14 Commentaires

C'est un très beau texte qui touche l'étudiante que je fus, la jeune active dans le privé et la prof que je suis devenue (et qui voit ces étudiantes - principalement des jeunes filles- qui allient perfectionnisme et confiance en elle très basse). Quant à ce prof de 30 ans : c'est une question de déontologie, il devrait être dénoncé à la fac au minimum - et je ne dis pas que c'est à toi de le faire-.

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Merci beaucoup Marion.

Je pense à ton commentaire depuis hier, jour où je l'ai lu.

Il tracera sans aucun doute un cheminement en moi...🫶

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Si la cause n'a certainement pas été la même, j'en suis certainement arrivée au même point. Enfant obligée d'avancer seule, qui ne voulais surtout pas inquiéter encore plus ses parents déjà bien assez marqués par les soucis, petite sœur endossant le rôle de l'ainé de famille sur qui on pouvait toujours compter et qui ne demandait jamais rien, j'en suis arrivée au stade où on m'avais tellement répété d'être forte que je ne savais plus vraiment si j'avais seulement le droit de ne pas l'être. Je ne savais rien faire d'autre qu'avancer. Je n'avais jamais apprit à accepter le fait que même moi j'avais besoin de m'arrêter parfois. Sauf qu'aujourd'hui, j'en suis arrivé au stade où lâcher prise me terrifie parce que j'ignore si je tiendrais encore sur mes deux jambes si je le fais.

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C'est fou combien on se reconnait toutes en toi, moi incluse. Je suis toujours présentement aux études. Contrairement à toi, Sophie, j'ai toujours été vue comme une petite fille sage, bien rangé, une première de classe. J'aimais tout à l'école (les sciences, l'histoire, les langues, etc) SAUF LE SPORT (C'est toujours le cas haha). Mais au fur et à mesure que je grandis, j'ai plus trop envie d'être cette fille sage : je me mets trop de pression pour tout faire, je m'exige de faire tous les rapports de lab seule, j'ai horreur de laisser les tâches importantes à mes coéquipier.ère.s et je ne vis que par la devise « on ne peut compter que sur soi et on n’est jamais mieux servi que par soi-même ». Alors ton témoignage m'a beaucoup émue, parce que j'ai l'impression de me voir. Merci de nous rappeler de ralentir et de prendre des pauses et de prendre soin de nous! Tu ne sais pas quel bien ça m'a fait!

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Avec plaisir, merci à toi pour ton message. :)

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Les mots…pour apaiser les maux. La connaissance de soi, pour être mieux dans sa peau. La connaissance de l’autre et de ses idéaux. La pleine conscience du monde, si beau, l’estime de soi en héritage, l’intuition et les émotions pour te maintenir en vie, si tôt. Aussitôt…ou si tard ? Que t’en oublies l’égo, que tu publies tes mots, pour guérir tous tes maux, pour nourrir ton égo, et donner enfin du temps et du sens à ton histoire 🌈🌎🍀🚀

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Merci pour ce texte, où je me suis tellement reconnue !

L'impression d'être complètement conne parce que pas douée pour les matières scientifiques, le travail d'arrache-pied en études supérieures au point d'en oublier mon bien-être physique et mental, un démarrage dans la vie active sur le même mode... Jusqu'au burn out et la reconstruction, avec effectivement ce deuil à faire de la "machine", car je ne peux plus fournir la même quantité de travail qu'avant...

Aujourd'hui j'ai toujours l'impression de marcher sur des oeufs, de rester vigilante pour ne pas retomber, et d'apprendre à écouter les signes et à lâcher prise.

C'est frappant de voir à quel point cette trajectoire individuelle est en fait... Systémique !

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Merci beaucoup Suzy. Tu as raison, c'est très systémique tout ça et si je pense que mon texte a une part d'intime, il est aussi très général je suis intimement convaincue que trop de femmes ont ressenti cette souffrance à se croire stupides pour de mauvaises raisons.

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Merci pour ce partage ! Il est (fortement) possible qu'on (je) se reconnaisse entre ces lignes.

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Merci Anna. Je ne suis pas étonnée que d'autres femmes s'y reconnaissent, je pense que c'est un vécu partagé (hélas)

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C'est puissant comme texte.

Ça met vraiment en lumière ce mécanisme vicieux du "je ne suis pas assez" qu'on vient combler en bossant comme des ouf.

Merci pour cette vulnérabilité j'en suis émue 🙂

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Merci d'avoir pris le temps de me lire Adeline :)

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