Bric à brac de juin
Livres, séries, films, musique, lifestyle… Tout ce que j’ai découvert, aimé (ou détesté) ce mois-ci.
Si cette (longue) newsletter ne s’affiche pas en entier, tu peux la lire en ligne.
Annonce : je fais une longue pause estivale durant toute la durée de l’été histoire de recharger les batteries ! 🌊 On se retrouve donc en septembre pour pleins de nouveaux sujets liés à l’écriture (ou pas !).
🤡 Bon.
Quel sentiment étrange que de devoir faire mon récap’ mensuel habituel alors que tout ce que j’ai pu découvrir (en positif comme en négatif) était toujours recouvert d’un sentiment à la fois de dégoût et d’amertume face à la situation politique actuelle.
Sans surprise, cela a influencé (parfois inconsciemment) mon humeur, ma curiosité et mes goûts.
Bonne lecture quand même… 🫶
📚 Côté littérature
Ce mois-ci, j’ai lu seulement 3 livres (et j’en ai abandonné un !). Cela faisait très longtemps que je n’avais pas eu un rythme aussi irrégulier, mais l’actualité était tellement anxiogène que je ne suis pas du tout parvenue à me concentrer. Tant pis.
J’ai commencé le mois en me lançant avec joie dans la trilogie Ça de Stephen King (en réalité, mon édition est seulement divisé en deux livres car elle reprend la logique des adaptations cinématographiques, si je ne me trompe pas). Sans surprise, j’aime beaucoup Stephen King (en même temps, il est rare que j’entende des critiques négatives sur son travail…) même si je trouve ses livres assez inégaux. Je l’ai découvert à l’adolescence avec Peur Bleue (une histoire de loup-garou 🐺), puis j’ai dévoré Running Man (qui plaira certainement aux fans de Hunger Games), l’incontournable Salem (et ses vampiiiires 🦇) et récemment Misery. En films, j’adore aussi Shining (que je n’ai jamais lu, même si c’est prévu), l’adaptation de Misery (une pépite) et les dernières adaptations de Ça font partie de mes films d’horreur préférées (bien plus que les premières haha). Vous connaissez sûrement l’intrigue sans même les avoir lus puisqu’il s’agit du fameux clown sanguinaire qui traumatise tous les gamins d’une ville… qui décident de revenir sur les lieux de leur enfance bien des années après. Bref, si cette histoire en a traumatisé plus d’un, j’adore le concept et je m’y (re)plonge avec plaisir. Je me suis donc décidée à lire l’œuvre originale après être tombée sur les bouquins sur Vinted pour un prix dérisoire. Et je dois dire qu’une fois la première moitié passée, je me suis un peu ennuyée… Certains moments tiraient en longueur et la structure narrative aurait pu être un peu plus linéaire afin d’éviter qu’on se perde dans des digressions franchement inutiles. Dans un autre contexte, j’aurais peut-être eu la concentration nécessaire pour que cela me passe au-dessus, mais le premier tome fait tout de même 750 pages donc je ne poursuivrais pas.
Durant ma lecture (laborieuse) de Stephen King, j’ai décidé de me changer un peu les idées. Comme le hasard fait bien les choses, j’ai reçu ce mois-ci un essai très court et très rapide à lire de Laurent François (merciiii). J’adore sa newsletter “En vivance”, découverte par hasard sur Substack (la joie des algos qui font bien les choses !) où il parle des réseaux sociaux et de comment cela s’inscrit dans notre quotidien. J’apprends toujours pleins de choses et forcément, cela fait écho à mon métier “de bureau”. Lorsque Laurent m’a contacté pour recevoir un exemplaire de son ouvrage, Les réseaux sociaux : une communauté de vie, j’ai accepté avec joie. J’adore l’angle qu’il a choisi, à savoir qu’il ne parle pas des réseaux sociaux d’un point de vue particulièrement technique ou en optant pour un sujet de niche. Laurent s’intéresse à la raison fondamentale qui nous pousse à les utiliser : le rapport à l’existence que ces plateformes tendent à modifier, sans oublier la notion de “vivance” (le fait ou l’état d’être en vie) et de comment cela implique une nouvelle manière d’appréhender notre vie. J’ai beaucoup aimé son essai qui est très accessible et qui verbalise pas mal d’observations et de constats sur lesquels je n’étais jamais parvenue à poser des mots. Bref, si le sujet vous intéresse, je ne peux que vous encourager à le lire.
J’ai abandonné Dix indiens, qui était trèèès lent et dont le début manque beaucoup de clarté. Je n’avais pas du tout l’espace mental pour parvenir à défaire les multiples non-dits.
Le dernier livre que j’ai lu ce mois-ci a clairement subi (lui aussi) les répercussions du climat anxiogène actuel. Après avoir péniblement terminé Ça, je me suis tournée vers un roman qui dormait dans ma bibliothèque depuis plus d’un an. J’avais découvert On Earth we’re briefly gorgeous (titre très poétique) sur Tik Tok et j’étais très curieuse de le découvrir. Comme il est très court, je me suis dit qu’il était parfait pour soigner ma panne de lecture. Malheureusement, je pense être passée complètement à côté ! Il existe aussi en français (Un bref instant de splendeur) et les critiques sont aussi positives que dans la version originale. Ocean Vuong aborde pleins de sujets très poignants (l’addiction, la violence, les traumas) et politiques (y sont abordées les questions de race/de masculinité/de classe). Dans un autre contexte, j’aurais sûrement beaucoup plus apprécié ce livre à sa juste valeur (tout comme il y a des livres que j’ai adoré à un instant -t, mais que je me refuse de relire car je sais que je les associe à une période très particulière et que la deuxième lecture n’aura pas les mêmes effets), mais je n’ai pas réussi à passer au-dessus de tout ce qui coinçait. Au lieu de vous pondre des paragraphes, voici une review Goodreads qui résume parfaitement mon avis :
Moralité ? Lisez-le et faites vous votre propre avis, ce serait dommage de ne pas tenter. Personnellement, je ne ferme pas la porte à cet auteur et peut-être que je reviendrais à lui d’une autre manière… qui sait ?
📺 Côté séries
Je réalise a-posteriori le nombre de séries découvertes et visionnées ce mois-ci et j’en suis ravie ! 🤭
Avec Geoffroy, on a tout d’abord maté l’intégrale d’une série dont je repoussais le visionnage depuis plusieurs années (5 saisons tout de même !). Mais j’ai tellement aimé Succession le mois dernier que ça m’a motivé à poursuivre mes binge-watchs un peu ambitieux. On s’est donc lancé dans Insecure, une série très bien reçue par la critique… et on a beaucoup aimé !
J’ai entendu parler d’Insecure par la journaliste et essayiste Jennifer Padjemi qui y fait souvent allusion sur Instagram.
Cette série parle d’une bande de copines millenials et afro-américaines dont on suit la vie (sentimentale, platonique et professionnelle) au fil des épisodes. Ce résumé a clairement tout pour me plaire puisque j’a-do-re les séries sur les bandes de copines (je rappelle qu’un de mes TV shows pref est Sex & The City et que les premières saisons de Girls font partie de mes coups de cœur d’ado)… Et pourtant, je n’avais jamais réussi à sauter le pas de la première saison pour une raison toute bête : ça se passe à Los Angeles 💀. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, non, PAS DU TOUT. Je suis clairement team East Coast et surtout team Grosse Pomme. Les séries à L.A me font rarement rêver et me rappellent à quel point je hais la chaleur (oui, je sais, je suis très intense comme meuf). Mon moi de 21 ans se rappelle encore du jour où elle a lancé The L Word, toute contente et enthousiaste (on me l’avait vendu comme une version “girls love” de Sex and The City), POUR FINIR PAR APPRENDRE DÈS LES PREMIERES MINUTES QUE CA SE PASSAIT À L.A ! Excuse-me ???
Mais comme j’adore les recos de Jennifer (et qu’il faut apprendre à changer d’avis dans la vie…..), j’ai proposé à Geoffroy qu’on se lance dans le visionnage… et on a adoré. Il y a 5 saisons, mais elles sont très courtes (10 épisodes max, 35 minutes max pour chaque) et on ne voit pas le temps passer. Chaque saison est meilleure que la précédente, on sent que l’écriture s’affine, que les sujets abordés s’épaississent et c’est un véritable plaisir à suivre. Ma seule frustration est que c’était TROP COURT ET QUE CA PASSE TROP VITE.
Avec Geoffroy, on a beaucoup apprécié l’authenticité des intrigues et des personnages. Ces derniers ne sont pas parfaits (loin de là), mais c’est une photographie sans filtre de notre époque, ce qui peut susciter pas mal de discussions intéressantes et pousser à la réflexion. J’ai adoré la manière dont Issa Rae nous sert de guide : son personnage est hyper réaliste, très attachante et surtout profondément humaine. Ses doutes m’ont souvent touché, je n’ai pas forcément été d’accord avec tous ses choix, mais c’est si bien amené qu’on a juste envie de la soutenir et d’être son amie. Elle m’a aussi fait rire de nombreuses fois (car l’actrice est aussi formidable que talentueuse) et un peu rappelé le côté déjanté d’Ally McBeal (la gen Z n’aura pas la ref….).
J’ai également adoré la représentation de l’amitié au fil des saisons, clairement mieux décrite que la plupart des séries entre copines (eh oui, même si j’adore Sex & The City, leurs relations sont loin d’être réalistes) et les quelques sujets liés à la masculinité étaient bienvenus et super intéressants. Tout ça pour dire qu’il faut regarder Insecure, c’est une belle leçon d’écriture, c’est rafraîchissant, parfois drôle et souvent profond sans en faire des caisses.
Pour aller plus loin :
💡Goodbye Insecure: how the hit HBO comedy changed the game
💡Behind the Scenes with Insecure's Costume Designer, Shiona Turini
Après cette pépite, on a enchaîné avec d’autres très bonnes séries :
On a d’abord regardé Becoming Karl Lagerfeld qui revient sur la vie du couturier durant les années 70 alors qu’il bossait chez Chloé. Il ne vous a peut-être pas échappé qu’on a eu d’autres séries sur la mode ces derniers mois (Cristóbal Balenciaga, The New Look), mais les critiques n’étaient pas terribles. Le choix de cette série est super intéressant puisqu’on suit Lagerfeld alors qu’il ne travaille pas encore pour la maison Chanel, qu’Yves Saint Laurent est à la fois son ami et son plus grand rival, sans oublier sa relation tumultueuse avec Jacques de Bascher. Je ne sais pas s’il y aura une saison 2, mais je trouve que celle-ci se suffit très bien à elle toute seule. Je risque de ne pas être très objective car j’adore l’acteur Daniel Brühl (découvert comme beaucoup d’entre nous dans Goodbye Lenin !) et l’ensemble du casting est globalement impeccable (Agnès Jaoui, Alex Lutz, Arnaud Valois, et Théodore Pellerin que je ne connaissais pas). À part une influenceuse qui joue comme un pied et qui est là pour je ne sais quelle raison, c’est un sans faute. Bref, Daniel Brühl est bluffant, il incarne Karl Lagerfeld à la perfection et il nous emmène dans son intimité avec une facilité déconcertante.
Je repoussais le visionnage de Ripley depuis un moment car j’avais trouvé les images promotionnelles un peu intimidantes… et ce fut un coup de cœur. Je ne savais pas du tout que c’était une nouvelle adaptation de Plein Soleil (ou le Talentueux Mr Ripley si vous préférez) et quelle surprise de découvrir Andrew Scott aux côtés de Dakota Fanning dans une si belle série ! C’est simple : chaque plan est une photographie. C’est propre, léché, parfaitement maîtrisé. Le noir et blanc n’est clairement pas de trop, c’est même ce qui rend l’image encore plus belle. L’Italie est filmée à merveille, difficile de ne pas tomber encore plus amoureuse de ses paysages enchanteurs.
Quelques images absolument divines (pour vous convaincre de regarder) =
J’ai aussi regardé (et arrêté) Bugarach et Bodkin.
La première est une série française de SF sur des jeunes femmes qui se retrouvent propulsées dans un monde alternatif. Le scénario est franchement médiocre, c’est globalement mal joué et ça ressemble à la série Dark (en mille fois moins bien). Bref, si vous voulez voir trois copines en proie à des phénomènes surnaturels dans un petit village de France, lisez les Enchanteresses 😜.
Concernant la seconde, le pitch de base est pas mal et complètement ma came (des journalistes partant enquêter dans un petit village en Irlande pour réaliser un podcast de true crime), mais le premier épisode manque un peu de saveur. J’ai laissé de côté.
🎥 Côté films (les sorties récentes)
Beaucoup de films sont sortis ce mois-ci et, malheureusement, je n’ai pas pu aller voir tout ce que je voulais ! 😢
Début mai, nous avons découvert au cinéma la bande-annonce d’un thriller espagnol, Border line. Geoffroy était aussi intrigué que moi (un couple qui part s’installer aux Etats-Unis et qui se retrouve bloqué à l’entrée du pays) et nous avons profité qu’il soit encore en salle début juin pour aller le voir… surtout que les critiques étaient très bonnes. Si Geoffroy en est sorti un peu mitigé, j’ai personnellement adoré. Le film est très court (1h15) et fonctionne un peu comme un huis clos. C’est clairement une critique de la politique d’immigration des States, c’est oppressant comme il faut et le propos tombe juste.
Je suis ensuite allée voir Vice-versa 2 et j’ai passé un aussi bon moment que lors du 1 (dont la date de sortie ne me rajeunit pas… 👵). C’est un très bon film d’animation qui aborde le sujet délicat de la santé mentale avec beaucoup de pédagogie, d’humour et de transparence. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps dans la salle et j’en suis sortie toute retournée.
Enfin, j’ai vu (encore avec Geoffroy, eh oui) Kinds of kindness de Yórgos Lánthimos. En janvier, je vous parlais de son précédent film, Pauvres Créatures, que j’avais beaucoup aimé (moins que The Lobster cependant). J’avais hâte de voir son nouveau long-métrage, mais j’ai été un peu déçue. Comme d’habitude, c’est super bien filmé, très perché, hyper atypique et toujours absurde et si j’aime toujours son humour outrancier… j’ai trouvé chaque histoire brouillonne et mal narrée. Dommage !
Histoire de rentabiliser nos abonnements à de multiples plateformes (🤡), j’ai aussi regardé des films sortis récemment, mais pas au cinéma.
J’ai d’abord commencé par Mothers’ instinct, l’adaptation d’un thriller de l’autrice belge Barbara Abel. J’avais très hâte de découvrir ce film qui se passe dans les années 50 et qui met en scène deux actrices que j’aime beaucoup (Anne Hathaway et Jessica Chastain). Malheureusement, le film est très convenu et on devine facilement la fin.
Dans un tout autre genre, j’ai motivé Geoffroy à mater Sous la seine. Vous savez qui m’a convaincu ? Stephen King. Non, non, c’est pas une blague. Il en a parlé sur Twitter et a déclaré que c’était loin d’être un nanard, mais un film d’action assez efficace qui finit par nous happer. Globalement, c’est plutôt vrai, même si j’ai tendance à oublier que Stephen King est tout de même très bon public. Si le film est loin d’être ridicule ou mauvais, il a quand même de sacrées faiblesses (au niveau du jeu des acteurs et des enjeux). Dans son genre, c’est donc un film tout à fait correct, mais il ne casse pas trois pattes à un canard non plus. Bref, c’est pas le prochain Dents de la mer, hein (mais c’est pas ce qu’on lui demande).
🎵 Côté musique
🎟️Gros coup de cœur pour la performance de Josia et Numah que je trouve très douce et émouvante. N’hésitez pas à suivre Josia sur Instagram pour connaître ses dates de spectacles, il fait régulièrement des shows et pour l’avoir vu en concert ce mois-ci, ça vaut le coup !
J’ai suivi le mouvement et j’ai écouté avec grand plaisir le nouvel album de Charlie XCX, brat. On est loin de ce que j’écoute habituellement, mais j’ai trouvé ça super. J’ai adoré les inspirations 90s et le référentiel hyperpop très maîtrisé. C’est de la bonne came auditive (oui, cette review est éclatée au sol, mais il serait temps de comprendre que je ne sais pas parler musique !).
J’ai aussi écouté le dernier morceau de Julien Granel, Sunlight, sympathique mais qui ne détrônera pas Plus fort dans mon cœur. Enfin, j’ai écouté par hasard le morceau de Kaytranada et Childish Gambino, Witchy, que j’ai beaucoup aimé.
Dans un tout autre genre, j’adore écouter ce morceau qui est devenu tendance grâce à Tik Tok. Vous aussi vous imaginez que vous vous appelez Nancy, que vous arborez une permanente un peu défraîchie qui tombe sur vos épaulettes XXL et que vous travaillez en haut d’un building new yorkais à la moquette épaisse et aux gros fauteuils en cuir lorsque vous l’écoutez ? 😭
📺 Côté docus
Une fois n’est pas coutume, j’ai regardé deux documentaires sur Arte.
Le premier parle du non-désir d’avoir des enfants et donne la parole à pleins de personnes différentes. Je l’ai trouvé très chouette, même si de mon côté ça n’a pas changé grand-chose à ce que je sais déjà sur moi-même (à savoir que je n’en veux pas, haha).
Le second parle du métier d’influenceuse en proposant plusieurs profils de femmes évoluant dans cette sphère : pourquoi elles ont choisi ce métier, les difficultés qu’elles traversent et le regard qu’elles portent dessus. Là aussi, rien de nouveau sous le soleil, mais c’était cool de leur laisser la parole.
Comme j’aime me faire du mal, j’ai regardé le super documentaire de France TV sur les mouvements masculinistes. Il est hyper clair, permet de mesure l’ampleur du problème, d’où cette idéologie prend racine et comment elle parvient à s’étendre grâce à Internet. C’est franchement déprimant, mais d’utilité publique.
🎧 Côté podcasts
Repéré dans un article Slate qui invite à réfléchir à comment le vote pour le FN/RN s’est de plus en plus répandu dans les campagnes, je me suis lancée dans cette série documentaire en 4 épisodes. C’était hyper intéressant et ça m’a permis de mieux cerner toutes les stratégies possibles pour que la gauche parvienne à reconquérir ces territoires. L’intervention du politologue est aussi franchement bienvenu afin d’analyser les propos complètement aberrants de certains interviewés. Bref, crispant par moment, mais hyper instructif.
😊 Côté lifestyle
Malgré l’actualité déprimante, tout n’a pas été forcément négatif ce mois-ci !
Le mois dernier, je vous racontais mon tout premier concert de Taylor Swift… et je suis retournée la voir, cette fois-ci à Lyon ! 🙈 J’étais toujours aussi émue, chamboulée et béate d’admiration durant toute la durée du show et je ne regrette pas cette seconde expérience. J’ai préféré Lyon à Paris car même si les jeux de lumière étaient moins impressionnants, le stade était plus grand et l’effet “plein air” avait un côté WOW qui m’a rappelé les vidéos de ses concerts aux US. Bref, c’était trop bien, c’est passé trop vite et j’en ai encore des étoiles pleins les yeux. Il faudrait que je me motive à regarder son concert sur Disney+ (puisque la version européenne diffère de l’américaine), mais j’ai peur de finir nostalgique…
🛍️Côté shopping, j’ai été relativement raisonnable (on reparlera de ce sujet dans quelques mois 😇) et j’ai surtout fait du shopping sur Vinted.
Je me suis rachetée des t-shirt à manches courtes Intimissi, qui ne sont pas forcément éthiques (ce que j’essaie pourtant de privilégier au maximum), mais il est difficile d’en trouver de ce type qui le sont (autant au niveau des matières que de la confection). J’en ai en S pour un effet très moulant et en M pour un effet raisonnablement moulant et j’en suis complètement satisfaite. Je les ais en blanc et en bleu marine et j’adore le rendu, ils vont avec tout !
J’ai aussi profité de quelques promos pour refaire mon plein de chaussettes blanches chez Calzedonia et j’ai découvert ce modèle pour le sport qui est tip top, super confortable pour les petons. Eh oui ici on privilégie la reco d’achats utiles !!
Mais puisqu’on est dans une parenthèse futile, je vous laisse m’aider à choisir ma prochaine paire de slingbacks car je n’arrive pas à trancher (j’ai fait un premier sondage en story amies proches sur Insta, mais écoutez, je suis maudite car ça s’est terminé en 50/50 donc ne me décevez pas svp !!) :
Bon, je me connais et ayant un fort esprit de contradiction il est probable que je choisisse la paire de chaussures qui ne sera pas celle élue à la majorité… 🫠
Ne m’en tenez pas rigueur svp, je suis juste pénible.
🍽️ Et les restos ?
📍Commençons par Lyon, où j’ai passé un week-end à l’occasion de mon concert de Taylor Swift :
Geoffroy et moi avons découvert les cookies de The Blondie Cookie qu’on a trouvés super bons et gourmands. Forcément, on est aussi passé chez Pralus pour acheter une bonne brioche à la praline rose (on ne se refait pas). On a aussi déjeuner chez Bellie où la carte est à tomber et on aussi goûté les sandwichs généreux de Faiparla, un peu onéreux, mais qui valent le coût.
📍De retour à Paris, j’ai découvert quelques bonnes adresses :
Impasto, une pizzeria très chouette avec une bonne ambiance, dans le XIIe du côté d’Aligre. Durant un de nos passages à Bastille, on a profité du beau temps et mangé une glace chez Les gourmandises (très bonnes) et testé la brasserie Milou (sans surprise, un peu chère au vu de son emplacement, mais tout à fait correcte).
Lors d’une journée boulot dans le XVIIIe, j’ai découvert le restaurant Plurielles dont la cuisine est top.
On a aussi profité d’une chaude soirée pour aller dîner du côté de Ménilmontant (on adore ce quartier) et découvrir le bar Aime qui propose de supers tapas (c’est le bar de la pizzeria Popine situé à deux pas !) à un prix super raisonnable et avec une très bonne ambiance.
Enfin, j’ai profité d’aller voir mes parents le temps de deux week-ends pour acheter quelques pâtisseries chez Jeffrey Cagnes (rue Montorgueil) et un fraisier d’inspiration japonaise chez Bontemps (près de République) et c’était délicieux à chaque fois !
🗞️ Côté actu
❗Si vous ne parvenez pas à lire cette partie dans son intégralité, pensez à cliquer sur le lien tout en bas du mail pour ouvrir une nouvelle fenêtre (ou alors à lire la lettre directement depuis Substack)
Je n’ai pas fait l’erreur des dernières newsletters (😇) et j’ai screené scrupuleusement tout ce que j’ai lu et apprécié ce mois-ci. Au vu de l’actu, c’est très éclectique, donc j’ai essayé de compartimenter au mieux.
Sur The Conversation, j’ai sans doute lu les meilleurs analyses de l’actualité depuis longtemps :
➡️Pourquoi la cause palestinienne mobilise-t-elle autant la jeunesse française (et ce depuis 50 ans) ? de Thomas Maineult
➡️La défiance envers l’école, facteur clé du vote RN de Félicien Faury
➡️ Très intéressée par les interventions de Félicien Faury dans les médias, j’ai écouté son passage sur la chaîne Urbania ainsi que lu son 🔒 interview croisé avec Benoît Coquart dans Mediapart.
➡️ J’ai aussi lu ce très bon article de Street Press : Décoloniser le front populaire : où sont les candidats racisés qui nous représentent vraiment ?
💳D’ailleurs, j’en profite pour vous encourager à soutenir financièrement Street Press (même juste ponctuellement) qui fait un formidable boulot d’investigation sur l’extrême droite. L’indépendance journalistique est plus que jamais cruciale pour garantir nos libertés fondamentales. Sans surprise, chaque euro compte.
Sur Substack, j’ai lu beaucoup de lettres sur la mode, la culture et le lifestyle avec des angles sociétaux toujours passionnants et intelligents :
➡️ “living Danishly” isn’t the solution we think it is
➡️ Girlhood is getting Woman’d
➡️ The media literacy crisis continues
➡️ It costs a lot to look this poor
🔒Well-trodden elegance : patina as a status signal ?
(le petit 🔒 signifie que le contenu est - à date - seulement accessible aux abonnés payants)
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout,
À septembre !
Sophie
De chouettes recos ! Ça me donne envie de regarder Insecure ! Je suis également une fan de Sex & The City ! :)
🌞🌼 Thanks lovely! xx