rire aux larmes comme il m’a déjà habitué. Bref, comme d’habitude, je suis bluffée par la capacité de John Irving à tout raconter, mais je ne me suis pas attachée aux personnages et encore moins à leur vie.
Ensuite, j’ai décidé de lire Dance of thieves que j’avais acheté il y a plus d’un an (peut-être même deux ?). Je l’ai DNF à regret puisque, très sincèrement, la plume est excellente et agréable… mais je crois que les romans qui s’inscrivent complètement dans le genre fantasy ne sont définitivement pas pour moi. Comme d’habitude, je me perds dans les personnages, les lieux et les enjeux… Au bout de cent pages, j’ai dû me faire une raison. Il ravira mon Emmaus.
Bon. Après ces trois déceptions, j’ai décidé de me jeter pleine d’espoir dans Mercy, Mary, Patty de Lola Lafon, un roman que j’avais offert à ma mère il y a quelques années et que j’ai voulu découvrir à mon tour. Ce roman s’inspire d’une histoire vraie, celle de Patricia Hearst, une riche héritière qui fut kidnappée dans les années 70 par l’ALS, un mouvement armé d’extrême-gauche et révolutionnaire… où, par la suite, elle participera à des actions à leurs côtés. L’histoire est tellement invraisemblable qu’elle a secoué l’Amérique à l’époque et continue d’inspirer pas mal d’œuvres (qui cherchent plus ou moins à coller à la réalité). J’étais donc très curieuse de le lire et… je n’ai pas été emballée. C’est le deuxième ouvrage que je lis de cette autrice (après Une fièvre impossible à négocier), je crois que j’essaie à tout prix de l’aimer, mais que j’ai du mal à accrocher à sa plume. Tant pis. C’est une bonne raison pour continuer de la lire coûte que coûte, je suppose.
Face à ce bilan vraiment pas dingo, j’ai terminé le mois en lisant la BD Il fallait que je vous le dise d’Aude Mermilliod qui parle d’IVG. Je l’ai dévoré en quelques heures, c’était beau et émouvant et ça m'a apporté quelques billes de réflexion sur l’avortement. Comme quoi !
📺Côté séries
Tout n’a pas à être toujours catastrophique ! Côté séries, j’ai été absolument épatée par ce que j’ai visionné. On poursuit même dans la lignée de mars où j’avais déjà fait de belles découvertes.
En 2022, après avoir terminé Ted Lasso non sans tristesse, j’ai proposé à Geoffroy de regarder Welcome to Wrexham, une série-documentaire où on suit les acteurs Ryan Reynolds et Rob McElhenney qui rachètent un club de foot au Pays de Galles. Yeah, I know : WTF ?! Malgré quelques longueurs, on avait passé un très bon moment et regardé jusqu’au bout. J’avais hâte de découvrir la saison 2 qui a un peu tardé à être diffusée. Grosse surprise, j’ai trouvé cette saison 2 encore meilleure que la saison 1. Peut-être parce que les joueurs sont reboostés à bloc, peut-être parce qu’il y a encore plus d’épisodes où on aborde d’autres sujets que le foot, mais j’ai trouvé ça franchement réussi. Mention spéciale aux épisodes 10 (“Gresford”) et 11 (“Yn Codi”) qui m’ont fait verser quelques larmes. Et c’est une personne qui n’aime pas du tout le foot (je ne regarde même pas la Coupe du Monde pour info -oui, même quand on est en finale 😬-) qui vous la conseille !
Au début du mois, je me suis lancée dans une magnifique série d’animation dont absolument tout Internet a parlé : Samuel. On y suit la vie d’un jeune garçon en CM2 dans les années 2000. Etant donné que j’avais 10 ans en 2004 (ouch), ça m'a beaucoup parlé. J’ai trouvé ça souvent très drôle (l’épisode sur les feuilles Diddle est une masterclass), parfois très touchant voire très émouvant. Le propos est hyper juste et m’a rappelé, d’une certaine manière Le petit Nicolas ou encore Les Cahiers d’Esther.
Je repoussais le visionnage depuis plusieurs mois et puis finalement je me suis lancée. J’ai enfin vu Masters of the air et j’ai été émerveillée de bout en bout. Avant de vous parler de cette série, il faut que je remonte un peu dans le temps. Il y a quelques années, j’ai découvert Band of brothers avec Geoffroy. Cette série diffusée en 2001, produite par Tom Hanks et Steven Spielberg, raconte l’histoire des soldats de la Easy Company, une division de parachutistes qui ont combattu durant la Seconde Guerre mondiale. La série s’inspire du travail historique de Stephen E. Ambrose et chaque épisode commence par les témoignages face caméra de vétérans. C’est une série à couper le souffle autant dans sa construction, sa précision que dans les émotions qu’elle procure. J’ai eu un tel coup de cœur à l’époque que je me suis toujours refusée à regarder le second “volet” (en réalité, il n’y a aucune continuité puisque chaque série suit un régiment différent), The Pacific, diffusée en 2010 et toujours produite par Hanks et Spielberg. Pourquoi ? Tout simplement par crainte d’être déçue.
J’ai décidé de sauter le pas pour Masters of the air à cause (ou grâce à ?) du casting de dingo (et parce que les critiques sont dithyrambiques). Cette fois, on suit la 8th Air Force des US Army Air Forces dont la mission était de bombarder l’Allemagne nazie. La série compte 9 épisodes absolument haletants qui m’ont maintenu en apnée tout du long. Les personnages (qui n’en sont pas vraiment puisque chaque soldat a bel et bien existé) m’ont ému, inquiété, rendu admirative. L’intrigue de chaque épisode est un coup de maître en termes de suspense, d’actions, d’émotions et de précision historique. Je ne vais pas m’éterniser sur la réalisation qui est toute aussi magistrale que le reste car je pourrais parler de cette série pendant des heures tant elle est à couper le souffle. Bref, c’est un grand, TRES GRAND, oui. Bon… il ne me reste plus qu’à sauter le pas et à visionner The Pacific, je suppose ?
Après une telle merveille, il était difficile de passer à autre chose et nous avons décidé avec Geoffroy de nous lancer dans une œuvre 100% fictionnelle. Fallout est une série adaptée d’un jeu vidéo, mais comme je ne joue pas aux JV je ne pourrais vous dire s’il est bien ou non. Bonne nouvelle, il n’y a pas besoin de connaître quoi que ce soit à cet univers pour plonger en plein dedans ! La série se déroule dans un monde post-apo et alternatif où on suit plusieurs personnages dont Lucy (Ella Purnell que vous avez peut-être vu dans Yellowjackets) qui essaient de survivre malgré la violence qui sévit un peu partout. J’ai tout simplement a-do-ré. C’est franchement gore, certaines scènes sont très drôles, il y a de très bons twists et j’ai trouvé la critique faite au capitalisme aussi intelligente que bien amenée.
Je garde le meilleur pour la fin, puisque mon coup de cœur ultime reste Baby Reindeer découverte un peu par hasard lors d’un jour off où je cherchais une série à regarder du coin de l’œil. Autant vous dire que j’ai vite changé d’avis et décidé de me concentrer uniquement sur mon écran de télé. J’ai dévoré les épisodes en une après-midi et j’en ai été chamboulée. Baby Reindeer est à cheval entre la fiction et l’autobiographie puisque l’acteur principal (Richard Gadd) raconte son propre vécu. Il y a quelques années, l’acteur fut harcelé par une femme pendant de longs mois. Une histoire terrible qu’il n’a pas signalé à la police immédiatement. Mais pourquoi ? Richard réalise alors que derrière son silence se cache des traumatismes qu’il a enfoui pendant plusieurs années. La série est une sorte de longue introspection de ce qu’il a vécu. C’est brillant de bout en bout. Si on retrouve clairement la patte des britanniques (l’humour est caustique et très sarcastique), on nous confronte aussi aux violences sexuelles avec un regard aussi authentique que troublant. Bref, on est à cheval entre pleins de genres et de registres et c’est très réussi. Richard Gadd se met à nu, offre une performance déstabilisante, un récit honnête et dépouillé de toutes fioritures. Les sujets abordés sont multiples, avec une écriture fine malgré l’épaisseur du discours qui s’y cache. J’en suis ressortie aussi conquise qu’admirative et je pense sincèrement avoir vu la meilleure série de 2024… et peut-être même l’une des meilleures séries des années 2020. Mention spéciale à Jessica Gunning que je ne connaissais pas et qui risque de devenir une de mes actrices préférées.
➡️Et si vous avez vu la série, je vous invite à lire cet article de Stylist : “The internet is missing the point of Baby Reindeer – here’s why”.
Bon, tout ne pouvait pas être parfait et j’ai également DNF (did not finish) quelques séries.
Il y a eu Fellow travelers qui m’intriguait beaucoup (j’adore Matt Bomer). Si j’ai adoré la réalisation, les deux protagonistes principaux, l’intrigue (adaptée d’un livre que je n’ai pas lu)… j’ai trouvé que le rythme était très lent. Au bout du troisième épisode, j’avais l’impression de revoir toujours les mêmes scènes et que rien n’avançait. Or, ça pose un peu problème quand les épisodes durent une bonne heure. Tant pis !
J’ai essayé de m’accrocher à Palm Royale, mais l’ensemble était trop inégal pour que je sois convaincue. Dommage car les costumes sont absolument in-cro-ya-bles.
➡️ Je vous recommande cet article d’Harpers Bazaard sur les choix stylistiques faits par la costumière Alix Friedberg, c’est passionnant !
Avec Geoffroy, on a tenté The gentlemen. J’ai trouvé le premier épisode assez brouillon, l’humour loufoque m’a paru surtout lourdingue... Next.
🎥 Côté films (les sorties récentes)
Ce mois-ci, j’ai vu 2 films au cinéma, ce qui est bien moins que d’habitude.
J’ai abord vu Civil War pour lequel je n’avais pas spécialement d’attente et j’ai a-do-ré. Le film imagine les Etats-Unis en proie à une guerre civile et on suit une équipe de journalistes qui tentent de rejoindre Washington. Je n’avais pas vu Kirsten Dunst dans un film depuis longtemps et c’était un plaisir de la retrouver à l’écran. J’ai trouvé la photographie magnifique : tout est beau, quali, c’est un plaisir pour les yeux de bout en bout. L’intrigue m’a franchement plu, on sent qu’on oscille entre la dystopie et le fantasme (difficile de ne pas remarquer toutes les allusions au climat politique américain de ces dernières années…).
Ensuite, je suis allée voir Challengers que j’attendais avec impatience. Peut-être avais-je trop d’attentes, mais je n’ai pas été aussi convaincue que je l’espérais. Il y a de très bonnes choses, notamment Josh O’connor et Mike Faist qui forment un duo génial, qui fonctionne et qui m’a charmé… mais je suis restée sur ma faim. Il y a un gros creux au milieu du film où j’ai eu l’impression que les scènes se répétaient sans m’offrir quoi que ce soit de nouveau. J’aurais voulu que la relation entre les deux personnages masculins soient plus poussée et creusée. La fin rattrape cependant le reste, ce qui est un point positif. Cependant, j’ai adoré la réal’, on sent que Luca Guadagnino s’est fait plaisir (Geoffroy a trouvé ça un peu prétentieux, mais comme je suis une petite prétentieuse, je suppose que ça fait sens !!)
🎥 Côté films (les déjà sortis)
Depuis le temps, vous savez que j’adore découvrir ou redécouvrir des films en dehors de ce qui passe au ciné.
D’abord, il y a eu American Psycho (2000) qui était un plaisir du début à la fin. Je ne crois pas l’avoir dit par ici, mais le roman m’a toujours laissé perplexe. Je trouve qu’il a très mal vieilli et le travail de Bret Easton Ellis ne m’intéresse pas plus que ça… à la différence du film où sent qu’il y avait besoin d’une femme derrière la caméra pour qu’il traverse les époques. Sorry not sorry.
Après Challengers au ciné, j’ai décidé de découvrir Battle of the sexes (2017). Il semblerait que je sois dans un mood “tennis” et peut-être que mon thriller qui se déroule dans ce domaine joue un rôle haha ! Je ne connaissais pas du tout ce match historique jusqu’à il y a quelques mois et ce grâce à un épisode de la série Minx. C’est donc hyper intriguée que je me suis documentée sur le sujet et que j’ai décidé de regarder le film où Emma Stone et Steve Carrell partagent l’affiche. Si la retranscription de l’histoire est un peu cousu de fil blanc, j’ai beaucoup aimé le jeu des deux acteurs et l’ambiance. Une bonne surprise.
🎧 Côté podcasts
Alors que le mois dernier je peinais à écouter des podcasts, j’en ai dévoré un en entier ce mois-ci ! Croyez en vos rêves, haha. J’ai découvert Scamanda par hasard (je ne sais même plus comment) et j’ai été très vite happée.
Scamanda est un podcast addictif qui raconte l’histoire d’une blogueuse qui a fait croire qu’elle avait un cancer en phase terminale afin d’arnaquer les gens (sur Internet et dans la vraie vie). L’histoire est juste d i n g u e et j’ai été incapable de lâcher !
Vous l’aurez compris, je ne suis pas du tout incollable côté podcasts, mais il y en a tout de même quelques-uns qui m’ont beaucoup plu ces dernières années. Voici donc une liste de mes préférés. Je pense que les podcasts addicts les connaitront déjà tous haha, mais tant pis.
S-town : un podcast qui revient sur l’histoire d’un meurtre dans une petite ville. C’est fascinant, hyper prenant et la fin est super émouvante. Je sais qu’il est culte dans le monde du podcast et je comprends pourquoi : il aborde pas mal de sujets et la fin est très déstabilisante. (en anglais uniquement, mais il existe les scripts en ligne)
Dirty John : un podcast de true crime qui raconte l’histoire de Debra Newell, une mère célibataire qui a entamé une relation avec John Meehan… un homme bien sous tout rapport jusqu’à ce qu’il se révèle aussi manipulateur que dangereux. La série a eu une adaptation Netflix qui est pas mal du tout. (en anglais uniquement)
Qui est Miss Paddle ? : derrière le sujet “léger” des réseaux sociaux, un podcast hyper fort sur une relation d’emprise. J’avais beaucoup aimé la façon dont il est construit et dont le sujet est amené.
Sweet Bobby : l’histoire de Kirat Assi qui, pendant 8 ans, a entretenu une histoire d’amour virtuelle avec… un catfish. Chaque fin d’épisode donne envie de se jeter sur le suivant. (en anglais uniquement)
Et Scamanda, donc. 😉 (en anglais uniquement)
🎵 Côté musique
Hahaha ! Je savais que vous l’attendiez avec impatience ! 👀 Mais qu’ai-je donc pensé du nouvel album de notre Taylor préférée ? Moi qui trépignais depuis février, j’ai été ravie de pouvoir l’écouter… J’avais de grosses attentes et, compte tenu de l’esthétique présentée en photos (ainsi que l’intitulé), j’espérais retrouver les vibes de Folklore et d’Evermore. À ce niveau-là, j’ai donc été assez déçue puisque même si l’album est loin de la tonalité pop qu’on retrouve dans la majorité des albums de Taylor, il n’est pas non plus dans la lignée de ses albums parus en 2020.
Comme son nom l’indique, on est ici plus dans un album où les morceaux sont presque des… poèmes. Les textes sont intimes, un peu comme les pages d’un journal intime, parfois même très brutes. De ce côté-là, j’ai trouvé ça hyper intéressant et certains titres ont vit gagné mon cœur. Cependant, je n’ai pas été convaincue par les mélodies. Côté instru, l’ensemble manquait de… saveur. L’album comprend tout de même 31 morceaux (?!) ce qui est très long et, musicalement parlant, je le trouve globalement répétitif voire fade. Il y a tout de même des morceaux qui sont des coups de cœur et que je prends plaisir à écouter voire à réécouter (oupsie), mais j’ai préféré les ajouter en favoris et me concentrer sur eux car la majorité me parle moins.
Les voici :
My Boy Only Breaks His Favorite Toys ;
I Can Do It With A Broken Heart ;
Fortnight ;
Down Bad ;
Florida!!! ;
The Manuscript
Si vous avez écouté ce nouvel album, je serai très curieuse de connaître votre avis, encore plus si vous êtes une Swiftie !
Et, à l’heure actuelle, voici mon classement de mes albums de TayTay (de mon préféré à celui que j’aime le moins) :
Reputation
1989
Red
Folklore
Evermore
Lover
Midnights
The tortured poets department
Fearless
Speak Now
Taylor Swift
😊 Côté lifestyle
Comme on dit : en avril, ne te découvre pas d’un fil !
J’ai acheté ce t-shirt il y a quelques mois et j’attendais le printemps pour le porter. Son gros logo Ralph Lauren me faisait furieusement penser à un pull que porte Charlotte York dans la série Sex & The City et ce détail a peut-être influé ma décision de passer en caisse. 😉
La mi-saison étant le moment parfait pour ce genre d’accessoires, j’abuse et abuse des foulards. J’en ai d’ailleurs acheté un super joli de la marque Bëlleme que je ne connaissais pas du tout et maintenant je les veux tous.
Le mois a visiblement été très long car j’ai découvert beaaaaucoup de nouvelles adresses.
J’avais complètement zappé de vous en parler le mois dernier donc faisons une pierre deux coups : avec Geoffroy on est allé déjeuner chez Momo’s House qui propose des plats tibétains et népalais. C’est bon, sans chichi et très abordable. Attention par contre car le lieu est minuscule et juste à côté du Grand Rex donc il peut y avoir foule entre deux séances (et la plupart des clients prennent à emporter).
Maintenant que j’ai réparé cette terrible erreur (haha), voici où j’ai déjeuné ou dîné pour la première fois ce mois-ci :
Il y a d’abord eu la Crêperie Bertine, dont j’entendais beaucoup de bien depuis un moment. Avec Geoffroy, on a profité d’un samedi midi ensoleillé pour s’y rendre. Les galettes valent carrément leur réputation, tout est bon et savoureux, sans compter le staff qui est hyper chaleureux. Seul bémol, je trouve ça un poil cher pour des galettes, mais bon... On s’est régalé alors je les pardonne sans hésiter. Je suis ensuite allée dîner chez Dimdimsum avec mon amie Mélanie. J’ai dévoré de supers bonnes nouilles de riz avec des légumes et d’autres petits plats à partager. Je suis sortie repue et ravie.
Quelques jours plus tard, j’ai retrouvé ma meilleure amie Manon chez Sweetea’s, un resto coréen dans le XIIIe. Il est impossible de réserver et nous avons été un peu surprises puisqu’il nous avait assuré au téléphone qu’il y aurait de la place… et nous avons dû faire la queue à l’entrée. L’attente n’a finalement pas été trop longue et j’ai beaucoup aimé mon plat. En dessert, nous avons partagé un bingsu à la fraise qui était délicieux. J’ai a-do-ré. Visiblement, j’avais très envie de manger coréen ce mois-ci puisque j’ai dîné quelques jours plus tard avec mon amie Pauline chez bimbim house, un spécialiste du bibimbap dans le IIe. C’était top !
J’ai également dîner chez Pizzeria Popolare, un resto du groupe Big Mamma. Sans surprise, les pizzas étaient très bonnes. Je trouve juste l’ambiance pas ouf pour dîner puisqu’on est entassées sur de longues tables avec tout un tas d’autres personnes et ça manque un peu d’intimité. Pour moi c’est clairement plus une ambiance de pause dej’ en semaine.
La semaine suivante, je suis allée chez Sourire Tapas dans le Ve, avec deux de mes meilleurs amis. Ecoutez, c’était une très bonne surprise. J’avais vu passer cette adresse de bar tapas sur Tik Tok et j’ai tout aimé : les plats à partager, les boissons, l’équipe adorable (qui a réussi à nous placer alors qu’il faut réserver… oups). Bref, au top.
Qui dit avril dit Pâques dit… chocolats ! 🍫 Mes parents nous ont gâtés et j’ai dévoré pleins de petites douceurs devant la télé avec Geoffroy à mes côtés. On a eu de l’incontournable comme Alain Ducasse et d’autres chocolatiers que je n’avais jamais eu l’occasion de goûter : Alléno et Rivoire et Jean-Paul Hévin. Tout était délicieux. Les trois sont à Paris dans le VIe, pour info.
Et pour conclure ce mois qui a ravi mes papilles, je suis allée chez Jay’s Pizza avec Geoffroy. Je voulais tester cette adresse, lui aussi, et on l’a découvert au détour d’une conversation… donc on y est allé quelques jours plus tard, haha. Les pizzas se mangent à la part et valent le détour. Pour parfaire ce bon déjeuner, on s’est ensuite dirigés vers un Bo&Mie où on a pris plusieurs desserts. J’ai trouvé que nos pâtisseries étaient un peu étouffe chrétiens, mais je dois dire que leur kouign-amann était à tomber, ça a clairement rattrapé le reste.
🍽️ Pour rappel, je partage toutes mes adresses sur Mapstr.
Aucun article de presse n’a particulièrement retenu mon attention (ça arrive !) donc je vais m’arrêter ici.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout !
Sophie G.
Chouette de te lire, j'aurai notamment appris ce qu'est la purple prose et découvert les jolis foulards Bellemme (je me disais récemment que ça faisait bien longtemps que je ne m'étais pas offert de nouveau foulard !). Je note aussi quelques unes de tes adresses :)
Super, merci pour toutes ces recommandations, j'ai trouvé de quoi compléter ma liste !
The Secret History est mon roman préféré, donc bien sûr que je vais de suite commander These Violent Delights, je n'avais jamais entendu parler de ce livre.
Et je vais télécharger Scamanda, je suis toujours en recherche de bons podcasts.
Ces derniers mois j'ai bien aimé Bear Brook, Bone Valley et In The Dark. Mais rien qui se rapproche de S-Town, le meilleur podcast de tous les temps, mais d'une tristesse ! J'y repense souvent d'ailleurs.