5 leçons apprises cet été et bric à brac estival☀️
I’m back ! Je reviens avec mon traditionnel récap de début de mois, cette fois-ci estival : Jeux Olympiques 2024, livres, séries, films, lifestyle… voici tout ce que j’ai découvert, aimé ou détesté
Si cette (longue) newsletter ne s’affiche pas en entier, tu peux la lire en ligne.
Toc. Toc.
Hé ho ?
Y a quelqu’un ?
👀
…Vous êtes encore là ?
Aaaah.
Ouf !
Ça fait longtemps, pas vrai ?
Enfin, non.
Pas vraiment.
Juste deux mois.
Huit petites semaines.
Pour moi, ça a eu un goût d’éternité (au moins !).
J’espère que vous allez bien et que l’été vous a permis de vous reposer ! ☀️
Lorsque j’ai envoyé ma dernière lettre le 3 juillet (mon bric à brac de juin, d’ailleurs !), je vous prévenais que cette newsletter serait en pause jusqu’au 1er septembre. Bien que je déteste la météo de cette saison (oui, vous n’y couperez pas, je le préciserais tous les ans au cas où ceux du fond n’aient pas encore compris 😈), il faut admettre que cette période qui tourne au ralenti est idéale pour souffler un peu.
Au début, ce n’était pas prévu.
J’avais justement envie de vous accompagner durant votre été avec un concept trop chouette qui mûrissait dans un coin de ma tête depuis plusieurs mois. Et puis le climat politique anxiogène, la colère et la frustration qui en ont découlé, le tout couplé à une fatigue accumulée au fil des mois (ah, le travail…) ont eu raison de moi.
Au lieu de me forcer à proposer un contenu tiède qui n’aurait pas vraiment ressemblé à ce que j’avais en tête, j’ai préféré partir. Tant pis, je garde ce concept pour l’été prochain (patience !😇).
Au début, vous m’avez manqué.
Beaucoup.
Quand on passe plusieurs heures par semaine à écrire à raison d’un rythme de publication de trois fois par mois, le manque se fait sentir rapidement.
Dans quelques jours, cette newsletter aura un an et il sera d’ailleurs l’heure du bilan, des leçons apprises en douze mois (et ce que je peux vous en partager), mais aussi de ce que j’imagine pour la suite. J’ai vraiment hâte de me poser pour vous raconter tout ce qui m’a traversé durant cette année à me tenir à cet exercice, mais nous n’y sommes pas encore !
Et si au début de ma pause j’avais du mal à ne pas penser à ma newsletter, le temps a fait le reste et…
… et puis j’ai pu souffler, je vous ai laissé dans un coin de ma tête sans remord et je me suis occupée autrement.
Si bien que courant août, je ne savais plus trop si j’avais envie de reprendre cette newsletter. 😶
L’impression que tout cela n’avait plus trop de sens, que mes lettres qui me tiennent tant à cœur n’avaient peut-être que peu d’intérêt et qu’il valait mieux que je mette mon énergie autre part.
J’ai eu honte.
Un peu.
Beaucoup.
Après tous ces mois à être aussi assidue et appliquée, voilà que la flemme prenait le dessus !
💡Leçon n°1 : l’habitude est une adorable petite créature qui a besoin d’être nourrie et choyée sinon elle se laisse mourir dans son coin.
J’ai vu le compteur d’abonnés continuer d’augmenter alors que je ne postais rien et ça m’a fait peur. Des personnes de tous horizons (lecteurices, auteurices, scénaristes, journalistes et… juste des gens curieux) qui se sont abonnés sans, je suppose, vraiment savoir ce que je raconte, c’est-à-dire mon métier d’autrice (un peu), d’écriture (souvent), mais surtout de la vie en général parce qu’au fond c’est ça mon moteur pour écrire peu importe le genre dans lequel je m’inscris : ce qui nous entoure, ce que je comprends et apprends de moi et des autres, de l’intime au politique, du réel au magique, de l’insolite à l’ordinaire, de la poésie à l’horreur, de l’ennui au soubresaut qui nous éveille. Il est donc encore temps de vous désabonner si cela ne vous intéresse pas (promis, personne ne vous en voudra et surtout pas moi 💀).
À l’heure où les réseaux sociaux fonctionnent beaucoup par niche spécifique et où on promet des conseils pratiquo-pratiques pour attirer et fidéliser les gens, j’ai toujours peur que cette logique algorithmique finisse par déteindre sur mon petit havre de paix qu’est cette newsletter où j’essaie à tout prix de laisser de côté ces règles qui confinent parfois à l’absurde.
Mais j’ai décidé de revenir puisque, visiblement, ce petit feu qui m’anime n’est pas décidé à s’éteindre.
💡Leçon n°2 : l’envie d’écrire finit toujours par surpasser le reste. Toujours.
Pendant huit semaines j’ai vécu à un rythme différent, j’ai savouré un été atypique qui restera (je l’espère) très longtemps ancré en moi.
Et peut-être que c’est aussi le cas pour vous.
Pour une fois, je vais déroger à mes habitudes et je ne vais pas commencer par mes recommandations culturelles, mais plutôt par le quotidien et comment j’ai occupé ces deux mois où je suis restée à Paris.
Ce que j’ai fait cet été ? Je suis restée à Paris. Et vous savez très bien pourquoi. 😉
Si vous me suivez depuis un certain temps, vous le savez déjà, mais je pars assez rarement en vacances en juillet et août. Au-delà de cette météo étouffante que j’exècre au plus haut point, je fuis aussi les lieux bondés et bruyants qui sont pris d’assaut en cette période. Je profite de ne pas avoir d’enfants pour poser mes congés lorsque tout le monde revient. J’évite ainsi le tourbillon de la reprise et je souffle en décalé (et puis j’adore l’ambiance au bureau en été, je suis bien plus tranquille pour bosser). Financièrement, ça a aussi de gros avantages économiques puisque, sans surprise, la saison se termine. La première moitié de septembre est donc mon moment idéal pour me reposer. D’ailleurs, à l’heure où je vous écris, je termine ma première semaine de vacances (j’en ai posé trois consécutives cette année, une grande nouveauté !) et je ne suis toujours pas partie. Et pour les prochaines semaines, je vais faire quelques A/R entre Paris et deux villes en France, mais ça reste assez chill.
Mais vous vous doutez que même si je déteste l’été, passer ces deux derniers mois à Paris n’a pas été de la torture…
…Parce qu’il y avait les Jeux Olympiques.🔥
Je me souviens très bien de la première fois que j’ai découvert les JO. J’avais 10 ans, c’était en 2004, et ils se déroulaient à Athènes. Dans mes souvenirs, j’ai l’impression que les deux semaines de compétition en ont duré huit et que ça m’a occupé tout l’été. Je me vois encore installée dans le salon à côté de mon papa, à découvrir les compétition d’athlétisme et de natation qui sont restées jusqu’à aujourd’hui mes préférées (cette information est importante pour la suite de cette lettre 😉), à me prendre de passion pour des disciplines qui m’intéressent peu en dehors des JO (gym, escrime, judo, équitation plus récemment). Je me souviens de ma joie lorsque Laure Manaudou a raflé la médaille d’or et de mon admiration pour Emilie Le Pennec, si jeune et si talentueuse !
Au fil des années, mon intérêt pour les JO n’a pas disparu, même s’il y a eu des années qui m’ont laissé un goût amer au point que j’ai pu les bouder. Je pense à Pékin en 2008, où j’avais alors 14 ans et où les violences au Tibet m’avaient beaucoup choqué. Et puis il y a aussi eu à Rio en 2016, avec l’expulsion et la destruction de favelas qui ont entraîné des morts et qui m’ont beaucoup questionné sur ce qui se cache réellement derrière les messages de paix et de cohésion que veulent transmettre les JO.
En grandissant puis en vieillissant, je mesure de plus en plus les problèmes que posent les JO autant d’un point de vue économique, écologique que politique. Alors, bien sûr, on fait des efforts pour tendre vers le mieux, mais il y a encore des tas de choses qui ne vont pas et les JO de Paris l’ont prouvé comme ceux d’avant. On peut citer les réquisitions des logements CROUS, les expulsions des SDF, les ouvriers sans papier qui ont été exploités illégalement sur des chantiers de JO, les prix délirants pour assister aux épreuves les plus convoitées et qui n’ont vraiment pas rendu ces JO accessibles, ou même tous les efforts financiers qui ont été déployés pour que les transports en commun fonctionnent de manière fluide sur toute cette période… alors que l’état des métros et des RER parisiens sont de plus en plus catastrophiques tout le reste de l’année. Et ne parlons pas du manque d’accessibilité pour les personnes handicapées (un comble quand on accueille les Jeux Paralympiques).
Pour être franche, je n’étais pas particulièrement enthousiaste à l’idée de ces JO à Paris. En plus de tout ce que je viens de lister en amont, le contexte politique tendu (autant à l’international qu’à l’échelle nationale) ne me rassurait pas en termes de sécurité et je n’arrivais pas à être enjouée à l’idée qu’un événement aussi historique ait lieu dans ma ville. Mon amoureux Geoffroy (qui est généralement moins pessimiste que moi) est cependant parvenu à me motiver un peu sur les dernières semaines qui ont précédé. Nous aurions pu faire comme tout un tas de nos collègues et proches et déserté la ville, mais on a vite senti que Paris serait totalement vide (puisque tout le monde disait vouloir partir !) et s’il y a bien une chose qu’on trouve de positif en cette saison, c’est de pouvoir profiter de la capitale quand il n’y a pas un chat. Le mois d’août n’est jamais très peuplé, ça ne changera pas grand-chose à nos habitudes, alors peu importe mes appréhensions, j’ai préféré rester chez moi en full-télétravail.
Et puis…
Quinze jours avant le début des JO, une collègue m’informe qu’elle a pris des billets pour aller voir l’athlétisme et qu’il reste pas mal de places. C’est vrai que depuis quelques semaines les stations de métros sont truffés d’affichages publicitaires qui nous informent qu’IL RESTE ENCORE DES PLACES, N’ATTENDEZ PLUS !! Mais je n’ai pas eu le cœur à regarder les tarifs car j’avais été rebutée par les prix au moment de l’ouverture de la billetterie. Tout partait trop vite, je ne comprenais rien aux packs et certains tarifs donnaient plus envie de tourner de l’œil qu’autre chose. Je décide de regarder par curiosité et je finis par craquer pour moi et pour Geoffroy : je prends des places pour la dernière soirée d’athlétisme, un événement stratégique puisqu’on ne verra que des finales.
Et je crois bien que c’est la meilleure idée que j’ai eu.
Nous avons visionné la cérémonie d’ouverture avec quelques doutes sur ce qui nous attendait (nous n’étions pas les seuls haha)… et nous avons été (comme l’écrasante majorité des spectateurices) absolument bluffés et charmés par le spectacle. Je n’ai pas forcément aimé tous les tableaux (certains étaient un peu longuets à mon goût), mais j’ai adoré l’ensemble, les messages qui ont été portés tout du long et les choix artistiques de Thomas Jolly.
Cette cérémonie était grandiose, à l’image des quinze jours de compétition où nous avons suivi au maximum les épreuves, où les athlètes ont brillé et excellé (notamment les français.e.s !). Alors, bien sûr, ces épreuves ont été aussi l’occasion de rappeler que tous les athlètes ne sont pas traités de la même manière et que, comme pour n’importe quel autre sujet, le sport reste politique. Je pense à la boxeuse Imane Khelif qui fut traitée injustement par ses adversaires et je pense aussi aux scandales de dopage qui continuent de créer des tensions entre les sportifs.ves. Avec Geoffroy, nous ne nous sommes pas aventurés au Club France (trop de monde), mais du peu que nous sommes sortis (mes peurs irrationnelles d’un danger imminent n’ont pas disparu en un claquement de doigts), nous avons adoré le Paris désertique, mais joyeux et accueillant, dans lequel nous nous sommes promenés.
Pendant ces quinze jours, j’ai vécu en apnée jusqu’au Jour-J, celui où nous allions pouvoir assister à une épreuve de nos propres yeux. J’étais très stressée à l’idée que tout ne se passe pas comme prévu (un drame, une annulation, un imprévu…) et je ne vous cache pas que les nuits qui ont précédé le soir tant attendu, j’avais énormément de mal à dormir… but WE DID IT !
Le 10 août, nous nous sommes rendus au Stade de Saint-Denis avec des dizaines et des dizaines d’autres milliers de personnes. L’ambiance était absolument folle. Voir des gens d’autant de pays différents se réunir pour encourager des athlètes est un sentiment très étrange, à la fois beau et émouvant. J’ai un peu pleuré avant le début des épreuves parce que je n’arrivais pas à réaliser que la petite Sophie qui, à 10 ans, découvrait les JO d’athlétisme à la télé, était en train de vivre un moment aussi exceptionnel. J’ai passé quatre heures absolument dingues où j’ai hurlé à m’en décroché la voix, où j’ai applaudi à m’en brûler les mains, où j’ai sauté partout et eu un sourire jusqu’aux oreilles du début à la fin. Et, cerise sur le gâteau, Cyréna Samba-Mayela a remporté une médaille d’argent 🥈, la première et seule médaille que nous avons eu cette année en athlétisme ! Je n’y croyais plus et pourtant, ça s’est passé sous mes yeux et quel moment ! Rien que d’y penser, j’en ai encore des frissons.
Pour terminer cette belle soirée, nous sommes même allés voir la vasque flotter dans le ciel (c’était beau !) et nous avons un peu suivi les participants au marathon de nuit qui passaient dans le quartier.
💡Leçon n°3 : il faut savoir vivre le moment présent.
J’ai proposé à Geoffroy qu’on aille aussi assister aux Paralympiques histoire de poursuivre l’aventure Paris 2024, ce qu’il a accepté avec joie. Je vous l’ai dit plus haut, j’adore la natation et j’ai eu un gros FOMO en ne pouvant suivre les prouesses de Léon Marchand qu’à travers un écran (mais vu les prix, c’était difficile de faire autrement).
Vendredi soir, nous sommes allés assister à la finale des Paralympiques… et nous étions exceptionnellement bien placés puisqu’on était à seulement trois rangées du bassin !! J’avais très hâte de voir Alex Portal en action et je n’ai pas été déçue puisqu’il a remporté la médaille de bronze 🥉 ! Et Hector Denayer fut absolument exceptionnel et a remporté de son côté la médaille d’argent 🥈! Le stade était en délire, c’était juste incroyable et j’ai passé là aussi une soirée mémorable.
Pour parachever ces JOP 2024, Geoffroy m’a même offert une Phryge made in France dont je suis absolument fan🥹. Comme beaucoup, je n’ai pas été super convaincue lorsque je l’ai découverte pour la première fois (est-ce un clitoris ? est-ce un bonnet phrygien ? who knows)… et puis je l’ai vu en action cet été et je l’ai trouvé tellement adorable qu’il m’en fallait une (ça me consolera de n’avoir aucun selfie avec, ouin !).
Je crois que nous sommes nombreux à ne pas avoir envie que la « bonne humeur de Paris 2024 » retombe. Mais ça arrivera, c’est même déjà le cas. Les médias ont beaucoup parlé de cette euphorie des JO qui ont galvanisé et fait beaucoup de bien à tout le monde. Avec Geoffroy, nous avons eu l’impression de vivre dans une bulle extatique où les bonnes nouvelles ne faisaient que se succéder. Beaucoup craignait que ces quinze jours de divertissement endorment le peuple, mais je considère cette vision assez condescendante. L’un n’empêche pas l’autre et je crois que notre pays a prouvé à plusieurs reprises que nous penchons plus du côté de la colère que de l’apathie. Si les gens ont autant aimé vibré au rythme des sportifs.ves, c’est bien parce qu’ils avaient conscience de l’après. Suivre attentivement les JOP ne m’a pour autant fait perdre un pied avec la réalité.
J’ai continué de m’informer sur le génocide toujours en cours en Palestine, sur la guerre en Ukraine (toujours en cours), sur les résultats des élections présidentielles qui ont secoué le Venezuela (toujours en cours), sans oublier les révolutions étudiantes au Bangladesh (toujours en cours).
Et j’espère que vous en avez fait de même.
Rester à Paris, c’était aussi l’occasion de faire la fête… en musique 🎵
L’an dernier, je vous annonçais fièrement avoir réussi à faire mon premier festival Rock-en-Seine malgré mon anxiété chronique (et notamment ma peur de la foule). Je tenais absolument à faire un festival avant mes 30 ans, ça a nécessité pas mal de séances chez la psy avant le jour-J… but I did it ! J’étais sortie de ces trois jours à la fois très fière de moi et épuisée et je m’étais dit que je ne répéterais pas l’exercice de sitôt…
…et puis en décembre est sortie la programmation de Rock-en-Seine pour l’été 2024 et je me suis ruée sur les billets. 🤡 J’ai même été encore plus déterminée que l’an dernier puis cette année j’ai pris le pass 4 jours (jeudi/vendredi/samedi/dimanche) et j’ai même réussi à motiver Geoffroy avec moi (qui me répétait qu’il n’avait plus trop envie de faire de festoches car il avait fait énormément de concerts durant sa vingtaine et qu’il s’en était lassé 🤭).
Si j’étais très enthousiaste au début, l’anxiété a fini par me gagner quelques jours avant. Comme Geoffroy n’avait pris que le pass de 3 jours, je serais une journée sans lui (mais avec ma copine Claire 🥰) et j’étais persuadée que cette première soirée allait très mal se terminer. Mes angoisses étaient tellement fortes que je ne voulais plus y aller, je pleurais sans arrêt depuis une semaine et je n’arrivais pas à me sortir de la tête que je devais rester cloîtrée chez moi.
Heureusement, Geoffroy est la voix de la raison et il m’a convaincu d’y aller coûte que coûte. J’ai donc fêté ma première soirée en vacances au Domaine de Saint-Cloud où je me suis pointée avec beaucoup d’appréhension. Pour résumer, j’ai loupé Kasabian (car Google Maps est nul), mais j’ai vu Gossip (spoiler : c’était pas terrible parce que Beth Ditto faisait que combler le show en parlant pour ne rien dire) et surtout… MÅNESKIN 🤩(c’est pour eux que je m’étais ruée sur le pass à la base haha) ! Nous devions prendre le tram assez tôt avec Claire donc je ne pouvais assister qu’à la première partie (40 minutes), mais j’étais décidée à en profiter au maximum. J’ai eu une chance de dingo puisqu’ils ont changé absolument TOUS les morceaux que je voulais durant cette première partie. L’ambiance était OUF, le public criait, chantait, sautait et je suis partie choper mon tram avec des étoiles pleins les yeux.
Quand je pense que j’ai failli rester chez moi ce soir-là alors que j’ai vécu l’un des meilleurs concerts de ma vie, j’ai envie de me foutre des claques.
💡Leçon n°4 : ne jamais laisser l’anxiété gagner. Jamais.
Le samedi, j’ai pu chanter et danser sur The Offspring (Geoffroy est redevenu un ado de 15 ans pendant 1h30 haha), j’ai aussi vu Massive Attack (quel bonheur d’entendre Teardrops en live🥹) et le dimanche, j’ai loupé Pixies, mais c’était pour la bonne cause. Avec Geoffroy, on a assisté au relai de la flamme des paralympiques sur la Grande Scène : les artistes Barbara Butch et Marjane Satrapi étaient présentes pour la remettre au judoka Hélios Latchoumanaya, une chouette manière de clôturer ces 4 jours de festival !
Et l’écriture dans tout ça ? ✍️
Dans ma dernière newsletter sur l’écriture qui remonte à mi-juin, je vous disais que j’avais trop écrit… et puis que j’en avais eu marre.
Pour rappel, en janvier, après avoir terminé les plans détaillés de deux projets de manuscrit, j’ai décidé de me lancer dans leur rédaction. Le premier est un manuscrit de young adult fantastique avec des dragons et le second un thriller pour adultes sur le tennis (je sais, c’est très différent). J’avais trouvé une méthode qui me convenait totalement où j’alternais entre chaque projet. Cette organisation m’a permis d’écrire à peu près 30 000 mots pour chaque en quelques semaines. 💪Mais avec mon travail à côté, cette écriture intensive était difficile à maintenir sur la durée.
Bref, la vie étant plus un marathon qu’un sprint, j’ai décidé d’être sage et j’ai fait le choix de ne me concentrer sur un de mes deux projets. J’ai choisi le manuscrit de young adult fantastique par facilité : je connais déjà cette cible puisque ma saga Les Enchanteresses est pour un public ado/YA et appartient au genre de la fantasy urbaine qui se rapproche de celui du fantastique.
Dans ma tête, ce roman devait faire 90 000 mots (soit à peu près le tome 2 ou 3 des Enchanteresses) et je m’imaginais le boucler peu avant l’été… mais j’ai très vite été découragée en réalisant qu’au bout de 80 000 mots je n’étais qu’arrivée à la fin de la première moitié (qui correspond à ma partie 1 et 2 car ce manuscrit se découpe en 4 parties).
Quuuuoi ?! Comment ça je dois encore sortir 80 000 mots pour arriver à la fin ?!
D’habitude, je sais plutôt bien estimer la taille d’un de mes romans, mais celui-ci m’a complètement échappé. C’est une sensation très désagréable de sentir qu’on ne maîtrise pas tout quand on écrit un roman, qu’on découvre des choses au fur et à mesure, mais ça fait partie du jeu, je suppose. Au début de l’été, j’étais complètement perdue et découragée. Ce roman me semblait hyper long, impossible à terminer et comme je l’écris seule dans mon coin (pour rappel, j’ai décidé de ne rien signer avant de le terminer) c’était difficile de ne pas avoir l’impression de faire de la m*rde. Je ne voyais que ses défauts (est-ce qu’il n’y a pas trop de longueurs au début ? est-ce qu’on comprend suffisamment les enjeux ? est-ce que cette histoire n’est pas TROP atypique ?).
Alors j’ai fait ce que je ne fais jamais : je l’ai envoyé à une personne digne de confiance qui a accepté de me relire. C’est toujours difficile pour moi de me faire relire alors que je n’ai rien terminé puisque j’ai l’impression de partager une version brouillonne pétrie de défauts… des défauts que je connais et dont j’ai conscience, mais soyons honnêtes : c’est jamais agréable quand c’est quelqu’un d’autre qui les relève. J’ai aussi peur qu’on pointe du doigt des défauts qui seront impossibles à corriger (ou alors cela signifierait que je m’éloigne de ce que je souhaite faire) et de devoir abandonner le projet…
Mais ma relectrice est un ange en plus d’être hyper compétente. Si elle a tout de suite repéré ce qui n’allait pas (et ça rejoignait mes propres doutes), elle m’a aussi donné des pistes de retravail. Et puis, surtout, elle m’a rassuré : non, mon histoire n’est pas nulle. Au contraire, elle a un super potentiel : l’intrigue se tient, c’est intéressant, on a envie d’en savoir plus. Ce que j’ai écrit est loin d’être mauvais. Il faut surtout que je poursuive.
Ses encouragements m’ont redonné un boost de motivation et j’ai bien avancé sur la partie 3 depuis. À partir de ses retours, j’ai aussi retravaillé la partie 1 (bien mieux qu’auparavant) et j’ai clairement peaufiné/revu la partie 2 (qui doit encore subir 2-3 ajustements, mais qui me plaît déjà plus). Maintenant il me reste à terminer la partie 3 (relire les 11 premiers chapitres déjà écrits et écrire les derniers) et puis il faudra ensuite s’attaquer au 11 chapitres de la partie 4.
Je sais où je dois aller et je doute moins. J’avoue avoir eu du mal à me tenir au programme que je m’étais fixée pour ces vacances (cette première semaine aurait dû marquer la fin de l’écriture de la partie 3 et je n’ai relu qu’un chapitre pour l’instant, oupsie💀), mais il faut aussi que j’apprenne à lever le pied. Les vacances sont faites pour se reposer.
Ce roman est le roman le plus long que je n’ai jamais écrit, il aborde des thématiques très dures, c’est du YA, mais il est clairement plus dark que les Enchanteresses. Mon écriture est en train de passer un « next step » et je le sens à chaque fois que je me plonge dedans : l’univers, les personnages, leurs relations, les enjeux… tout est plus étoffé, plus dense, plus mature. J’adore ce challenge et assister à mes propres progrès est hyper grisant, mais je dois aussi prendre conscience de la difficulté et des efforts que ça nécessite.
Finalement, je n’ai aucune idée d’où j’en serais à la fin de mes vacances et tant pis. L’important est que je poursuive dans cette voie (bon, comme j’ai besoin de deadline pour me motiver, je garde quand même comme objectif d’avoir bouclé pour fin septembre, ahem)
💡Leçon n°5 : même si l’écriture est une activité très solitaire pour beaucoup d’entre nous, il faut savoir s’ouvrir aux autres par moments. Ils ne sont pas forcément nos pires ennemis, au contraire.
Cette newsletter est déjà très longue et je n’ai même pas encore abordé mes recos culturelles de cet été ! 😱
Pour une fois, je vais essayer d’être concise et d’aller à l’essentiel :
📚 Côté littérature
Cet été j’ai lu 15 livres, ce qui fait une moyenne de 7 livres par mois. Je suis un peu déçue parce que j’ai lu la majorité en juillet, durant les quinze premiers jours (ceux où je me suis forcée à arrêter d’écrire pour prendre du recul sur mon manuscrit). J’ai adoré la plupart de mes lectures de juillet, mais j’ai été plus mitigée sur août, d’où le fait d’avoir ralenti la cadence.
En juillet, j’ai lu le thriller pour ados A good girl’s guide to murder qui traînait dans ma bibliothèque depuis quasiment un an et je me suis dépêchée de le dévorer pour pouvoir découvrir l’adaptation en série TV.
Ensuite, j’ai lu un bouquin complètement wtf repéré sur Instagram : Annie Bot, un roman d’anticipation SF sur un mec qui décide d’avoir un robot à la place de sa petite amie. Ce livre a quelques défauts (certaines thématiques manquent de subtilité dans la manière dont elles sont abordées), mais je l’ai dévoré et ça a été un coup de cœur.
J’ai aussi lu I hope this finds you well, un roman mordant sur une salariée qui insulte ses collègues dans ses mails sans qu’il s’en aperçoive et qui finit par se faire prendre. Il y a une vibe très The Office qui ravira tous les millenials.
J’ai lu Idaho qui ne m’a pas laissé un souvenir impérissable : j’ai trouvé ça très long et confus et le style d’écriture n’est pas parvenu à rattraper ces points-là.
J’ai également lu la biographie Taylor Alison Swift : la rebelle devenue icône de ma copine journaliste Morgane Giuliani. Je connaissais déjà beaucoup d’infos sur la chanteuse, mais c’est une très bonne biographie qui reste digeste, complète et très claire. Les swifties qui passent par là, n’hésitez pas à l’acheter !
J’ai poursuivi le mois en lisant une romance, ce qui n’est pas du tout dans mes habitudes, mais ce petit enemies-to-lovers en Toscane a attiré mon attention. Love to hate you est une chouette histoire d’amour avec une protagoniste pétrie d’anxiété que j’ai beaucoup aimé.
Enorme coup de cœur que j’ai dévoré en une nuit : American Predator, un true crime sur un tueur en série au modus operandi complètement wtf. J’ai été happée du début à la fin, j’y ai pensé pendant des jours et des nuits après l’avoir refermé et je l’ai même offert à mon amie Marina qui adore le true crime (et à en croire le message WhatsApp qu’elle m’a envoyé : elle aussi a été complètement retournée !).
J’ai aussi voulu profiter de l’été pour lire The Whispers d’Ashley Audrain et j’ai été extrêmement déçue par ce thriller. J’ai trouvé ça ridicule, profondément mauvais et sans intérêt. Je n’ai pas du tout compris l’intérêt et je n’ai pas du tout retrouvé ce que j’avais adoré dans The Push dont je suis très très fan et que je ne cesse de recommander (je l’avais fait dans une précédente newsletter d’ailleurs).
Comme je le vois tout le temps passé sur Instagram, je me suis laissée tenter par La femme de ménage. J’ai bien compris pourquoi il a du succès, c’est un thriller efficace et je me suis moi-même laissé embarquer. Je l’ai lu en une nuit et j’ai passé un excellent moment, mais le style d’écriture et certains choix narratifs restent quand même assez light/cliché. Cependant, je pense que si je l’avais lu il y a 15 ans il serait devenu mon thriller préféré haha.
J’ai poursuivi par la lecture du dernier roman de Olivier Adam, Il ne se passe jamais rien ici : un polar qui se déroule au bord du lac d’Annecy. Pas de coup de cœur car j’y ai trouvé quelques longueurs, mais c’était quand même super.
Ensuite, j’ai (enfin !) lu Les coquillages ne s’ouvent qu’en été de ma chère Clara. J’avais beaucoup aimé Nos plus belles années et j’ai retrouvé ici ce qui me plaît tant dans son écriture : des jeunes adultes en souffrance, des personnages que tout oppose, des thématiques difficiles abordées avec beaucoup de justesse. C’est un livre doux amer qui, même s’il n’a pas le côté feel good de la plupart des romans d’été, reste parfait pour la saison.
En août, j’ai enfin pris le temps de lire The blood traitor, dernier tome de la saga The prison healer. Comme pour le tome 2 qui m’avait un peu déçu, je n’ai pas retrouvé tout ce qui m’avait fait aimer le tome 1 et je suis une bien mauvaise lectrice de fantasy (trop de personnages ! de lieux différents ! de règles spécifiques !) mais j’aime toujours autant l’ambiance dark et les relations entre les personnages… et j’adore la protagoniste principale. J’ai tout de même passé un bon moment.
Je me suis aussi lancée dans The Rachel incident que je voulais lire depuis des mois, qui parle de deux étudiants fauchés qui vivent à Corke en Irlande en 2010. J’ai adoré les références à cette époque en crise, la dynamique entre les personnages, les dialogues souvent savoureux et le style d’écriture qui retranscrit si bien la banalité du quotidien.
J’ai abandonné Dalva et ça m’a rendu triste. Moi qui aime beaucoup les romans qui puisent dans la nature writing, je suis passée à côté de cette histoire que j’ai trouvé indigeste, confuse et où la protagoniste m’a insupporté dès les premières pages. Dommage.
J’ai aussi découvert Testo Junkie, un essai de Paul B Preciado qui dormait dans ma bibliothèque depuis plusieurs années. J’ai trouvé la construction singulière et je n’ai pas tellement vu le lien entre les chapitres plus personnels et ceux plus théoriques car les deux sont tellement fouillis que j’ai fini par trouver cette lecture affreusement longue. Beaucoup de jargon pour dire à peu près toujours les mêmes choses, des sujets et des réflexions qui reviennent plusieurs fois pour redire les mêmes choses là-aussi, des observations assenées comme des vérités sans argument factuel (un défaut que je retrouve chez beaucoup de philosophes)… bref, j’avais envie que ça se termine vite et ça s’est pas terminé vite.
Et comme ce mois devait être interminable jusqu’au bout, je me suis lancée dans la lecture de Writers & Lovers qu’on m’avait vendu comme un Normal People bis, mais qui s’est avéré creux et assez mal écrit. OK, ça fait beaucoup penser à du Sally Rooney autant dans le style que dans les thématiques abordées et dans les personnages, d’où les critiques majoritairement positives… mais j’ai eu l’impression tout du long que c’était du S. Rooney en beaucoup moins bien, en fait.
📺 Côté séries
J’ai commencé le mois de juillet en regardant America’s sweethearts : Dallas cowboys cheerleaders, un chouette documentaire / télé-réalité sur les pom pom girls des Dallas Cowboys. J’adore les docus sur les cheerleaders (j’ai saigné Cheers et Cheer squad à leur sortie) et me plonger sur la dualité de leur métier qui nécessite un entraînement acharné de haut niveau et une hyper féminité constante.
J’ai vu Under the bridge, une série policière inspirée d’une histoire vraie dont j’ai adoré l’ambiance, mais qui souffre de quelques longueurs et de quelques sorties de route.
J’ai aussi terminé la saison d’Abbott Elementary qui fut, comme les précédentes, un petit délice feel good (j’ai déjà hâte de la prochaine !).
J’ai enfin vu Queenie dont j’avais dévoré le roman que j’ai reçu à mon anniversaire (et dont je vous avais parlé). C’est une adaptation très réussie, hyper fidèle et j’ai eu autant un coup de cœur pour l’adaptation que pour le livre.
Qui dit été dit plage et palmiers : je me suis laissée tenter par Surviving Summer, une série pour ados qui se passe en Australie où se mélangent flirts et compétitions de surf. C’est pile ce que je recherchais, à savoir que les enjeux sont assez légers, les personnages (vraiment) ados avec tous les défauts et toute la spontanéité que ça implique.
Qui dit été dit aussi true crimes (même en séries) ! Netflix étant (à mon sens) la meilleure plateforme pour ce genre de programmes, j’ai regardé American Murder : Laci Peterson. Je connaissais vaguement ce meurtre et j’ai été troublée par les ressemblances entre le meurtrier et le protagoniste masculin dans Gone Girl (vraiment un sosie de Ben Affleck). Gillian Flynn assure ne s’être jamais inspirée d’un fait divers en particulier pour écrire son thriller, mais c’est vraiment difficile de ne pas faire le lien (et pas mal de gens sur Reddit sont aussi d’accord).
En parlant de Gone Girl, j’ai aussi regardé American Nightmare, un true crime révoltant sur une victime de kidnapping qui n’a pas été crue car le FBI pensait qu’elle mentait comme l’héroïne du roman ?! C’est vraiment un excellent documentaire qui rappelle les dysfonctionnements structurels au sein de la police et je vous le recommande les yeux fermés, même si ça fout en rogne.
Beaucoup n’ont pas aimé la dernière saison de The Bear qui est très contemplative, mais je l’ai autant aimé que les précédentes parce qu’elle prend le temps de s’arrêter sur des personnages souvent relégués au second plan. Pas mal d’épisodes sortent vraiment du lot, sont uniques dans leur genre et je continue de saluer ces prises de risque.
J’ai aussi vu la saison 2 de House of the dragon, j’ai trouvé que ça manquait cruellement de rythme, que c’était trop statique et que ça tirait en longueur. Je ne sais pas du tout si je me laisserais tenter par la saison 3 ou non.
Sorry, j’ai DNF A good girl’s guide to murder alors que j’ai dévoré le bouquin (ah ça valait le coup de me dépêcher pour mater l’adaptation haha !), mais j’ai été assez déçue de ce que laissait entrevoir l’épisode 1. Les acteurs ont été bien castés, l’ambiance est fidèle, mais il y avait un vrai jeu entre les supports qu’utilisent l’héroïne dans son enquête qui a été effacé dans la série alors que j’espérais le retrouver… et sans ça, je trouvais la série moins intéressante à regarder. On capte très vite qui est le coupable dans la série alors que c’est bien plus subtile dans le livre (et je ne dis pas ça parce que j’avais lu le bouquin haha).
J’ai aussi DNF Pretty Little Liars : Original Sin. La saison 1 se suffisait très bien à elle seule et le premier épisode de la saison 2 tente (très mal) de rattraper les wagons donc j’ai préféré m’épargner une déception.
Enfin, j’ai DNF Presumed Innocent que j’ai trouvé très lente dès l’épisode 1 et le personnage de Jake Gyllenhaal me sortait par les yeux (dommage, tout le monde a l’air d’adorer).
🎥 Côté films (les sorties récentes)
Les JOP ont occupé beaucoup de mon temps d’écran ( 😉), mais j’ai aussi pris le temps d’aller au cinéma. J’ai vu The Bikeriders, un biopic romancé sur un gang de motards dans les années 60. Pas un film mémorable, mais comme d’habitude Jodie Comer est exceptionnelle (et Tom Hardy aussi hihi).
Sans surprise, je suis allée voir Le comte de Monte Cristo qui m’a subjugué. Les acteurs, la réalisation, l’image, le rythme… j’ai adoré de bout en bout et je n’ai pas vu les 3 heures passer.
Comme j’adore les blockbusters de l’été, je me suis laissée tenter par Twisters. Avec Geoffroy nous avons passé un bon moment car c’était divertissant, mais on a trouvé ça pas terrible. Tout le film nous a fait l’effet d’une grosse vibe républicaine franchement malaisante. Il y est question des catastrophes climatiques en Oklahoma, mais on ne parle jamais de réchauffement climatique et en moins d’écologie. Le personnage de Glen Powell est un mélange entre Reed Timmer et de Charles A. Dowsell III qui n’a pas réussi à me convaincre et celui de Daisy Edgar Jones est assez fade. (spoiler) Si je suis contente qu’il n’y ait pas eu de baiser à l’écran entre les deux (il manquait plus que ça…), l’ambiance du film m’a donné l’impression que ce choix l’était principalement pour des raisons puritaines.(fin du spoiler)
Dans la catégorie nanar, on est aussi allé voir Trap. Je n’avais pas vu Josh Harnett sur grand écran depuis très longtemps et c’était très rigolo de le voir dans la peau d’un serial killer qui amène sa fille à un concert d’une (mauvaise) réplique de Taylor Swift et qui va essayer de semer les flics durant tout le show. On s’est bien marré pendant toute la séance, c’était absolument n’importe quoi et c’était donc très cool car très nul.
🎥 Côté films (les déjà sortis)
Cet été, j’ai voulu regarder des films un peu plus légers que je ne prends pas forcément le temps de regarder le reste de l’année.
J’ai découvert Hit Man (encore avec Glen Powell !) et je n’ai pas été très convaincue. Je ne m’attendais pas du tout à ces rebondissements et à une telle fin et je n’ai pas trop compris pourquoi on nous avait emmené dans cette direction.
J’ai aussi regardé Fashion Victim, une comédie romantique avec Reese Witherspoon qui a souffert du temps qui passe (il est sorti il y a 22 ans). La fin ferait défaillir toutes les féministes de France et de Navarre et j’avoue avoir moi-même soufflé très fort jusqu’au générique.
Sur les conseils de Taous, j’ai regardé The faculty, un film de SF-horreur pour ados paru en 98 au casting et à la soundtrack absolument DINGUE. J’ai passé un super moment et je réalise que ce genre de films pour ados manque TELLEMENT dans le paysage cinématographique actuel.
🎭 Côté théâtre
Hein ?! Quoi ?! Mais depuis quand je vais au théâtre ?
Eh bien, assez rarement car je n’ai jamais le réflexe de me pencher sur les pièces en cours, mais j’aime beaucoup ça !
Une de mes collègues m’avait conseillé Big Mother, une pièce contemporaine nominée 5 fois aux Molière et qui a été saluée par la critique. C’est vraiment particulier puisque c’est un thriller politique qui parle de technologie et de journalisme… bref, j’ai été très intriguée et j’ai décidé d’emmener Geoffroy pour son anniversaire (il est journaliste dans la tech, ça cochait pas mal de cases).
On a adoré tous les deux, on a trouvé que tout était génial : le rythme, l’histoire, le jeu des comédiens, la musique, la scénographie, la lumière, tout, tout, tout. On a passé un super moment.
😊 Côté lifestyle
J’ai déjà passé plus de la moitié de cette newsletter à vous parler de mon été, donc je vais me cantonner ici à quelques pépites/trouvailles qui peuvent vous intéresser.
🛍️Niveau achats, j’ai craqué pour ce short en jean COS qui change du seul short en jean que j’ai (un Levi’s trop court pour que je me sente à l’aise en ville quand je le porte). Je l’adore, il est super confortable et bien coupé, je l’ai d’ailleurs porté à Rock en Seine (ma tenue en photo à droite pour le premier jour !).
👠Dans ma dernière lettre, je vous avais sondé pour m’aider à choisir entre deux paires de slingback camel 🤭(j’étais très frustrée car lorsque j’avais sondé mon entourage dans mes stories Insta « amis proches », le résultat était fifty-fifty ce qui ne m’aidait pas à les départager). Finalement, il est arrivé ce qui devait arriver et j’ai choisi la paire qui a eu le moins de votes (je vous avais dit que ça se terminerait comme ça, haha) ! En réalité, j’ai d’abord commandé les Jules & Jenn, mais je n’ai pas aimé leur aspect trop verni, le bout trop pointu (ça ne va pas avec la forme de mes jambes) et le camel qui tirait plus sur le froid que sur le chaud (là non plus, avec ma couleur de peau très pâle, c’était pas très joli). Je les ai donc renvoyés la mort dans l’âme et j’ai commandé les Bocage à la place, juste par curiosité… et elles sont parfaites ! Je les adore, je les ai déjà portées depuis et elles sont super confortables.
🛋️Je ne vous parle pas beaucoup de décos car j’en achète assez peu (je n’aime pas m’encombrer inutilement), mais j’ai craqué il y a quelques jours pour cette lampe champignon signée Monoprix… qui ressemble trait pour trait au modèle Bahne que je convoite depuis des mois (sauf que le modèle Monoprix coûte 60€ de moins HUM HUM). D’habitude, je suis du genre à acheter le modèle original plutôt qu’un dupe (ça me force à bien réfléchir avant de passer à l’achat), mais là l’occasion était trop belle (et je n’ai jamais vu ce modèle Bahne en blanc) donc je l’ai acheté et je l’adore. Si vous aussi vous adorez ce modèle, courez vite dans votre Monop, j’ai eu la mienne avec -30% de réduction.
🍽️ Et les restos ?
J’ai découvert quelques bonnes adresses cet été et j’espère qu’elles vous régaleront autant que moi :
La boulangerie Utopie qui a remporté le prix de la meilleure baguette et qui font des petits pains fourrés au fromage qui sont très très bons
La pâtisserie Cyril Lignac : pas très original, mais c’était top et ça a ravi tout le monde autour de la table
Le brunch végétal de chez Maslow qui vaut la hype, on s’est régalé (et pété le bide)
Le restaurant de pâtes Sugo découvert avec ma meilleure amie et où c’était, sans surprise, excellent
Les burgers de chez Dumbo, simples et efficaces tout comme les burgers de chez Jumbo’s découverts peu après.
La pizzeria Masa Madre dans le XXe, aux influences d’Amérique Latine : le staff est adorable et c'est très bon
Le restaurant de cuisine végétale d’inspiration bourgeoise Faubourg Daimant : j’y ai emmené Geoffroy pour son anniversaire et on s’est régalé, là aussi, tout le monde en parle et ça vaut le détour
🍽️Toutes mes bonnes adresses sont disponibles sur Mapstr !
On arrive (enfin !) au bout de cette lettre. Elle devait sortir à 18h, il est déjà presque 21h. Oups ! Visiblement, j’avais des tas de choses à vous raconter et plus que je ne le pensais. Comme quoi, j’ai bien fait de ne pas arrêter cette lettre… 😇 A très vite pour la prochaine… 💫
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout, on se retrouve très vite pour reparler d’écriture, de culture, du quotidien, de politique… de la vie tout simplement !
Sophie G.
Le boycott des JO s'étend aux gauchistes qui en font la promo, bye.
C'est un vrai plaisir de te retrouver par ici et de te relire ! Cette parenthèse des Jeux Olympiques avait vraiment une saveur très agréable, sans mettre de côté toute l'actualité politique, qu'elle soit française ou internationale, qu'est-ce que ça faisait du bien de se concentrer pour une fois simplement sur un évènement joyeux et aussi collectif que celui-ci, c'est vraiment passé trop vite et que va-t-on faire lorsque l'on ne pourra plus voir aucune vidéo de la Phryge ? Je suis toujours tellement admirative de tout ce que tu réussis à lire et à voir, il me semble que tu lis Blue Sisters en ce moment, il me tentait vraiment est-ce qu'il est bien ? J'ai Green Dot aussi que je voudrais lire, il est encore dans ta pile à lire j'imagine (si je ne me trompe pas tu l'avais acheté aussi dans ta gigantesque commande littéraire il y a quelques mois) ? Merci pour toutes tes recos, prends bien soin de toi et courage pour ton manuscrit, fais attention à ne pas trop te brûler et à ne surtout pas être trop dure avec toi-même ! ❤️