Je crois que tout ce que tu décris c’est le propre et le mal de toutes les personnes qui créent. Ce sentiment que ce n’est jamais assez bien, que tout ce que l’on fait est trop nul, jamais à la hauteur, pas suffisant, médiocre… mais toutes ces pensées ne sont que des filtres et ne sont pas la réalité, surtout lorsque dans ton cas on sait que écrire tu sais faire et tu sais bien faire. Mais je sais à quel point c’est difficile d’y croire alors rappelle toi plutôt que personne n’a lu ton manuscrit encore et que tu es la seule à décider du moment où tu auras envie d’aller de l’avant pour trouver une manière de le faire découvrir au monde. En attendant, la seule juge c’est toi et toi seule et il n’y aucune honte à avoir puisque personne n’en connaît le contenu, le style et la forme. Douter est normal, c’est comme ça que l’on progresse et que l’on aime réussir à améliorer, revenir sur des détails pour les polir et les rendre encore plus chouettes, mais douter lorsque cela devient aussi excessif devient une vraie barrière et dans ces moments là, prendre un peu de recul fait du bien. À 20 ou 75 ans tu penseras toujours que tu peux mieux faire, mais tu as fait et c’est déjà incroyable, rends toi compte de tout le travail accompli c’est fou ! Et parfois aussi se rendre compte que ce sentiment là est un sentiment universel aide, ce n’est pas le même domaine et je ne veux pas du tout ramener le sujet à moi mais dans mon cas, combien de fois je trouve mes illustrations nulles et laides. Est-ce qu’elles méritent des qualificatifs aussi durs ? Je ne pense pas, mais rien que le fait de passer du temps dessus et aimer passer du temps à faire quelque chose que tu aimes compte déjà énormément, prends ton temps, sois un peu plu conciliante, ce que tu fais est vraiment bien Sophie, fais prendre la porte à ce jugement qui te ment.
Merci beaucoup ma Floflo. J'ai du mal à me convaincre que tout ce que tu dis est juste, donc je vais tâcher de relire tes mots un peu chaque jour jusqu'à les imprimer.
Je me souviens de la lecture du tome 1 des enchanteresses, je venais de lire une nouvelle écrite par une amie, et j'avais pensé "il faut que [mon amie] s'inspire de Sophie, de la manière dont elle arrive à aborder des sujets féministes avec autant de subtilité". C'est pas donné à tout le monde, et si le talent existe, tu l'as indéniablement. S'il n'existe pas, tu l'as acquise cette capacité à bien écrire, à parler à l'oreille des lecteurs et lectrices, à nous émouvoir. Tu peux douter de ton roman, c'est normal, et tu vas sans doute l'améliorer dans les prochains mois, mais ne doute pas de tes capacités à faire vibrer ton public. J'espère vraiment qu'on aura l'occasion de découvrir ce roman, qu'il finira pas dans une corbeille Windows ! 😅
PS : dispo pour une pré-relecture avant envoi aux ME si tu veux, dès que j'aurais fini les corrections du roman fantasy d'un autre ami 😉 #vismaviederelectricebenevolepourmesproches
Margaux, merci pour tes mots. Je suis très touchée que les Enchanteresses t'aient plu à ce point et que tu y aies décelé mes efforts pour pousser des messages qui me tiennent à cœur. 🫶
Je pense que chaque personne qui écrit est pris de ce doute, et ça remonte a loin. Le problème étant que les goûts sont propre à chacun et qu'on ne pourra pas faire l'unanimité ce qui fait qu'il suffit d'une critique négative pour détruire ce que nous ont apporté dix critiques positives.Personnellement , je t'ai découvert a l'époque des Années de la terreur. C'était la fanfictions la plus incroyable que j'ai pu lire, une histoire qui m'a marquée à vie et qui m'a poussé, des années après a vouloir la relire, me permettant de découvrir que tu avais écrit et publié une série Les Enchanteresses. Sans même lire le résumé, je l'ai rajouté a ma liste de livre a avoir absolument ! (Bon j'ai quand même lu le résumé après et ça a confirmé mon choix).
Chaque livre a son public. Le tien nous trouvera, parce qu'on sait à quel point ton écriture nous transporte (c'est déjà ce que tu viens de faire avec une newsletter, alors imagine pour un roman !!). Dis toi plutôt qu'à partir du moment où un sujet te touche, c'est sur a 99% qu'il touchera une autre personne aussi (minimum). C'est en écrivant que ce qui nous touche qu'on peut changer la vie des gens, c'est ça le pouvoir de l'écriture !!
Alors merci pour ce travail de 9 mois, prends tous le temps dont tu auras besoin pour ta relecture et lorsque tu seras prête, sache qu'on sera au rendez vous ! (Désolé pour le tutoiement mais avec les années de la terreur et le revers de la gloire, j'ai l'impression qu'on se connait depuis longtemps !!)
J'ai hâte de te lire, que ce soit en newsletter ou en nouveau roman !! Merci de donner autant de toi !!
J'ai reconnu tant de situations vécues dans ce que tu décris là avec ta sincérité habituelle... Pour approcher de la fin de mon manuscrit également, je sens régulièrement ces mêmes doutes me tourmenter. C'est souvent un bruit de fond, parfois une envie de tout envoyer balader, et (heureusement) de temps en temps, la conscience de ne pas être seul à ressentir ça et de me dire qu'il n'y a pas d'autre choix qu'avancer... Tu as accompli un travail monstrueux pour sortir ce premier jet, et tu peux en être fière, quoi que ton côté sombre te murmure !
Merci beaucoup Alexandre. Difficile de me rendre compte de ce travail "monstrueux" accompli tant ma vue est brouillée, j'espère que tout ça s'éclaircira dans quelques semaines..
Bravo pour cet accomplissement ! C’est énorme d’aller au bout d’un manuscrit ! Le doute est incontournable malheureusement mais il rend aussi plus attentive, plus respectueuse, et permet de progresser.
Sur la question du talent, je te conseille de visionner si ça t’intéresse la vidéo YouTube de « qu’est-ce qu’on lit » à ce sujet ; elle déconstruit à merveille ce mythe qui a la peau dure.
Merci pour ta sincérité -et malgré les conditions de l'écriture de cette newsletter-. C'est sain de douter, et je pense que c'est aussi ça qui te permet justement de t'améliorer. C'est dur quand ça te ronge et que ça t'empêche d'avancer. Je suis persuadée que ce manuscrit est intéressant, tout simplement car tu y as passé neuf mois. J'espère qu'il sera édité pour le lire (passion dragons), mais -et cela arrive sans que cela remette en question la qualité de ton travail- même s'il ne l'est pas, ce sera quand même un jalon essentiel dans ton expérience d'autrice.
Merci infiniment Marion. C'est ce que j'essaie de me dire : si je n'arrive pas à en faire ce que je veux et/ou s'il ne trouve pas de ME, ce sera dommage, mais pas grave dans le sens où j'aurais beaucoup appris.
Je crois que tout ce que tu décris c’est le propre et le mal de toutes les personnes qui créent. Ce sentiment que ce n’est jamais assez bien, que tout ce que l’on fait est trop nul, jamais à la hauteur, pas suffisant, médiocre… mais toutes ces pensées ne sont que des filtres et ne sont pas la réalité, surtout lorsque dans ton cas on sait que écrire tu sais faire et tu sais bien faire. Mais je sais à quel point c’est difficile d’y croire alors rappelle toi plutôt que personne n’a lu ton manuscrit encore et que tu es la seule à décider du moment où tu auras envie d’aller de l’avant pour trouver une manière de le faire découvrir au monde. En attendant, la seule juge c’est toi et toi seule et il n’y aucune honte à avoir puisque personne n’en connaît le contenu, le style et la forme. Douter est normal, c’est comme ça que l’on progresse et que l’on aime réussir à améliorer, revenir sur des détails pour les polir et les rendre encore plus chouettes, mais douter lorsque cela devient aussi excessif devient une vraie barrière et dans ces moments là, prendre un peu de recul fait du bien. À 20 ou 75 ans tu penseras toujours que tu peux mieux faire, mais tu as fait et c’est déjà incroyable, rends toi compte de tout le travail accompli c’est fou ! Et parfois aussi se rendre compte que ce sentiment là est un sentiment universel aide, ce n’est pas le même domaine et je ne veux pas du tout ramener le sujet à moi mais dans mon cas, combien de fois je trouve mes illustrations nulles et laides. Est-ce qu’elles méritent des qualificatifs aussi durs ? Je ne pense pas, mais rien que le fait de passer du temps dessus et aimer passer du temps à faire quelque chose que tu aimes compte déjà énormément, prends ton temps, sois un peu plu conciliante, ce que tu fais est vraiment bien Sophie, fais prendre la porte à ce jugement qui te ment.
Merci beaucoup ma Floflo. J'ai du mal à me convaincre que tout ce que tu dis est juste, donc je vais tâcher de relire tes mots un peu chaque jour jusqu'à les imprimer.
Je me souviens de la lecture du tome 1 des enchanteresses, je venais de lire une nouvelle écrite par une amie, et j'avais pensé "il faut que [mon amie] s'inspire de Sophie, de la manière dont elle arrive à aborder des sujets féministes avec autant de subtilité". C'est pas donné à tout le monde, et si le talent existe, tu l'as indéniablement. S'il n'existe pas, tu l'as acquise cette capacité à bien écrire, à parler à l'oreille des lecteurs et lectrices, à nous émouvoir. Tu peux douter de ton roman, c'est normal, et tu vas sans doute l'améliorer dans les prochains mois, mais ne doute pas de tes capacités à faire vibrer ton public. J'espère vraiment qu'on aura l'occasion de découvrir ce roman, qu'il finira pas dans une corbeille Windows ! 😅
PS : dispo pour une pré-relecture avant envoi aux ME si tu veux, dès que j'aurais fini les corrections du roman fantasy d'un autre ami 😉 #vismaviederelectricebenevolepourmesproches
Margaux, merci pour tes mots. Je suis très touchée que les Enchanteresses t'aient plu à ce point et que tu y aies décelé mes efforts pour pousser des messages qui me tiennent à cœur. 🫶
Je pense que chaque personne qui écrit est pris de ce doute, et ça remonte a loin. Le problème étant que les goûts sont propre à chacun et qu'on ne pourra pas faire l'unanimité ce qui fait qu'il suffit d'une critique négative pour détruire ce que nous ont apporté dix critiques positives.Personnellement , je t'ai découvert a l'époque des Années de la terreur. C'était la fanfictions la plus incroyable que j'ai pu lire, une histoire qui m'a marquée à vie et qui m'a poussé, des années après a vouloir la relire, me permettant de découvrir que tu avais écrit et publié une série Les Enchanteresses. Sans même lire le résumé, je l'ai rajouté a ma liste de livre a avoir absolument ! (Bon j'ai quand même lu le résumé après et ça a confirmé mon choix).
Chaque livre a son public. Le tien nous trouvera, parce qu'on sait à quel point ton écriture nous transporte (c'est déjà ce que tu viens de faire avec une newsletter, alors imagine pour un roman !!). Dis toi plutôt qu'à partir du moment où un sujet te touche, c'est sur a 99% qu'il touchera une autre personne aussi (minimum). C'est en écrivant que ce qui nous touche qu'on peut changer la vie des gens, c'est ça le pouvoir de l'écriture !!
Alors merci pour ce travail de 9 mois, prends tous le temps dont tu auras besoin pour ta relecture et lorsque tu seras prête, sache qu'on sera au rendez vous ! (Désolé pour le tutoiement mais avec les années de la terreur et le revers de la gloire, j'ai l'impression qu'on se connait depuis longtemps !!)
J'ai hâte de te lire, que ce soit en newsletter ou en nouveau roman !! Merci de donner autant de toi !!
Chère Lisa,
Merci pour tes mots qui sont un grand réconfort. Je suis très touchée que tu aies pris le temps de m'écrire. C'est adorable et je suis très touchée.🫶
J'ai reconnu tant de situations vécues dans ce que tu décris là avec ta sincérité habituelle... Pour approcher de la fin de mon manuscrit également, je sens régulièrement ces mêmes doutes me tourmenter. C'est souvent un bruit de fond, parfois une envie de tout envoyer balader, et (heureusement) de temps en temps, la conscience de ne pas être seul à ressentir ça et de me dire qu'il n'y a pas d'autre choix qu'avancer... Tu as accompli un travail monstrueux pour sortir ce premier jet, et tu peux en être fière, quoi que ton côté sombre te murmure !
Merci beaucoup Alexandre. Difficile de me rendre compte de ce travail "monstrueux" accompli tant ma vue est brouillée, j'espère que tout ça s'éclaircira dans quelques semaines..
Bravo pour cet accomplissement ! C’est énorme d’aller au bout d’un manuscrit ! Le doute est incontournable malheureusement mais il rend aussi plus attentive, plus respectueuse, et permet de progresser.
Sur la question du talent, je te conseille de visionner si ça t’intéresse la vidéo YouTube de « qu’est-ce qu’on lit » à ce sujet ; elle déconstruit à merveille ce mythe qui a la peau dure.
https://youtu.be/3F2NIghSS7o?si=BvHgdLnqmwUL4wC2 et voici pour le lien
Merci beaucoup Julia ! Je vais regarder cette vidéo dans la semaine quand je trouve du temps, tu as piqué ma curiosité (je te ferais un retour 🤭)
Merci pour ta sincérité -et malgré les conditions de l'écriture de cette newsletter-. C'est sain de douter, et je pense que c'est aussi ça qui te permet justement de t'améliorer. C'est dur quand ça te ronge et que ça t'empêche d'avancer. Je suis persuadée que ce manuscrit est intéressant, tout simplement car tu y as passé neuf mois. J'espère qu'il sera édité pour le lire (passion dragons), mais -et cela arrive sans que cela remette en question la qualité de ton travail- même s'il ne l'est pas, ce sera quand même un jalon essentiel dans ton expérience d'autrice.
Merci infiniment Marion. C'est ce que j'essaie de me dire : si je n'arrive pas à en faire ce que je veux et/ou s'il ne trouve pas de ME, ce sera dommage, mais pas grave dans le sens où j'aurais beaucoup appris.