J'ai écrit pendant longtemps des chansons avant de reprendre l'écriture de romans et si ce n'est pas exactement de la poésie, je me retrouve beaucoup dans tes mots 💜
Je redécouvre aussi la poésie par phases et tes mots me donnent envie d'y retourner une fois de plus. C'est vrai que la poésie combine un aspect abordable (on peut s'y consacrer juste 15 min, dans les interstices, contrairement à un roman) et cette joie ineffable du perfectionnisme, sans qu'il soit trop lourd d'y revenir maintes fois parce que ça se fait par petites touches.
Merci de m'avoir remise dans la joie de la poésie 🥰
Trop contente de te lire sur ce sujet ! J'ai envie de répondre mille choses. L'an dernier j'ai acheté un recueil de poème d'Ursula Le Guin qu'on connait mieux pour ses romans, et il y était expliqué qu'elle se voyait davantage comme une poétesse qu'une romancière, ce qui va dans le sens de ce que tu dis à un moment en citant Jean-Yves Reuzeau. A bien réfléchir, je pense que j'ai commencé par écrire des poèmes aussi à l'école, peut-être parce que c'est une des premières formes qu'on découvre en se l'appropriant vraiment, parce qu'on les apprend par cœur, que les poèmes prennent un peu la suite des comptines, qu'il y a ce côté oral, chanson-poème... Par la suite c'est réapparu régulièrement mais souvent dans le contexte scolaire et j'ai mis du temps à trouver avec une connexion différente que celle qui était proposée au collège puis au lycée (anecdote : à l'époque où tout le monde regardait Kaamelot, on avait regardé avec mon frère un épisode où les personnages parlent en alexandrins et essayé de reproduire ça à la maison, un excellent exerccie :D ).
Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que tu racontes, la poésie qui vient te cueillir après des phases difficiles où on se trouve un peu vidée, et grâce à laquelle on se découvre de nouvelles ressources. Et puis la frénésie qui peut suivre, une sorte de transe poétique qui est difficile à expliquer à qui ne le vit pas. Le fait que ça relance notre créativité, que ça crée des espaces nouveaux dans le quotidien.
A titre personnel j'aime beaucoup le fait que lorsque je n'ai pas le temps, l'énergie, l'espace mental pour m'y consacrer à fond (parce que la thèse, et parce que j'ai un temps de concentration limité déjà à la base), la poésie puissent quand-même venir se loger dans les interstices, avec des phrases qui font leurs apparitions quand on prend le bus, quand on fait la queue à la Poste, ce genre de choses (qui produit beaucoup de notes dans mon téléphone^^).
Je me réjouis vraiment de voir une forme de renouveau de l'écriture poétique, et qu'elle soit un peu partout sur insta et ailleurs, et qu'on puisse partager tout ça, VOILA
Irène, je suis tellement contente de découvrir cette facette de ta personnalité ! Ça me fait aussi très plaisir de voir qu'on est sur la même longueur d'onde et surtout que la poésie déclenche d'aussi belles conversations. Merci 🫶
J'ai écrit pendant longtemps des chansons avant de reprendre l'écriture de romans et si ce n'est pas exactement de la poésie, je me retrouve beaucoup dans tes mots 💜
Je redécouvre aussi la poésie par phases et tes mots me donnent envie d'y retourner une fois de plus. C'est vrai que la poésie combine un aspect abordable (on peut s'y consacrer juste 15 min, dans les interstices, contrairement à un roman) et cette joie ineffable du perfectionnisme, sans qu'il soit trop lourd d'y revenir maintes fois parce que ça se fait par petites touches.
Merci de m'avoir remise dans la joie de la poésie 🥰
Je t'en prie Amandine, merci à toi !
Trop contente de te lire sur ce sujet ! J'ai envie de répondre mille choses. L'an dernier j'ai acheté un recueil de poème d'Ursula Le Guin qu'on connait mieux pour ses romans, et il y était expliqué qu'elle se voyait davantage comme une poétesse qu'une romancière, ce qui va dans le sens de ce que tu dis à un moment en citant Jean-Yves Reuzeau. A bien réfléchir, je pense que j'ai commencé par écrire des poèmes aussi à l'école, peut-être parce que c'est une des premières formes qu'on découvre en se l'appropriant vraiment, parce qu'on les apprend par cœur, que les poèmes prennent un peu la suite des comptines, qu'il y a ce côté oral, chanson-poème... Par la suite c'est réapparu régulièrement mais souvent dans le contexte scolaire et j'ai mis du temps à trouver avec une connexion différente que celle qui était proposée au collège puis au lycée (anecdote : à l'époque où tout le monde regardait Kaamelot, on avait regardé avec mon frère un épisode où les personnages parlent en alexandrins et essayé de reproduire ça à la maison, un excellent exerccie :D ).
Je me retrouve aussi beaucoup dans ce que tu racontes, la poésie qui vient te cueillir après des phases difficiles où on se trouve un peu vidée, et grâce à laquelle on se découvre de nouvelles ressources. Et puis la frénésie qui peut suivre, une sorte de transe poétique qui est difficile à expliquer à qui ne le vit pas. Le fait que ça relance notre créativité, que ça crée des espaces nouveaux dans le quotidien.
A titre personnel j'aime beaucoup le fait que lorsque je n'ai pas le temps, l'énergie, l'espace mental pour m'y consacrer à fond (parce que la thèse, et parce que j'ai un temps de concentration limité déjà à la base), la poésie puissent quand-même venir se loger dans les interstices, avec des phrases qui font leurs apparitions quand on prend le bus, quand on fait la queue à la Poste, ce genre de choses (qui produit beaucoup de notes dans mon téléphone^^).
Je me réjouis vraiment de voir une forme de renouveau de l'écriture poétique, et qu'elle soit un peu partout sur insta et ailleurs, et qu'on puisse partager tout ça, VOILA
Irène, je suis tellement contente de découvrir cette facette de ta personnalité ! Ça me fait aussi très plaisir de voir qu'on est sur la même longueur d'onde et surtout que la poésie déclenche d'aussi belles conversations. Merci 🫶
Merci, c’est beau de voir ce que fait la poésie
Merci à toi Rebecca :)